Les chefs d'Etat et les chefs de gouvernement des pays de l'Union pour la Méditéranée se rencontreront à Barcelone en juin 2010 afin de débattre de l'avenir de l'UPM. Les chefs d'Etat et les chefs de gouvernement des pays de l'Union pour la Méditéranée se rencontreront à Barcelone en juin 2010 afin de débattre de l'avenir de l'UPM. Intervenant lundi dernier, lors d'une conférence de l'Institut national des études stratégiques globales organisée à Alger, Cosimo Risi, conseiller diplomatique italien et académicien, a animé un débat autour de la question de la perception italienne du partenariat euro-méditerranéen en présence de l'ambassadeur d'Italie à Alger et de nombreuses personnalités. Attachant une grande importance à l'intégration politique et économique et à la coopération entre les pays européens, notamment ceux de la rive sud de la Méditerranée et les pays de la rive nord, Risi estime que l'avenir des nations de cette région sont astreints de développer un espace de collaboration commun afin de faire face aux problèmes économiques et à ceux de la conjoncture mondiale difficile. Sachant que ces pays du pourtour méditerranéen ont toujours, depuis de très nombreux siècles, coexisté et possédé un destin commun, il devient donc impératif d'accélérer le processus de Barcelone et concrétiser les projets de développement économique contenus dans l'Union pour la Méditerranée (UPM). Indiquant que les chefs d'Etat et les chefs de gouvernement des pays de l'UPM se rencontreront à ,Barcelone en juin 2010 afin de débattre l'avenir de l'UPM, Risi estime que l'essentiel consiste, dans l'immédiat, à penser le format Union européenne et construire des coopérations renforcées entre les pays européens et les pays du sud de la Méditerranée sur l'exemple Europe-Maghreb en axant les efforts sur les questions inhérentes au chômage et à l'immigration au sein de l'UPM. Il s'agit, selon lui d'intensifier les relations multilatérales entre le nord et le sud de la Méditerranée afin d'aider l'UPM. «L'UPM peut bénéficier des ressources et du budget de l'Union européenne ainsi que des prêts de la Banque européenne d'investissement (BEI) sachant que la BEI a des facilités de financements très importantes dans les pays méditerranées, notamment par le biais de la FEMIP (Facilité de financement et de projets de développement en Méditerranée», a-t-il souligné. Il ajoute que «les frais de fonctionnement de l'UPM seront assurés par le budget et les caisses de l'Union européenne et du secteur privé, et pourquoi pas, avec la contribution des pays du Golfe dans la mesure où les pays arabes pourront, à l'avenir, bénéficier de l'élargissement de l'espace de coopération de l'UPM». Risi a précisé : «Nous soutenons l'idée du processus de Barcelone et l'Union pour la Méditerranée, les conséquences sont que les 27 Etats de l'UE deviennent partie intégrante de l'UPM, lequel peut bénéficier des ressources financières de la commission européenne, de l'UE et de la BEI sachant que c'est l'Allemagne qui est le principal financier et bailleur de fonds de l'UE, d'où ses réticences concernant le fameux projet de l'UPM prôné par Sarkozy. En 2008, il y a eu des tentatives entre l'Italie et l'Algérie pour développer le dialogue 5+5 entre les pays des rives sud et nord de la Méditerranée incluant la Lybie, mais sur le plan politique on n'a pas beaucoup gagné avec l'UPM, et en décembre 2008, l'UP se bloque en raison de la protestation de la délégation arabe à propos de l'attitude de l'Europe concernant l'affaire de Ghaza. L'UPM a rencontré les mêmes problèmes que le processus de Barcelone, le processus de paix au Moyen-Orient affecte le processus de Barcelone. A. A. Intervenant lundi dernier, lors d'une conférence de l'Institut national des études stratégiques globales organisée à Alger, Cosimo Risi, conseiller diplomatique italien et académicien, a animé un débat autour de la question de la perception italienne du partenariat euro-méditerranéen en présence de l'ambassadeur d'Italie à Alger et de nombreuses personnalités. Attachant une grande importance à l'intégration politique et économique et à la coopération entre les pays européens, notamment ceux de la rive sud de la Méditerranée et les pays de la rive nord, Risi estime que l'avenir des nations de cette région sont astreints de développer un espace de collaboration commun afin de faire face aux problèmes économiques et à ceux de la conjoncture mondiale difficile. Sachant que ces pays du pourtour méditerranéen ont toujours, depuis de très nombreux siècles, coexisté et possédé un destin commun, il devient donc impératif d'accélérer le processus de Barcelone et concrétiser les projets de développement économique contenus dans l'Union pour la Méditerranée (UPM). Indiquant que les chefs d'Etat et les chefs de gouvernement des pays de l'UPM se rencontreront à ,Barcelone en juin 2010 afin de débattre l'avenir de l'UPM, Risi estime que l'essentiel consiste, dans l'immédiat, à penser le format Union européenne et construire des coopérations renforcées entre les pays européens et les pays du sud de la Méditerranée sur l'exemple Europe-Maghreb en axant les efforts sur les questions inhérentes au chômage et à l'immigration au sein de l'UPM. Il s'agit, selon lui d'intensifier les relations multilatérales entre le nord et le sud de la Méditerranée afin d'aider l'UPM. «L'UPM peut bénéficier des ressources et du budget de l'Union européenne ainsi que des prêts de la Banque européenne d'investissement (BEI) sachant que la BEI a des facilités de financements très importantes dans les pays méditerranées, notamment par le biais de la FEMIP (Facilité de financement et de projets de développement en Méditerranée», a-t-il souligné. Il ajoute que «les frais de fonctionnement de l'UPM seront assurés par le budget et les caisses de l'Union européenne et du secteur privé, et pourquoi pas, avec la contribution des pays du Golfe dans la mesure où les pays arabes pourront, à l'avenir, bénéficier de l'élargissement de l'espace de coopération de l'UPM». Risi a précisé : «Nous soutenons l'idée du processus de Barcelone et l'Union pour la Méditerranée, les conséquences sont que les 27 Etats de l'UE deviennent partie intégrante de l'UPM, lequel peut bénéficier des ressources financières de la commission européenne, de l'UE et de la BEI sachant que c'est l'Allemagne qui est le principal financier et bailleur de fonds de l'UE, d'où ses réticences concernant le fameux projet de l'UPM prôné par Sarkozy. En 2008, il y a eu des tentatives entre l'Italie et l'Algérie pour développer le dialogue 5+5 entre les pays des rives sud et nord de la Méditerranée incluant la Lybie, mais sur le plan politique on n'a pas beaucoup gagné avec l'UPM, et en décembre 2008, l'UP se bloque en raison de la protestation de la délégation arabe à propos de l'attitude de l'Europe concernant l'affaire de Ghaza. L'UPM a rencontré les mêmes problèmes que le processus de Barcelone, le processus de paix au Moyen-Orient affecte le processus de Barcelone. A. A.