Les participants à la conférence ministérielle de coordination des pays de la région sahélo-saharienne qui s'est tenue mardi à Alger ont réaffirmé leur engagement à respecter et mettre en œuvre les conventions et lois relatives à la lutte antiterroriste. Les participants à la conférence ministérielle de coordination des pays de la région sahélo-saharienne qui s'est tenue mardi à Alger ont réaffirmé leur engagement à respecter et mettre en œuvre les conventions et lois relatives à la lutte antiterroriste. En effet, Abdelkader Messahel qui été jeudi l'invité d'une émission de la Radio nationale, est longuement revenu sur cette rencontre qui a regroupé les représentants de l'Algérie, du Burkina Fasso, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad et à l'issue de laquelle les participants ont exprimé leur condamnation du terrorisme et leur détermination à le combattre. «Il y a des garanties au niveau bilatéral et continental pour que soient respectées et mises en œuvre les conventions et lois relatives à la lutte antiterroriste», explique le ministre. D'ailleurs, poursuit-il, «il y avait des garanties pour que tous les pays s'engagent dans la lutte antiterroriste et qu'ils respectent intégralement les conventions bilatérales». «Il y a une réelle volonté politique pour ce faire», a-t-il précisé. A ce propos, le ministre s'est félicité de la contribution de l'Agérie à la mise en place du cadre juridique de la lutte antiterroriste, dont la résolution 1904 (2009), adoptée par le Conseil de sécurité de l'Onu, le 17 décembre 2009, criminalisant le versement de rançons aux terroristes. «Les pays ont l'obligation de respecter les lois onusiennes sur la lutte antiterroriste notamment ceux qui enregistrent des prises d'otages sur leur territoire, comme le Mali», a insisté M.Messahel. Ainsi, «même les pays d'origine des otages doivent aussi respecter ces lois et les appliquer». Les sept pays du Sahel ont également, poursuit le ministre, réaffirmé leur détermination à «relancer la coopération, à travers la mise en place d'un plan de lutte contre le terrorisme et la criminalité, ajoutant qu'ils ont convenu de tenir deux réunions à Alger à partir du mois d'avril, la première au niveau des responsables chargés de la lutte antiterroriste, la seconde au niveau des chefs d'état-major des armées». Cette réunion a été aussi l'occasion d'évoquer les défis du développement, notamment, dans les zones frontalières, soulignant «l'existence de programmes de développement pour améliorer le niveau de vie des populations». «Outre la lutte antiterroriste, l'Algérie oeuvre à la réalisation de programmes de développement au profit des populations de ces régions et nous avons donc réaffirmé la disposition de l'Algérie et son engagement à financer le forage de puits et la réalisation de centres de formation professionnelle et de structures sanitaires, notamment, au nord du Mali, au Niger et au Tchad.», précise M. Messahel. A une question sur les déclarations des Etats-Unis et de la France en faveur de la conférence des Etats sahélo-sahariens, le membre du gouvernement s'est fait clair: «les positions de ces deux pays affirment la responsabilité des Etats voisins à résoudre les problèmes et lutter contre ce fléau». Il est impératif, selon l'invité de la Radio algérienne, de faire «la distinction entre l'ingérence étrangère et l'aide». «Les Etats du Sud ont besoin d'aide dans leur lutte contre le terrorisme notamment en matière de formation, d'équipement et d'échange d'informations, outre l'aide economique qui doit se faire dans le cadre de programmes et dans ce qui a été convenu entre les pays du voisinage», explique-t-il. Par ailleurs, M. Messahel est revenu sur le rôle joué par l'Algérie et le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le règlement de plusieurs conflits en Afrique et l'apport financier de l'Algérie dans le cadre de l'Union africaine (UA) et le Conseil de sécurité et de paix de l'UA. L. B. En effet, Abdelkader Messahel qui été jeudi l'invité d'une émission de la Radio nationale, est longuement revenu sur cette rencontre qui a regroupé les représentants de l'Algérie, du Burkina Fasso, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad et à l'issue de laquelle les participants ont exprimé leur condamnation du terrorisme et leur détermination à le combattre. «Il y a des garanties au niveau bilatéral et continental pour que soient respectées et mises en œuvre les conventions et lois relatives à la lutte antiterroriste», explique le ministre. D'ailleurs, poursuit-il, «il y avait des garanties pour que tous les pays s'engagent dans la lutte antiterroriste et qu'ils respectent intégralement les conventions bilatérales». «Il y a une réelle volonté politique pour ce faire», a-t-il précisé. A ce propos, le ministre s'est félicité de la contribution de l'Agérie à la mise en place du cadre juridique de la lutte antiterroriste, dont la résolution 1904 (2009), adoptée par le Conseil de sécurité de l'Onu, le 17 décembre 2009, criminalisant le versement de rançons aux terroristes. «Les pays ont l'obligation de respecter les lois onusiennes sur la lutte antiterroriste notamment ceux qui enregistrent des prises d'otages sur leur territoire, comme le Mali», a insisté M.Messahel. Ainsi, «même les pays d'origine des otages doivent aussi respecter ces lois et les appliquer». Les sept pays du Sahel ont également, poursuit le ministre, réaffirmé leur détermination à «relancer la coopération, à travers la mise en place d'un plan de lutte contre le terrorisme et la criminalité, ajoutant qu'ils ont convenu de tenir deux réunions à Alger à partir du mois d'avril, la première au niveau des responsables chargés de la lutte antiterroriste, la seconde au niveau des chefs d'état-major des armées». Cette réunion a été aussi l'occasion d'évoquer les défis du développement, notamment, dans les zones frontalières, soulignant «l'existence de programmes de développement pour améliorer le niveau de vie des populations». «Outre la lutte antiterroriste, l'Algérie oeuvre à la réalisation de programmes de développement au profit des populations de ces régions et nous avons donc réaffirmé la disposition de l'Algérie et son engagement à financer le forage de puits et la réalisation de centres de formation professionnelle et de structures sanitaires, notamment, au nord du Mali, au Niger et au Tchad.», précise M. Messahel. A une question sur les déclarations des Etats-Unis et de la France en faveur de la conférence des Etats sahélo-sahariens, le membre du gouvernement s'est fait clair: «les positions de ces deux pays affirment la responsabilité des Etats voisins à résoudre les problèmes et lutter contre ce fléau». Il est impératif, selon l'invité de la Radio algérienne, de faire «la distinction entre l'ingérence étrangère et l'aide». «Les Etats du Sud ont besoin d'aide dans leur lutte contre le terrorisme notamment en matière de formation, d'équipement et d'échange d'informations, outre l'aide economique qui doit se faire dans le cadre de programmes et dans ce qui a été convenu entre les pays du voisinage», explique-t-il. Par ailleurs, M. Messahel est revenu sur le rôle joué par l'Algérie et le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le règlement de plusieurs conflits en Afrique et l'apport financier de l'Algérie dans le cadre de l'Union africaine (UA) et le Conseil de sécurité et de paix de l'UA. L. B.