L'importation de produits pharmaceutiques est diversement répartie entre les secteurs public et privé sachant que les entreprises non étatiques accusent une diminution sensible dans l'achat des médicaments. La production algérienne de médicaments est, en fait, en progression depuis notamment l'application de l'arrêté du 30 novembre 2008 qui a atteint les objectifs fixés par le gouvernement. Le montant des importations de médicaments par les opérateurs privés algériens n'a été que de 742 millions d'euros, en 2009. Cela représente une baisse de près de 140 millions d'euros par rapport à la facture de 2008 qui avait atteint 881,80 millions d'euros, soit une diminution de 15,8%. Ce n'est pas, certes, la première fois que cette facture baisse ces dernières années. Il en ressort, selon les responsables du ministère de la Santé et de la Reforme hospitalière, rencontrés, hier, au salon du médicament de générique, que le montant des médicaments importés était passé de 800,3 millions d'euros en 2005 à 679 millions d'euros en 2006, soit une chute de 121,3 millions d'euros. Mais le cours était reparti à la hausse dès 2007 avec 777,9 millions d'euros pour atteindre les 881,80 millions d'euros en 2008. Cette nouvelle tendance baissière est-elle purement conjoncturelle, c'est-à-dire liée directement aux nouvelles dispositions de la loi de Finances complémentaire 2009 (LFC) qui ont rendu plus difficiles les opérations d'importation ? Tout porte à le croire, selon des économistes spécialisés dans les finances. L'augmentation de 50,1% de la facture d'importation de médicaments par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), qui est passée de 105 millions d'euros en 2008 à 158 millions d'euros en 2009, ne contredit-elle pas cette tendance ? La question ne mérite pas d'être posée selon leurs analyses sur le marché national. Il est bien évidemment trop tôt pour l'affirmer, mais il convient toutefois de noter que la production algérienne de médicaments est en progression depuis le même arrêté du 30 novembre 2008. Cette disposition réglementaire avait décidé, rappelle-t-on, la suspension d'importation de médicaments, au profit des produits fabriqués en quantité suffisante en Algérie. Sur une année séparant 2008 de 2009, la valeur des médicaments fabriqués localement a augmenté de 62,4%, passant de 261 à 424 millions d'euros. Sur la même période, les médicaments conditionnés localement ont vu leur valeur progresser de 26,5%, passant ainsi de 102 à 129 millions d'euros. La nouvelle politique du gouvernement portant sur la promotion de la production nationale commence déjà à donner les résultats escomptés. Le recours systématique aux importations freine finalement la production. L'important, ce n'est pas d'importer massivement des médicaments onéreux, mais de prendre en charge convenablement les problèmes de santé publique en privilégiant la thèse de ''prévenir vaut mieux que guérir'', en agissant notamment sur les causes et les origines des maladies physiologiques et mentales. A. A. L'importation de produits pharmaceutiques est diversement répartie entre les secteurs public et privé sachant que les entreprises non étatiques accusent une diminution sensible dans l'achat des médicaments. La production algérienne de médicaments est, en fait, en progression depuis notamment l'application de l'arrêté du 30 novembre 2008 qui a atteint les objectifs fixés par le gouvernement. Le montant des importations de médicaments par les opérateurs privés algériens n'a été que de 742 millions d'euros, en 2009. Cela représente une baisse de près de 140 millions d'euros par rapport à la facture de 2008 qui avait atteint 881,80 millions d'euros, soit une diminution de 15,8%. Ce n'est pas, certes, la première fois que cette facture baisse ces dernières années. Il en ressort, selon les responsables du ministère de la Santé et de la Reforme hospitalière, rencontrés, hier, au salon du médicament de générique, que le montant des médicaments importés était passé de 800,3 millions d'euros en 2005 à 679 millions d'euros en 2006, soit une chute de 121,3 millions d'euros. Mais le cours était reparti à la hausse dès 2007 avec 777,9 millions d'euros pour atteindre les 881,80 millions d'euros en 2008. Cette nouvelle tendance baissière est-elle purement conjoncturelle, c'est-à-dire liée directement aux nouvelles dispositions de la loi de Finances complémentaire 2009 (LFC) qui ont rendu plus difficiles les opérations d'importation ? Tout porte à le croire, selon des économistes spécialisés dans les finances. L'augmentation de 50,1% de la facture d'importation de médicaments par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), qui est passée de 105 millions d'euros en 2008 à 158 millions d'euros en 2009, ne contredit-elle pas cette tendance ? La question ne mérite pas d'être posée selon leurs analyses sur le marché national. Il est bien évidemment trop tôt pour l'affirmer, mais il convient toutefois de noter que la production algérienne de médicaments est en progression depuis le même arrêté du 30 novembre 2008. Cette disposition réglementaire avait décidé, rappelle-t-on, la suspension d'importation de médicaments, au profit des produits fabriqués en quantité suffisante en Algérie. Sur une année séparant 2008 de 2009, la valeur des médicaments fabriqués localement a augmenté de 62,4%, passant de 261 à 424 millions d'euros. Sur la même période, les médicaments conditionnés localement ont vu leur valeur progresser de 26,5%, passant ainsi de 102 à 129 millions d'euros. La nouvelle politique du gouvernement portant sur la promotion de la production nationale commence déjà à donner les résultats escomptés. Le recours systématique aux importations freine finalement la production. L'important, ce n'est pas d'importer massivement des médicaments onéreux, mais de prendre en charge convenablement les problèmes de santé publique en privilégiant la thèse de ''prévenir vaut mieux que guérir'', en agissant notamment sur les causes et les origines des maladies physiologiques et mentales. A. A.