Photo : S. Zoheir Synthèse de Salah Benreguia La rencontre, tenue hier à Alger entre le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci et le secrétaire d'Etat espagnol aux Affaires étrangères et à la Coopération, M. Angel Lossada, a été l'occasion d'aborder la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union pour la Méditerranée (UPM) qui devrait intervenir, selon Medelci, à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine. A l'issue de cet entretien, le chef de la diplomatie algérienne a, dans une déclaration à la presse, fait savoir que cette «réunion devrait permettre aux ministres des Affaires étrangères de se mettre d'accord sur un certain nombre de modalités de fonctionnement de L'UPM». Ainsi, Mourad Medelci, qui qualifie cette entrevue avec Angel Lossada d'«importante», a indiqué que «les deux parties ont mis l'ensemble des questions sur la table afin que chacune d'elles ait des réponses claires à Marseille». Les questions abordées, entre autres, sont celles relatives au «choix du siège de l'UPM et au cadre organisationnel de son secrétariat général», ajoute la même source. «Nous avons eu la possibilité de constater la volonté mutuelle pour un accord conjoint à même d'approfondir les relations bilatérales», a expliqué le ministre des Affaires étrangères pour qui l'heure est actuellement à l'«évaluation» des relations entre les deux pays, mais aussi pour «les inscrire dans un processus d'élargissement et de consolidation». Et pour cause, soutient Medelci, il s'agit d'«un processus plus dynamique encore». De son côté, le secrétaire d'Etat espagnol aux Affaires étrangères, M. Lossada, a constaté la «volonté mutuelle pour un accord conjoint à même d'approfondir les relations entre les deux pays», avant d'ajouter au passage qu'il «s'agit pour nous d'avancer dans nos relations qui sont déjà très riches». Rappelant ici à Alger que l'Espagne a présenté la candidature de la ville de Barcelone pour abriter le siège du secrétariat général de l'UPM, la même source a précisé plus loin qu'il s'agit d'«une proposition du président du gouvernement espagnol lors du sommet de l'UPM à Paris». «Nous tenons beaucoup à cette candidature mais nous voulons surtout que ce soit un choix de consensus, c'est-à-dire que cette candidature reçoive l'appui de tous les partenaires», a-t-il déclaré. «Les pays du sud de la Méditerranée, dont l'Algérie, sont conscients de l'importance de Barcelone qui est le symbole du commencement du processus», a ajouté M. Lossada.