L'Otan doit développer un système de défense antimissile efficace pour parer à une éventuelle menace nucléaire, a déclaré hier son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen. Le système en place actuellement est celui du bouclier américain déjà en place aux Etats-Unis ainsi qu'au Groenland et au Royaume-Uni et qui doivent être étendus à l'Europe centrale. Le système évoqué par M. Rasmussen intègrerait le bouclier américain. "Dans les années à venir nous allons probablement faire face à un nombre beaucoup plus important de pays et peut-être même à quelques acteurs non étatiques armés de missiles de longue portée et de capacités nucléaires. (…) La politique de dissuasion doit inclure une défense antimissile. La dissuasion fonctionne contre des acteurs rationnels mais tous les acteurs auxquels nous aurons affaire à l'avenir ne seront pas rationnels", a-t-il insisté. "C'est pourquoi la dissuasion et la défense doivent aller de pair et nous avons l'obligation d'étudier les options de défense antimissile". L'Otan doit développer un système de défense antimissile efficace pour parer à une éventuelle menace nucléaire, a déclaré hier son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen. Le système en place actuellement est celui du bouclier américain déjà en place aux Etats-Unis ainsi qu'au Groenland et au Royaume-Uni et qui doivent être étendus à l'Europe centrale. Le système évoqué par M. Rasmussen intègrerait le bouclier américain. "Dans les années à venir nous allons probablement faire face à un nombre beaucoup plus important de pays et peut-être même à quelques acteurs non étatiques armés de missiles de longue portée et de capacités nucléaires. (…) La politique de dissuasion doit inclure une défense antimissile. La dissuasion fonctionne contre des acteurs rationnels mais tous les acteurs auxquels nous aurons affaire à l'avenir ne seront pas rationnels", a-t-il insisté. "C'est pourquoi la dissuasion et la défense doivent aller de pair et nous avons l'obligation d'étudier les options de défense antimissile".