L'autorité palestinienne a réagi, hier, aux déclarations du Premier ministre israélien devant le Congrès annuel de l'American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), principal et très influent lobby pro-israélien aux Etats-Unis à Washington. L'autorité palestinienne a réagi, hier, aux déclarations du Premier ministre israélien devant le Congrès annuel de l'American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), principal et très influent lobby pro-israélien aux Etats-Unis à Washington. «Jérusalem n'est pas une colonie. C'est notre capitale", a dit M. Netanyahu. C'est donc un niet clair aux demandes palestiniennes et internationales de geler la colonisation à Al-Qods-est annexée par Israël. Ce refus d'exclure tout gel de la colonisation juive dans le secteur oriental de la Ville sainte, à majorité arabe et annexée par Israël en juin 1967, intervient à peine 15 jours après le coup de froid diplomatique entre Israel et son principal allié née de l'annonce en pleine visite du vice-président américain, Joe Biden, en Israël, de la construction de 1.600 logement dans cette ville. "Les déclarations de M. Netanyahu prouvent qu'il ne veut pas revenir à des négociations sérieuses. Elles sont incompatibles avec la loi internationale qui considère Jérusalem comme la capitale de deux Etats", a souligné M. Abou Roudeina. "Ce que Netanyahu a dit n'aide pas les efforts des Américains et ne servira pas les tentatives de l'administration (Obama) de ramener les deux parties à la tables des négociations indirectes", a déclaré le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina, à Ramallah (Cisjordanie). "Les politiques de M. Netanyahu et les actions de son gouvernement finiront par conduire à la destruction de toutes les occasions disponibles pour le succès des négociations et un processus de paix sérieux", a-t-il ajouté. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a tenu à réaffirmer devant l'AIPAC l'alliance «indestructible» de son pays envers Israël. "Je vous assure que (...) pour le président Obama et moi-même, et pour ce gouvernement tout entier, notre engagement en faveur de la sécurité d'Israël est solide comme le roc, sans faille, fiable et pour toujours". Les constructions israéliennes à Al-Qods-est et en Cisjordanie nuisent au climat de confiance, au dialogue de paix et au rôle de médiation des Etats-Unis, insistait elle pourtant lundi au premier jour de la visite à Washington du Premier ministre israélien, en appelant Israël à faire des choix "difficiles mais nécessaires" pour une solution au Proche-Orient. , La Ligue arabe a appelé de son coté la communauté internationale et le Quartette pour le Proche-Orient, à intervenir pour mettre fin à l'escalade israélienne délibérée visant à faire avorter les efforts consentis pour dynamiser le processus de paix. Elle a dénoncé l'escalade des crimes israéliens en Cisjordanie, notamment l'assassinat durant les récents évènements survenus dans la ville de Naplouse, de quatre citoyens palestiniens dont deux enfants. La Haute représentante de la politique extérieures de l'Union européenne Catherine Ashton a fermement condamné lundi à Bruxelles ces meurtres et exigé des enquêtes sur leurs circonstances. Pour sauver les discussions indirectes avec les Palestiniens, l'administration Obama aurait demandé aux israéliens, à la fois un renoncement au programme de 1.600 logements à l'origine de la crise israelo-américaine et du regain de violence en Cisjordanie et à Al-Qods-est. Les "mesures de confiance" préconisées pour le président de l'Autorité palestinienne d'accepter l'ouverture de pourparlers, sous l'égide de George Mitchell, émissaire américain pour le Proche-Orient concerneraient la libération de plusieurs centaines de prisonniers du Fatah (parti qui contrôle l'Autorité palestinienne), un allégement du blocus de Gaza et, en Cisjordanie, la suppression de barrages, voire l'extension des zones sous contrôle palestinien. Et enfin, les négociations indirectes devraient aborder les principaux contentieux (frontières, statut de Jérusalem, réfugiés, sécurité), sans s'enliser dans des questions de procédure. Selon la presse israélienne, sous la pression américaine,M. Nétanyahou aurait cédé du terrain sur ces sujets sans céder sur le point capital de la colonisation. Tout au plus, il consentirait à en ralentir le rythme, et surtout à ne plus communiquer sur ce sujet. En clair, la colonisation et la judaisation d'al-Qods-est se poursuivra mais dans la discrétion. Ce sont sans doute ces gestes que Mme Clinton avait qualifié vendredi d'utiles et productifs à lissue d'une conversation téléphonique avec Benyamin Nétanyahou. Et l'envoyé spécial pour le Proche-Orient, M. Mitchell, était de retour dimanche dans la région. Quelle sera la réponse de l'Autorité palestinienne ? "L'escalade israélienne et l'assassinat quotidien de Palestiniens sont le message de l'actuel gouvernement israélien aux Arabes et aux efforts américains", a noté le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, qui a estimé que la réponse de M. Nétanyahou sur la colonisation "n'aide pas à la reprise des négociations". N. S. «Jérusalem n'est pas une colonie. C'est notre capitale", a dit M. Netanyahu. C'est donc un niet clair aux demandes palestiniennes et internationales de geler la colonisation à Al-Qods-est annexée par Israël. Ce refus d'exclure tout gel de la colonisation juive dans le secteur oriental de la Ville sainte, à majorité arabe et annexée par Israël en juin 1967, intervient à peine 15 jours après le coup de froid diplomatique entre Israel et son principal allié née de l'annonce en pleine visite du vice-président américain, Joe Biden, en Israël, de la construction de 1.600 logement dans cette ville. "Les déclarations de M. Netanyahu prouvent qu'il ne veut pas revenir à des négociations sérieuses. Elles sont incompatibles avec la loi internationale qui considère Jérusalem comme la capitale de deux Etats", a souligné M. Abou Roudeina. "Ce que Netanyahu a dit n'aide pas les efforts des Américains et ne servira pas les tentatives de l'administration (Obama) de ramener les deux parties à la tables des négociations indirectes", a déclaré le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina, à Ramallah (Cisjordanie). "Les politiques de M. Netanyahu et les actions de son gouvernement finiront par conduire à la destruction de toutes les occasions disponibles pour le succès des négociations et un processus de paix sérieux", a-t-il ajouté. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a tenu à réaffirmer devant l'AIPAC l'alliance «indestructible» de son pays envers Israël. "Je vous assure que (...) pour le président Obama et moi-même, et pour ce gouvernement tout entier, notre engagement en faveur de la sécurité d'Israël est solide comme le roc, sans faille, fiable et pour toujours". Les constructions israéliennes à Al-Qods-est et en Cisjordanie nuisent au climat de confiance, au dialogue de paix et au rôle de médiation des Etats-Unis, insistait elle pourtant lundi au premier jour de la visite à Washington du Premier ministre israélien, en appelant Israël à faire des choix "difficiles mais nécessaires" pour une solution au Proche-Orient. , La Ligue arabe a appelé de son coté la communauté internationale et le Quartette pour le Proche-Orient, à intervenir pour mettre fin à l'escalade israélienne délibérée visant à faire avorter les efforts consentis pour dynamiser le processus de paix. Elle a dénoncé l'escalade des crimes israéliens en Cisjordanie, notamment l'assassinat durant les récents évènements survenus dans la ville de Naplouse, de quatre citoyens palestiniens dont deux enfants. La Haute représentante de la politique extérieures de l'Union européenne Catherine Ashton a fermement condamné lundi à Bruxelles ces meurtres et exigé des enquêtes sur leurs circonstances. Pour sauver les discussions indirectes avec les Palestiniens, l'administration Obama aurait demandé aux israéliens, à la fois un renoncement au programme de 1.600 logements à l'origine de la crise israelo-américaine et du regain de violence en Cisjordanie et à Al-Qods-est. Les "mesures de confiance" préconisées pour le président de l'Autorité palestinienne d'accepter l'ouverture de pourparlers, sous l'égide de George Mitchell, émissaire américain pour le Proche-Orient concerneraient la libération de plusieurs centaines de prisonniers du Fatah (parti qui contrôle l'Autorité palestinienne), un allégement du blocus de Gaza et, en Cisjordanie, la suppression de barrages, voire l'extension des zones sous contrôle palestinien. Et enfin, les négociations indirectes devraient aborder les principaux contentieux (frontières, statut de Jérusalem, réfugiés, sécurité), sans s'enliser dans des questions de procédure. Selon la presse israélienne, sous la pression américaine,M. Nétanyahou aurait cédé du terrain sur ces sujets sans céder sur le point capital de la colonisation. Tout au plus, il consentirait à en ralentir le rythme, et surtout à ne plus communiquer sur ce sujet. En clair, la colonisation et la judaisation d'al-Qods-est se poursuivra mais dans la discrétion. Ce sont sans doute ces gestes que Mme Clinton avait qualifié vendredi d'utiles et productifs à lissue d'une conversation téléphonique avec Benyamin Nétanyahou. Et l'envoyé spécial pour le Proche-Orient, M. Mitchell, était de retour dimanche dans la région. Quelle sera la réponse de l'Autorité palestinienne ? "L'escalade israélienne et l'assassinat quotidien de Palestiniens sont le message de l'actuel gouvernement israélien aux Arabes et aux efforts américains", a noté le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, qui a estimé que la réponse de M. Nétanyahou sur la colonisation "n'aide pas à la reprise des négociations". N. S.