Les habitants de la commune d'Afir, située à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Boumerdès, font face, depuis des années, à d'inextricables problèmes. En effet, leur localité peine à sortir de l'isolement et du sous-développement qui l'affecte depuis des années. Les 14 mille âmes qui y habitent se sentent laissés-pour-compte. Les habitants de la commune d'Afir, située à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Boumerdès, font face, depuis des années, à d'inextricables problèmes. En effet, leur localité peine à sortir de l'isolement et du sous-développement qui l'affecte depuis des années. Les 14 mille âmes qui y habitent se sentent laissés-pour-compte. Cette localité à vocation agricole compte, à elle seule, vingt-quatre villages et hameaux, meublés par une léthargie sans précédent. Les budgets alloués dans les différents plans, notamment les PCD, ne suffisent pas à redorer son blason. Ils ne répondent, de ce fait, plus aux besoins et exigences de la population. Le budget des PCD alloué récemment ne dépasse pas les 50 millions de dinars. Une somme, faut-t-il le dire, insuffisante pour amorcer le développement de la localité. Afir ne tient son existence qu'aux différentes aides octroyées par l'Etat. Les habitants de cette agglomération réclament une meilleure couverture sanitaire. La maternité de la polyclinique du chef-lieu n'est toujours pas opérationnelle. Pour accoucher, les femmes enceintes sont contraintes de parcourir une distance de 30 km pour aller à l'hôpital de Dellys. Outre cela, l'on ne compte que trois salles de soins éparpillés à travers la commune. Le déficit en personnel médical est légion. En matière d'infrastructures de l'éducation, ladite localité compte neuf écoles primaires et un seul CEM. L'on déplore l'existence d'une seule cantine scolaire au niveau de l'établissement primaire de chef-lieu. Dans les écoles primaires des villages Boumati et Tadjnant, les élèves prennent des repas froids. Au niveau de CEM du village Azaghar, une cantine scolaire avait été réalisée et qui devrait ouvrir ses portes au mois d'octobre dernier, est toujours fermée. Par conséquence, les collégiens dudit établissement avaient manifesté leur colère en boycottant les cours durant deux jours pour réclamer l'ouverture de la cantine scolaire. Par ailleurs, l'inexistence d'un lycée à Afir pénalise durement les élèves qui sont scolarisés à Dellys. Ils parcourent de longues distances pour rejoindre les bancs du lycée et ce, en raison de l'absence de transport scolaire. Au chapitre d'infrastructures de jeunes et de loisirs, cette agglomération de la Kabylie maritime accuse un énorme retard. Elle ne dispose toujours pas d'une maison de jeunes. La frange juvénile semble délaissée et abandonnée. Les jeunes ne trouvant que les cafétérias pour meubler leur temps. En conséquence, les jeunes délaissés sont devenus des cibles et otages de différents maux sociaux. En sus de ces manques, ladite localité n'est toujours pas dotée d'une bibliothèque communale. C'est la léthargie absolue. La population est en hibernation chronique. Sur un autre volet, les voies de communication sont dans un état de délabrement avancé. Ajoutons que la RN 24 et la RN 71, deux voies importantes qui traversent la commune et desservent plus de cinq villages, sont, suite aux inondations de 2008, en état d'abandon et plusieurs endroits avaient connu des glissements de terrain. Enfin, les agriculteurs de la région ne cessent, depuis des années, de réclamer un marché à Afir. Les commerçants, ne trouvant aucun lieu pour la vente de leurs produits, étalent leurs marchandises anarchiquement dans divers endroits de la ville. T. O. Cette localité à vocation agricole compte, à elle seule, vingt-quatre villages et hameaux, meublés par une léthargie sans précédent. Les budgets alloués dans les différents plans, notamment les PCD, ne suffisent pas à redorer son blason. Ils ne répondent, de ce fait, plus aux besoins et exigences de la population. Le budget des PCD alloué récemment ne dépasse pas les 50 millions de dinars. Une somme, faut-t-il le dire, insuffisante pour amorcer le développement de la localité. Afir ne tient son existence qu'aux différentes aides octroyées par l'Etat. Les habitants de cette agglomération réclament une meilleure couverture sanitaire. La maternité de la polyclinique du chef-lieu n'est toujours pas opérationnelle. Pour accoucher, les femmes enceintes sont contraintes de parcourir une distance de 30 km pour aller à l'hôpital de Dellys. Outre cela, l'on ne compte que trois salles de soins éparpillés à travers la commune. Le déficit en personnel médical est légion. En matière d'infrastructures de l'éducation, ladite localité compte neuf écoles primaires et un seul CEM. L'on déplore l'existence d'une seule cantine scolaire au niveau de l'établissement primaire de chef-lieu. Dans les écoles primaires des villages Boumati et Tadjnant, les élèves prennent des repas froids. Au niveau de CEM du village Azaghar, une cantine scolaire avait été réalisée et qui devrait ouvrir ses portes au mois d'octobre dernier, est toujours fermée. Par conséquence, les collégiens dudit établissement avaient manifesté leur colère en boycottant les cours durant deux jours pour réclamer l'ouverture de la cantine scolaire. Par ailleurs, l'inexistence d'un lycée à Afir pénalise durement les élèves qui sont scolarisés à Dellys. Ils parcourent de longues distances pour rejoindre les bancs du lycée et ce, en raison de l'absence de transport scolaire. Au chapitre d'infrastructures de jeunes et de loisirs, cette agglomération de la Kabylie maritime accuse un énorme retard. Elle ne dispose toujours pas d'une maison de jeunes. La frange juvénile semble délaissée et abandonnée. Les jeunes ne trouvant que les cafétérias pour meubler leur temps. En conséquence, les jeunes délaissés sont devenus des cibles et otages de différents maux sociaux. En sus de ces manques, ladite localité n'est toujours pas dotée d'une bibliothèque communale. C'est la léthargie absolue. La population est en hibernation chronique. Sur un autre volet, les voies de communication sont dans un état de délabrement avancé. Ajoutons que la RN 24 et la RN 71, deux voies importantes qui traversent la commune et desservent plus de cinq villages, sont, suite aux inondations de 2008, en état d'abandon et plusieurs endroits avaient connu des glissements de terrain. Enfin, les agriculteurs de la région ne cessent, depuis des années, de réclamer un marché à Afir. Les commerçants, ne trouvant aucun lieu pour la vente de leurs produits, étalent leurs marchandises anarchiquement dans divers endroits de la ville. T. O.