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Abbas réitère l'exigence d'un gel total de la colonisation avant toutes discussions Alors que les Etats-Unis rappellent leurs liens indestructibles avec Israel
La décision du gouvernement israélien concernant la construction de 1.600 logements à Al-Qods-est lancée en pleine visite en Israël du vice-président américain Joe Biden, n'a pas seulement provoqué le retrait immédiat des Palestiniens des pourparlers indirects. La décision du gouvernement israélien concernant la construction de 1.600 logements à Al-Qods-est lancée en pleine visite en Israël du vice-président américain Joe Biden, n'a pas seulement provoqué le retrait immédiat des Palestiniens des pourparlers indirects. Arraché la semaine dernière, l'accord palestinien à ces négociations dites de proximité, vole en éclats au grand dam de Washington qui a consacré des mois d'efforts pour relancer les négociations israélo-palestinien dans l'impasse depuis l'agression israelienne contre Gaza l'hiver dernier. Cette décision comprise pour ce qu'elle est, une enième provocation pour les Palestiniens et une humiliation pour les Américains, a également suscité une crise diplomatique avec les Etats-Unis, le plus proche allié d'Israël. Cependant, la réaction inaccoutumée et assez vive de Washington s'estompe quelques jours à peine à cet affront. Mardi, et après avoir fait l'impasse sur la déclaration en pleine crise de Netayahu de continuer la colonisation dans les territoires palestiniens occupés, les Etats-Unis se sont ressaisi en soulignant leurs liens "indestructibles" avec Israël. Evitant toute escalade verbale, aussi bien le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton ont employé le terme "indestructible" pour qualifier les relations américano-israéliens mis à l'épreuve ces derniers jours. M. Gibbs a reconnu qu'il existait actuellement des "différends" entre les deux alliés, mais qui "ne détruisent pas les liens indestructibles que nous entretenons avec le gouvernement israélien et les Israéliens au sujet de leur sécurité". Tous les deux ont également réclamé "le plein engagement des Israéliens et des Palestiniens" envers le processus de paix et réitéré le souhait de l'administration Obama de voir émerger une solution à deux Etats. Minimisant manifestement la crise avrc Israël, M. Gibbs avait ajouté que "ce qui complique cela (le processus de paix, NDLR), de quelque côté que ce soit, nous le condamnons. De quelque côté que ce soit", avait il insisté. "Nous verrons ce que nous réservent les jours à venir", s'est borné à déclarer M. Clinton laissant entendre que Washington attend de Netanyahu une réponse formelle israelienne aux reproches américains condernant l'annonce de nouvelles constructions à Al-Qods-est. Une telle "réponse formelle" pourrait intervenir mercredi sous la forme d'une conversation téléphonique entre Mme Clinton et M. Netanyahu. A l'issue d'un entretien avec son homologue irlandais, la chef de la diplomatie américaine avait déclaré : "Nous sommes engagés dans des consultations très actives avec les Israéliens sur les mesures (à prendre) pour manifester leur engagement envers le processus de paix". De plus, pour le même objectif, les Etats-Unis ont annoncé, après les Israéliens, que la visite initialement prévue mardi de l'émissaire américain George Mitchell dans la région "pour entamer le dialogue indirect" n'aurait pas lieu avant la réunion du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE et ONU) prévue à Moscou ce 19 mars. Une réunion compromise Washington attendrait-il un changement d'attitude du gouvernement israélien, à trois jours de cette réunion ? Par ailleurs, le général David Petraeus, chef des forces armées américaines au Moyen-Orient et en Asie centrale a déclaré mardi que les tensions israélo-palestiniennes sapent les intérêts stratégiques des Etats-Unis dans la région. "L'hostilité persistante entre Israël et certains de ses voisins restreint notre capacité à avancer nos intérêts dans notre zone de responsabilité", a-t-il estimé dans une déclaration écrite adressée à la Commission des forces armées du Sénat américain. "Les tensions israélo-palestiniennes aboutissent souvent à des violences et des confrontations armées à grande échelle" et "ce conflit nourrit un sentiment anti-américain, qui s'appuie sur la perception selon laquelle les Etats-Unis favorisent Israël", a-t-il poursuivi. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réitéré hier son exigence d'un gel complet de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens avant de prendre part à des négociations indirectes avec Israël. "Nous n'avons pas de conditions préalable mais nous demandons l'application des obligations (de chaque partie) pour participer aux négociations indirectes", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en visite dans les territoires occupés. Le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat, a annulé une visite à Moscou pour rencontrer les membres du Quartette, « (…) en raison de la situation dangereuse provoquée par l'escalade israélienne dans les Territoires palestiniens", a-t-il expliqué. M. Erakat a précisé avoir rencontré mardi les représentants du Quartette auprès de l'Autorité palestinienne et leur avoir remis des lettres du président palestinien Mahmoud Abbas accompagnées de cartes et de documents illustrant les destructions causées par Israël au processus de paix par sa politique de colonisation. Ces lettres comportent les conditions palestiniennes pour des négociation. La réunion du Quartette pour le Proche-Orient devait symboliser le soutien international à un processus de paix enfin relancé. En pleine crise autour de constructions juives à Jérusalem, elle pourrait aboutir à accentuer la pression sur Israël selon des observateurs. Le Quartette a condamné la semaine dernière les nouvelles constructions Israéliennes. L'accord de principe sapé Catherine Ashton, la haute représentante de l'UE, et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, arriveront à Moscou après avoir effectué à Gaza une visite exceptionnelle afin d'y constater de visu la situation humanitaire. M. Ban s'est aussi dit "gravement préoccupé par la situation à Gaza". "La politique israélienne de blocus a pour effet de détruire l'espoir - l'espoir d'une vie meilleure pour tous, l'espoir d'un renouveau après la destruction et la douleur du récent conflit". Alors que M. Ban a réitéré "sans ambiguïté" que "les colonies de peuplement israéliennes sont illégales au regard du droit international", Mme Ashton vient d'accuser Israël de "mettre en danger et saper l'accord de principe en vue d'entamer des pourparlers indirects". Dans ce climat de vives tensions politico-religieuses et de crise diplomatique, le Hamas a renouvelé hier son appel à une Intifada pour défendre Al-Qods et lutter contre sa "judaïsation" par Israël, au lendemain des violents heurts dans le secteur oriental de la ville. "Nous considérons que l'Intifada face à l'occupant israélien est une obligation fondamentale pour mettre fin à son mépris envers le peuple palestinien et ses lieux saints", a affirmé le gouvernement du Hamas dans un communiqué A Gaza, des milliers de personnes avaient participé mardi à une "journée de colère" à l'appel du Hamas. N. S. Arraché la semaine dernière, l'accord palestinien à ces négociations dites de proximité, vole en éclats au grand dam de Washington qui a consacré des mois d'efforts pour relancer les négociations israélo-palestinien dans l'impasse depuis l'agression israelienne contre Gaza l'hiver dernier. Cette décision comprise pour ce qu'elle est, une enième provocation pour les Palestiniens et une humiliation pour les Américains, a également suscité une crise diplomatique avec les Etats-Unis, le plus proche allié d'Israël. Cependant, la réaction inaccoutumée et assez vive de Washington s'estompe quelques jours à peine à cet affront. Mardi, et après avoir fait l'impasse sur la déclaration en pleine crise de Netayahu de continuer la colonisation dans les territoires palestiniens occupés, les Etats-Unis se sont ressaisi en soulignant leurs liens "indestructibles" avec Israël. Evitant toute escalade verbale, aussi bien le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton ont employé le terme "indestructible" pour qualifier les relations américano-israéliens mis à l'épreuve ces derniers jours. M. Gibbs a reconnu qu'il existait actuellement des "différends" entre les deux alliés, mais qui "ne détruisent pas les liens indestructibles que nous entretenons avec le gouvernement israélien et les Israéliens au sujet de leur sécurité". Tous les deux ont également réclamé "le plein engagement des Israéliens et des Palestiniens" envers le processus de paix et réitéré le souhait de l'administration Obama de voir émerger une solution à deux Etats. Minimisant manifestement la crise avrc Israël, M. Gibbs avait ajouté que "ce qui complique cela (le processus de paix, NDLR), de quelque côté que ce soit, nous le condamnons. De quelque côté que ce soit", avait il insisté. "Nous verrons ce que nous réservent les jours à venir", s'est borné à déclarer M. Clinton laissant entendre que Washington attend de Netanyahu une réponse formelle israelienne aux reproches américains condernant l'annonce de nouvelles constructions à Al-Qods-est. Une telle "réponse formelle" pourrait intervenir mercredi sous la forme d'une conversation téléphonique entre Mme Clinton et M. Netanyahu. A l'issue d'un entretien avec son homologue irlandais, la chef de la diplomatie américaine avait déclaré : "Nous sommes engagés dans des consultations très actives avec les Israéliens sur les mesures (à prendre) pour manifester leur engagement envers le processus de paix". De plus, pour le même objectif, les Etats-Unis ont annoncé, après les Israéliens, que la visite initialement prévue mardi de l'émissaire américain George Mitchell dans la région "pour entamer le dialogue indirect" n'aurait pas lieu avant la réunion du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE et ONU) prévue à Moscou ce 19 mars. Une réunion compromise Washington attendrait-il un changement d'attitude du gouvernement israélien, à trois jours de cette réunion ? Par ailleurs, le général David Petraeus, chef des forces armées américaines au Moyen-Orient et en Asie centrale a déclaré mardi que les tensions israélo-palestiniennes sapent les intérêts stratégiques des Etats-Unis dans la région. "L'hostilité persistante entre Israël et certains de ses voisins restreint notre capacité à avancer nos intérêts dans notre zone de responsabilité", a-t-il estimé dans une déclaration écrite adressée à la Commission des forces armées du Sénat américain. "Les tensions israélo-palestiniennes aboutissent souvent à des violences et des confrontations armées à grande échelle" et "ce conflit nourrit un sentiment anti-américain, qui s'appuie sur la perception selon laquelle les Etats-Unis favorisent Israël", a-t-il poursuivi. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réitéré hier son exigence d'un gel complet de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens avant de prendre part à des négociations indirectes avec Israël. "Nous n'avons pas de conditions préalable mais nous demandons l'application des obligations (de chaque partie) pour participer aux négociations indirectes", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en visite dans les territoires occupés. Le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat, a annulé une visite à Moscou pour rencontrer les membres du Quartette, « (…) en raison de la situation dangereuse provoquée par l'escalade israélienne dans les Territoires palestiniens", a-t-il expliqué. M. Erakat a précisé avoir rencontré mardi les représentants du Quartette auprès de l'Autorité palestinienne et leur avoir remis des lettres du président palestinien Mahmoud Abbas accompagnées de cartes et de documents illustrant les destructions causées par Israël au processus de paix par sa politique de colonisation. Ces lettres comportent les conditions palestiniennes pour des négociation. La réunion du Quartette pour le Proche-Orient devait symboliser le soutien international à un processus de paix enfin relancé. En pleine crise autour de constructions juives à Jérusalem, elle pourrait aboutir à accentuer la pression sur Israël selon des observateurs. Le Quartette a condamné la semaine dernière les nouvelles constructions Israéliennes. L'accord de principe sapé Catherine Ashton, la haute représentante de l'UE, et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, arriveront à Moscou après avoir effectué à Gaza une visite exceptionnelle afin d'y constater de visu la situation humanitaire. M. Ban s'est aussi dit "gravement préoccupé par la situation à Gaza". "La politique israélienne de blocus a pour effet de détruire l'espoir - l'espoir d'une vie meilleure pour tous, l'espoir d'un renouveau après la destruction et la douleur du récent conflit". Alors que M. Ban a réitéré "sans ambiguïté" que "les colonies de peuplement israéliennes sont illégales au regard du droit international", Mme Ashton vient d'accuser Israël de "mettre en danger et saper l'accord de principe en vue d'entamer des pourparlers indirects". Dans ce climat de vives tensions politico-religieuses et de crise diplomatique, le Hamas a renouvelé hier son appel à une Intifada pour défendre Al-Qods et lutter contre sa "judaïsation" par Israël, au lendemain des violents heurts dans le secteur oriental de la ville. "Nous considérons que l'Intifada face à l'occupant israélien est une obligation fondamentale pour mettre fin à son mépris envers le peuple palestinien et ses lieux saints", a affirmé le gouvernement du Hamas dans un communiqué A Gaza, des milliers de personnes avaient participé mardi à une "journée de colère" à l'appel du Hamas. N. S.