Les professionnels du médicament rencontrés, hier, au Salon international du générique qui se tient actuellement au palais des expositions des Pins maritimes, ont relevé la nécessité de se mettre à l'industrie du générique en expliquant que cette dernière est «l'avenir de l'industrie du médicament», en Algérie et ailleurs dans le monde. En Algérie, la nouvelle politique de promotion du médicament générique, comme expliqué avant-hier par Saïd Barkat, ministre de la Santé à l'ouverture du Salon, a permis justement de relever la consommation du générique de manière notable, notamment, au cours des 5 dernières années. «La consommation du médicament générique a enregistré un bond de 10% en une seule année (2008-2009), passant de 28 à 38%», a indiqué M. Barkat à la presse. Dans ce contexte, le ministre de la Santé a expliqué que la politique de son département consiste à «encourager» et «soutenir» la production nationale du générique. «Nous ferons tout pour que le générique soit le premier produit en Algérie», a-t-il encore promis. Cependant, cette orientation du gouvernement, et à travers lui, le ministère de la Santé, risque de buter sur certains intérêts que cette mesure «n'arrange pas», comme l'a admis Saïd Barkat lui-même. «Cette mesure (d'encouragement du générique, Ndlr) n'arrange pas certaines personnes qui préfèrent qu'on s'arrêtent uniquement au stade importation-emballage. Ces personnes veulent gagner de l'argent très rapidement, sans efforts. Elles se contentent seulement d'importer des médicaments et les emballer en Algérie. Elles n'ont même pas besoin de personnel pour cela», a-t-il fait savoir. En Algérie, deux groupes pharmaceutiques, et non des moindres, se distinguent dans la production du générique : Saïdal et le groupe jordanien Hikma. Si le premier nommé n'a plus besoin d'être présenté, le groupe Hikma, fondé par le jordanien Samih Derouaza en 1978, reste, lui, peu connu même si son implantation en Algérie remonte au début de la décennie 90. Employant actuellement 400 algériens, le Hikma phamaceutical group (HPG) a mis en fonction, depuis 2005, une usine de production et envisage la construction d'une seconde prochainement. En 20 ans d'existence sur le sol algérien, HPG a pu développer un portfolio «riche et varié», selon Saïd Arrar, directeur marketing du groupe. «HPG est un partenaire de longue date de l'Algérie», se félicite le responsable. Selon lui, parmi les objectifs que s'est tracé le groupe en Algérie, c'est essentiellement le développement de la production du générique sous le label «Hikma Algérie» et pouvoir, par la suite, exporter ces produits vers les pays africains. «Le générique est devenu une nécessité dans le monde de la pharmacie», insiste le directeur marketing de HPG qui qualifie le marché national de «stratégique» du fait qu'il permet un accès inespéré vers les pays africains francophones. Même si le groupe ne fabrique pas lui-même les produits, il n'en reste pas moins qu'il participe directement au processus de fabrication des «molécules mères», et ce, grâce aux «partnership agreements» qu'il a établis avec les plus grands laboratoires de recherche dans le domaine pharmaceutique. Présent dans 47 pays à travers le monde, HPG emploie un total de 4.500 personnes. Ses produits commercialisés en Amérique et en Europe, sont approuvés par les plus prestigieux organismes de contrôle et de certification du médicament dans le monde dont la fameuse FDA (Food and drug administration), à qui échoit la mission de refuser ou tolérer la commercialisation des médicaments sur le sol américain. Y. D. Les professionnels du médicament rencontrés, hier, au Salon international du générique qui se tient actuellement au palais des expositions des Pins maritimes, ont relevé la nécessité de se mettre à l'industrie du générique en expliquant que cette dernière est «l'avenir de l'industrie du médicament», en Algérie et ailleurs dans le monde. En Algérie, la nouvelle politique de promotion du médicament générique, comme expliqué avant-hier par Saïd Barkat, ministre de la Santé à l'ouverture du Salon, a permis justement de relever la consommation du générique de manière notable, notamment, au cours des 5 dernières années. «La consommation du médicament générique a enregistré un bond de 10% en une seule année (2008-2009), passant de 28 à 38%», a indiqué M. Barkat à la presse. Dans ce contexte, le ministre de la Santé a expliqué que la politique de son département consiste à «encourager» et «soutenir» la production nationale du générique. «Nous ferons tout pour que le générique soit le premier produit en Algérie», a-t-il encore promis. Cependant, cette orientation du gouvernement, et à travers lui, le ministère de la Santé, risque de buter sur certains intérêts que cette mesure «n'arrange pas», comme l'a admis Saïd Barkat lui-même. «Cette mesure (d'encouragement du générique, Ndlr) n'arrange pas certaines personnes qui préfèrent qu'on s'arrêtent uniquement au stade importation-emballage. Ces personnes veulent gagner de l'argent très rapidement, sans efforts. Elles se contentent seulement d'importer des médicaments et les emballer en Algérie. Elles n'ont même pas besoin de personnel pour cela», a-t-il fait savoir. En Algérie, deux groupes pharmaceutiques, et non des moindres, se distinguent dans la production du générique : Saïdal et le groupe jordanien Hikma. Si le premier nommé n'a plus besoin d'être présenté, le groupe Hikma, fondé par le jordanien Samih Derouaza en 1978, reste, lui, peu connu même si son implantation en Algérie remonte au début de la décennie 90. Employant actuellement 400 algériens, le Hikma phamaceutical group (HPG) a mis en fonction, depuis 2005, une usine de production et envisage la construction d'une seconde prochainement. En 20 ans d'existence sur le sol algérien, HPG a pu développer un portfolio «riche et varié», selon Saïd Arrar, directeur marketing du groupe. «HPG est un partenaire de longue date de l'Algérie», se félicite le responsable. Selon lui, parmi les objectifs que s'est tracé le groupe en Algérie, c'est essentiellement le développement de la production du générique sous le label «Hikma Algérie» et pouvoir, par la suite, exporter ces produits vers les pays africains. «Le générique est devenu une nécessité dans le monde de la pharmacie», insiste le directeur marketing de HPG qui qualifie le marché national de «stratégique» du fait qu'il permet un accès inespéré vers les pays africains francophones. Même si le groupe ne fabrique pas lui-même les produits, il n'en reste pas moins qu'il participe directement au processus de fabrication des «molécules mères», et ce, grâce aux «partnership agreements» qu'il a établis avec les plus grands laboratoires de recherche dans le domaine pharmaceutique. Présent dans 47 pays à travers le monde, HPG emploie un total de 4.500 personnes. Ses produits commercialisés en Amérique et en Europe, sont approuvés par les plus prestigieux organismes de contrôle et de certification du médicament dans le monde dont la fameuse FDA (Food and drug administration), à qui échoit la mission de refuser ou tolérer la commercialisation des médicaments sur le sol américain. Y. D.