De nombreux pays méditerranéens de la rive nord, dont l'Algérie, continuent de bénéficier des subventions et des prêts émanant des institutions financières, telles que la banque européenne d'investissement et le FEMIP, l'institution chargée de la Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat. Disproportionnellement octroyés aux pays de la région, les montants des investissements et les subventions sont, certes, en hausse, mais en ordre dispersé, d'où la confusion et le manque de clarté dans l'efficience de l'utilisation de ces fonds dans les différents projets de développement économique. Selon le site français Economstrom, les investissements et les financements internationaux seront notamment orientés vers des secteurs stratégiques comme les infrastructures de transport et l'environnement. Pour sa part, l'agence française de développement (AFD) est en passe de devenir le deuxième partenaire financier de la Méditerranée sachant qu'elle finance de nombreux projets en Algérie et dans la région et sa contribution avoisine 1,5 milliard d'euros en 2009 tandis que son financement en 2008 est de l'ordre de 980 millions d'euros. Cependant, entre 2009 et 2013, les investissements de l'AFD en Méditerranée atteindraient plus de 6 milliards d'euros. La stratégie et les perspectives d'intervention du groupe de l'AFD en Algérie, selon notre source, «concerne le secteur public, où le groupe de l'AFD a pour objectif de contribuer à la modernisation et à la rationalisation des politiques sectorielles de l'Etat, à l'amélioration de l'évaluation et du suivi des investissements publics et, de manière générale, au renforcement des capacités de maîtrise d'ouvrage des opérateurs publics». Par ailleurs, «la politique de remboursement anticipé des créanciers de l'Algérie et, plus particulièrement, la décision des autorités publiques de ne plus avoir recours aux crédits extérieurs ont conduit le groupe de l'AFD, pour la période 2007 - 2009, à élaborer une stratégie d'intervention sans utiliser les prêts» ajoute notre source. L'AFD intervient dans trois axes principaux L'AFD intervient en Algérie dans trois axes stratégiques, à savoir le développement et la mise à niveau des entreprises privées algériennes ciblées sur les PME/PMI. Il s'agit surtout de l'accès aux financements bancaires par le partage des risques (montage de garanties), les financements directs des entreprises sous forme de crédits bonifiés justifiés par des objectifs sociaux (amélioration de la gouvernance, lutte contre le blanchiment ou la corruption) ou/et environnementaux (développement durable, efficacité énergétique). On peut également citer le développement de structures de capital investissement, la création et le développement d'institutions de micro-finance et la mise en place d'un cadre approprié pour la sous-traitance, selon notre source. Les deux autres volets parrainés par l'AFD sont l'adaptation des ressources humaines (appui à des actions de formation professionnelle associant en partenariat les institutions publiques et le secteur privé et renforcement des capacités des acteurs publics et privés pour développer les exportations (accès à l'information, formation, promotion), et l'appui à la qualité du système éducatif. Pour ce qui est des financements de la FEMIP en Algérie, ils se situent dans l'enveloppe financière de partenariat entre l'Europe et la Méditerranée avec un montant de 7,3 milliards d'euros. Notre source souligne que «l'Algérie s'est engagée depuis plusieurs années dans un processus de modernisation économique. Bénéficiant d'un contexte financier favorable, l'Etat a pu accélérer la mise en place de certaines réformes». Elle précise, «entre autres réformes, la privatisation d'entreprises publiques et la restructuration de certains secteurs d'infrastructures, notamment, les télécommunications et l'énergie, qui ont eu pour effet d'améliorer le climat d'investissement». Appréciant la bonne santé des affaires et l'environnement macroéconomique favorable, elle estime que «l'Algérie affiche aujourd'hui de bons indicateurs macroéconomiques et doit profiter de cette embellie financière pour consolider sa transition économique, notamment, à travers le développement du secteur privé et le renforcement des secteurs bancaire et financier». C'est dans ce cadre que s'inscrit l'action de la FEMIP, qui a pour objectif d'accompagner le passage de l'Algérie vers une économie ouverte et compétitive. Le défilé récent d'hommes d'affaires européens (allemands, français, turcs, bulgares, britanniques, espagnols…attestent de l'évolution palpable du climat d'affaires en Algérie et des nombreuses opportunités de partenariat et d'investissement. A. A. De nombreux pays méditerranéens de la rive nord, dont l'Algérie, continuent de bénéficier des subventions et des prêts émanant des institutions financières, telles que la banque européenne d'investissement et le FEMIP, l'institution chargée de la Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat. Disproportionnellement octroyés aux pays de la région, les montants des investissements et les subventions sont, certes, en hausse, mais en ordre dispersé, d'où la confusion et le manque de clarté dans l'efficience de l'utilisation de ces fonds dans les différents projets de développement économique. Selon le site français Economstrom, les investissements et les financements internationaux seront notamment orientés vers des secteurs stratégiques comme les infrastructures de transport et l'environnement. Pour sa part, l'agence française de développement (AFD) est en passe de devenir le deuxième partenaire financier de la Méditerranée sachant qu'elle finance de nombreux projets en Algérie et dans la région et sa contribution avoisine 1,5 milliard d'euros en 2009 tandis que son financement en 2008 est de l'ordre de 980 millions d'euros. Cependant, entre 2009 et 2013, les investissements de l'AFD en Méditerranée atteindraient plus de 6 milliards d'euros. La stratégie et les perspectives d'intervention du groupe de l'AFD en Algérie, selon notre source, «concerne le secteur public, où le groupe de l'AFD a pour objectif de contribuer à la modernisation et à la rationalisation des politiques sectorielles de l'Etat, à l'amélioration de l'évaluation et du suivi des investissements publics et, de manière générale, au renforcement des capacités de maîtrise d'ouvrage des opérateurs publics». Par ailleurs, «la politique de remboursement anticipé des créanciers de l'Algérie et, plus particulièrement, la décision des autorités publiques de ne plus avoir recours aux crédits extérieurs ont conduit le groupe de l'AFD, pour la période 2007 - 2009, à élaborer une stratégie d'intervention sans utiliser les prêts» ajoute notre source. L'AFD intervient dans trois axes principaux L'AFD intervient en Algérie dans trois axes stratégiques, à savoir le développement et la mise à niveau des entreprises privées algériennes ciblées sur les PME/PMI. Il s'agit surtout de l'accès aux financements bancaires par le partage des risques (montage de garanties), les financements directs des entreprises sous forme de crédits bonifiés justifiés par des objectifs sociaux (amélioration de la gouvernance, lutte contre le blanchiment ou la corruption) ou/et environnementaux (développement durable, efficacité énergétique). On peut également citer le développement de structures de capital investissement, la création et le développement d'institutions de micro-finance et la mise en place d'un cadre approprié pour la sous-traitance, selon notre source. Les deux autres volets parrainés par l'AFD sont l'adaptation des ressources humaines (appui à des actions de formation professionnelle associant en partenariat les institutions publiques et le secteur privé et renforcement des capacités des acteurs publics et privés pour développer les exportations (accès à l'information, formation, promotion), et l'appui à la qualité du système éducatif. Pour ce qui est des financements de la FEMIP en Algérie, ils se situent dans l'enveloppe financière de partenariat entre l'Europe et la Méditerranée avec un montant de 7,3 milliards d'euros. Notre source souligne que «l'Algérie s'est engagée depuis plusieurs années dans un processus de modernisation économique. Bénéficiant d'un contexte financier favorable, l'Etat a pu accélérer la mise en place de certaines réformes». Elle précise, «entre autres réformes, la privatisation d'entreprises publiques et la restructuration de certains secteurs d'infrastructures, notamment, les télécommunications et l'énergie, qui ont eu pour effet d'améliorer le climat d'investissement». Appréciant la bonne santé des affaires et l'environnement macroéconomique favorable, elle estime que «l'Algérie affiche aujourd'hui de bons indicateurs macroéconomiques et doit profiter de cette embellie financière pour consolider sa transition économique, notamment, à travers le développement du secteur privé et le renforcement des secteurs bancaire et financier». C'est dans ce cadre que s'inscrit l'action de la FEMIP, qui a pour objectif d'accompagner le passage de l'Algérie vers une économie ouverte et compétitive. Le défilé récent d'hommes d'affaires européens (allemands, français, turcs, bulgares, britanniques, espagnols…attestent de l'évolution palpable du climat d'affaires en Algérie et des nombreuses opportunités de partenariat et d'investissement. A. A.