Le second Forum international de soutien à la femme et à la résistance sahraouies s'est clôturé hier. Ce forum, tenu d'abord à Alger les 20 et 21 mars, s'est poursuivi dans les campements de réfugiés sahraouis, à Tindouf. Le second Forum international de soutien à la femme et à la résistance sahraouies s'est clôturé hier. Ce forum, tenu d'abord à Alger les 20 et 21 mars, s'est poursuivi dans les campements de réfugiés sahraouis, à Tindouf. C'est donc dans le camp du 27-février que se sont regroupées l'ensemble des délégations participantes. Ces dernières sont venues du monde entier, notamment, d'Europe, d'Amérique latine, d'Amérique du nord et d'Afrique. Durant la rencontre, les délégations ont fait part de leur soutien à la cause et aux revendications de la population sahraouie. Dans un communiqué, les participantes ont dénoncé les souffrances de la femme et du peuple sahraouis, principalement dans les territoires occupés et le sud du maroc. Les violations des droits de l'Homme, la répression ainsi que les violences physiques, notamment sur la femme militante sahraouie dans les territoires occupés, ont également été dénoncés. Le quotidien de la femme sahraouie dans la partie occupée par le maroc est fait d'agressions physiques sauvages, de kidnappings, d'arrestations, de viols et autres atteintes à la dignité humaine, selon les témoignages. Les délégations ont, dans une déclaration commune, demandé aux autorités marocaines de lever l'embargo imposé sur les territoires occupés, les appelant à autoriser l'accès aux observateurs et journalistes libres «pour qu'ils puissent prendre attache avec la population et militants des droits de l'Homme des lieux ». Par ailleurs, les délégations ont exprimé leur inquiétude face à la dégradation des conditions de vie de la femme dans les campements à Tindouf. La rencontre a été l'occasion pour les participantes, venues pour la première fois pour la plupart, de s'enquérir de la situation réelle des réfugiés sahraouis dans les campements de Tindouf, ainsi que celle de la femme en particulier. Durant la conférence, les témoignages des militantes sahraouie venues des territoires occupés, a suscité l'émotion de l'ensemble des participantes, auxquelles la présence dans les camps a permis de partager, l'espace de deux jours, le quotidien de ce peuple exilé. La femme de Nelson Madella, elle aussi présente, a affirmé son soutien à la cause sahraouie. Dans ce contexte, Mme Willie Mandella, a fait part de sa décision de prendre une délégation de femmes sahraouies, pour participer à des rencontres et séminaires en Europe et aux USA, en vue de sensibiliser la communauté internationale sur la légitimité et la noblesse de la cause défendue par le peuple sahraoui. Une importante délégation de l'Union nationale des femmes algériennes, composée de 40 femmes, s'est également rendue dans les campements. Ont également été présents au forum, des représentants de l'Armée de libération sahraouie, des autorités locales, et autres hauts responsables sahraouis. L'événement a été marqué par la présence de la délégation venue des territoires occupés. Celle-ci, composée de 12 personnes, a été conduite par Sidi M'hamed Dadéche, le plus ancien prisonnier sahraoui qui a passé 25 ans de sa vie dans les geôles marocaines. La présence de la militante Soltana Khaya, torturée par les autorités marocaines, a également marqué cette rencontre. M. B. C'est donc dans le camp du 27-février que se sont regroupées l'ensemble des délégations participantes. Ces dernières sont venues du monde entier, notamment, d'Europe, d'Amérique latine, d'Amérique du nord et d'Afrique. Durant la rencontre, les délégations ont fait part de leur soutien à la cause et aux revendications de la population sahraouie. Dans un communiqué, les participantes ont dénoncé les souffrances de la femme et du peuple sahraouis, principalement dans les territoires occupés et le sud du maroc. Les violations des droits de l'Homme, la répression ainsi que les violences physiques, notamment sur la femme militante sahraouie dans les territoires occupés, ont également été dénoncés. Le quotidien de la femme sahraouie dans la partie occupée par le maroc est fait d'agressions physiques sauvages, de kidnappings, d'arrestations, de viols et autres atteintes à la dignité humaine, selon les témoignages. Les délégations ont, dans une déclaration commune, demandé aux autorités marocaines de lever l'embargo imposé sur les territoires occupés, les appelant à autoriser l'accès aux observateurs et journalistes libres «pour qu'ils puissent prendre attache avec la population et militants des droits de l'Homme des lieux ». Par ailleurs, les délégations ont exprimé leur inquiétude face à la dégradation des conditions de vie de la femme dans les campements à Tindouf. La rencontre a été l'occasion pour les participantes, venues pour la première fois pour la plupart, de s'enquérir de la situation réelle des réfugiés sahraouis dans les campements de Tindouf, ainsi que celle de la femme en particulier. Durant la conférence, les témoignages des militantes sahraouie venues des territoires occupés, a suscité l'émotion de l'ensemble des participantes, auxquelles la présence dans les camps a permis de partager, l'espace de deux jours, le quotidien de ce peuple exilé. La femme de Nelson Madella, elle aussi présente, a affirmé son soutien à la cause sahraouie. Dans ce contexte, Mme Willie Mandella, a fait part de sa décision de prendre une délégation de femmes sahraouies, pour participer à des rencontres et séminaires en Europe et aux USA, en vue de sensibiliser la communauté internationale sur la légitimité et la noblesse de la cause défendue par le peuple sahraoui. Une importante délégation de l'Union nationale des femmes algériennes, composée de 40 femmes, s'est également rendue dans les campements. Ont également été présents au forum, des représentants de l'Armée de libération sahraouie, des autorités locales, et autres hauts responsables sahraouis. L'événement a été marqué par la présence de la délégation venue des territoires occupés. Celle-ci, composée de 12 personnes, a été conduite par Sidi M'hamed Dadéche, le plus ancien prisonnier sahraoui qui a passé 25 ans de sa vie dans les geôles marocaines. La présence de la militante Soltana Khaya, torturée par les autorités marocaines, a également marqué cette rencontre. M. B.