Israël persiste dans sa politique : alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, rencontrait le président américain Barack Obama à la Maison Blanche, la municipalité de l'occupant israélien d'El Qods a autorisé la construction de 20 logements à l'emplacement d'un hôtel palestinien à Sheikh Jarrah dans la ville Sainte. Israël persiste dans sa politique : alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, rencontrait le président américain Barack Obama à la Maison Blanche, la municipalité de l'occupant israélien d'El Qods a autorisé la construction de 20 logements à l'emplacement d'un hôtel palestinien à Sheikh Jarrah dans la ville Sainte. Nouvel affront pour les Américains qui tentent de mettre en route les discussions indirectes ? Il ne semble pas décontenancé par la réaction inaccoutumée de son allié americain provoquée par l'annonce de la construction de 1.600 logements dans un autre quartier de Jérusalem-est durant la visite effectuée le 9 mars dans la région par le vice-président américain Joe Biden, réaction assimilée à la pire crise entre les deux pays depuis 35 ans, Netanyahu a vite fait de reprendre du poil de la bete. Son arrogance a été tôt revigorée tant par le rappel des liens «indestructibles» qui lient les Etats-Unis à leur protégé que par le soutien de l'AIPAC, principal lobby pro-israélien très influent au Congrés. Le Congrés l'a conforté dans son soutien indéfectible lors de sa visite. "Nous, au Congrès, nous sommes aux côtés d'Israël. C'est un point sur lequel nous avons un engagement au-delà des clivages partisans", a assuré la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi en recevant M. Netanyahu au Capitole. Tous ces soutiens ont fait dire à un responsable israelien que "les relations entre Israël et les Etats-Unis sont inchangées. Quant au désaccord à propos de Jérusalem, il "remonte à 1967 et il s'agit de divergences entre amis". En somme, une simple brouille. Durant sa visite, et tout en alternant ton conciliant et fermeté, Netanyahu, faisant fi du mécontentement américain, est resté catégorique sur la question centrale de la colonisation à Al-Qods-est, principal obstacle à la reprise des négociations de paix. Son argument : cette ville est la capitale de l'Etat juif et non une colonie. Quelques heures avant d'être reçu par le président Obama, Netanyahu avait qualifié de déraisonnable les exigences palestiniennes relatives au gel de cette colonisation, brandissant la menace à peine voilée de torpiller les discussions. "Si les Américains soutiennent les demandes déraisonnables présentées par les Palestiniens concernant un gel de la construction à Jérusalem, le processus politique risque d'être bloqué pendant un an", avait-il lancé à des journalistes. Washington, qui avait estimé que l'incident des 1.600 logement n'était pas seulement néfaste pour la paix, mais aussi pour la crédibilité des efforts américains afin de regagner la confiance du monde arabe, et d'isoler l'Iran, a réagi en faisant savoir son "désaccord" envers l'idée selon laquelle construire à El Qods occupée n'est pas différent de construire à Tel Aviv, comme veut le faire croire Benjamin Netanyahu. Le statut d'El Qods occupée ne pourra être résolu que par des négociation directes, a réaffirmé mardi la diplomatie américaine. "Au final, les deux parties (Israéliens et Palestiniens) auront à faire des compromis sur El Qods, les réfugiés, les frontières et un certain nombre d'autres dossiers", a déclaré M. Crowley, porte-parole du département d'Etat, qui a réaffirmé que la question cardinale autour d'El Qods occupée était celle de son "statut final". Le gouvernement Saoudien a violemment dénoncé hier les propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur El Qods occupée et demandé au Quartette pour le Proche-Orient "des clarifications" sur ces déclarations qui remettent en cause les efforts de paix. Son porte-parole a dénoncé avec vigueur les déclarations de Netanyahu, en visite à Washington, où il "a publiquement confisqué les droits palestiniens, arabes et islamiques sur El Qods occupée sans égard pour les droits légitimes des Palestiniens". Il a fait part de "son étonnement que le responsable israélien exploite sa visite aux Etats-Unis pour tenir de tels propos (...) qui jettent le doute sur le processus de paix dans son ensemble et sur le sérieux des efforts en cours pour relancer les négociations". Israël s'est emparé d'Al-Qods-est lors de la Guerre de 1967. En juillet 1980, la Knesset (Parlement) avait voté une loi déclarant que l'ensemble de Jérusalem, comprenant les quartiers occupés de la partie orientale de la Ville sainte, était "la capitale éternelle et indivisible" d'Israël. La communauté internationale ne reconnaît pas son annexion et considère les colonies israéliennes comme "illégales". Environ 200.000 Israéliens se sont installés dans une douzaine de quartiers juifs construits dans le secteur oriental de Jérusalem, à majorité arabe (270.000 Palestiniens), depuis son annexion en meme temps que se multipliaient les exactions pour exproprier les Palestiniens ou les pousser à quitter leurs ville. La colonisation juive qui s'abreuve idéologiquement des mythes véhiculés par la bible, et qui se présente sous différents visages comme l'appropriation de l'histoire et du patrimoine palestiniens, à Al-Qods-est est au coeur du conflit entre Israéliens et Palestiniens, qui veulent faire du secteur oriental la capitale de leur futur Etat. A l'exclusion d'Al-Qods-est, en Cisjordanie, Israël aura investi en quarante ans environ 17,4 milliards de dollars dans la construction de 128 colonies juives. Ces calculs émanent de travaux menés par le Centre Marco, un laboratoire de recherches en sciences politiques basé à Tel-Aviv. La plupart des colons israéliens vivraient dans les territoires palestiniens pour des raisons financières et non idéologiques. N. S. Nouvel affront pour les Américains qui tentent de mettre en route les discussions indirectes ? Il ne semble pas décontenancé par la réaction inaccoutumée de son allié americain provoquée par l'annonce de la construction de 1.600 logements dans un autre quartier de Jérusalem-est durant la visite effectuée le 9 mars dans la région par le vice-président américain Joe Biden, réaction assimilée à la pire crise entre les deux pays depuis 35 ans, Netanyahu a vite fait de reprendre du poil de la bete. Son arrogance a été tôt revigorée tant par le rappel des liens «indestructibles» qui lient les Etats-Unis à leur protégé que par le soutien de l'AIPAC, principal lobby pro-israélien très influent au Congrés. Le Congrés l'a conforté dans son soutien indéfectible lors de sa visite. "Nous, au Congrès, nous sommes aux côtés d'Israël. C'est un point sur lequel nous avons un engagement au-delà des clivages partisans", a assuré la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi en recevant M. Netanyahu au Capitole. Tous ces soutiens ont fait dire à un responsable israelien que "les relations entre Israël et les Etats-Unis sont inchangées. Quant au désaccord à propos de Jérusalem, il "remonte à 1967 et il s'agit de divergences entre amis". En somme, une simple brouille. Durant sa visite, et tout en alternant ton conciliant et fermeté, Netanyahu, faisant fi du mécontentement américain, est resté catégorique sur la question centrale de la colonisation à Al-Qods-est, principal obstacle à la reprise des négociations de paix. Son argument : cette ville est la capitale de l'Etat juif et non une colonie. Quelques heures avant d'être reçu par le président Obama, Netanyahu avait qualifié de déraisonnable les exigences palestiniennes relatives au gel de cette colonisation, brandissant la menace à peine voilée de torpiller les discussions. "Si les Américains soutiennent les demandes déraisonnables présentées par les Palestiniens concernant un gel de la construction à Jérusalem, le processus politique risque d'être bloqué pendant un an", avait-il lancé à des journalistes. Washington, qui avait estimé que l'incident des 1.600 logement n'était pas seulement néfaste pour la paix, mais aussi pour la crédibilité des efforts américains afin de regagner la confiance du monde arabe, et d'isoler l'Iran, a réagi en faisant savoir son "désaccord" envers l'idée selon laquelle construire à El Qods occupée n'est pas différent de construire à Tel Aviv, comme veut le faire croire Benjamin Netanyahu. Le statut d'El Qods occupée ne pourra être résolu que par des négociation directes, a réaffirmé mardi la diplomatie américaine. "Au final, les deux parties (Israéliens et Palestiniens) auront à faire des compromis sur El Qods, les réfugiés, les frontières et un certain nombre d'autres dossiers", a déclaré M. Crowley, porte-parole du département d'Etat, qui a réaffirmé que la question cardinale autour d'El Qods occupée était celle de son "statut final". Le gouvernement Saoudien a violemment dénoncé hier les propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur El Qods occupée et demandé au Quartette pour le Proche-Orient "des clarifications" sur ces déclarations qui remettent en cause les efforts de paix. Son porte-parole a dénoncé avec vigueur les déclarations de Netanyahu, en visite à Washington, où il "a publiquement confisqué les droits palestiniens, arabes et islamiques sur El Qods occupée sans égard pour les droits légitimes des Palestiniens". Il a fait part de "son étonnement que le responsable israélien exploite sa visite aux Etats-Unis pour tenir de tels propos (...) qui jettent le doute sur le processus de paix dans son ensemble et sur le sérieux des efforts en cours pour relancer les négociations". Israël s'est emparé d'Al-Qods-est lors de la Guerre de 1967. En juillet 1980, la Knesset (Parlement) avait voté une loi déclarant que l'ensemble de Jérusalem, comprenant les quartiers occupés de la partie orientale de la Ville sainte, était "la capitale éternelle et indivisible" d'Israël. La communauté internationale ne reconnaît pas son annexion et considère les colonies israéliennes comme "illégales". Environ 200.000 Israéliens se sont installés dans une douzaine de quartiers juifs construits dans le secteur oriental de Jérusalem, à majorité arabe (270.000 Palestiniens), depuis son annexion en meme temps que se multipliaient les exactions pour exproprier les Palestiniens ou les pousser à quitter leurs ville. La colonisation juive qui s'abreuve idéologiquement des mythes véhiculés par la bible, et qui se présente sous différents visages comme l'appropriation de l'histoire et du patrimoine palestiniens, à Al-Qods-est est au coeur du conflit entre Israéliens et Palestiniens, qui veulent faire du secteur oriental la capitale de leur futur Etat. A l'exclusion d'Al-Qods-est, en Cisjordanie, Israël aura investi en quarante ans environ 17,4 milliards de dollars dans la construction de 128 colonies juives. Ces calculs émanent de travaux menés par le Centre Marco, un laboratoire de recherches en sciences politiques basé à Tel-Aviv. La plupart des colons israéliens vivraient dans les territoires palestiniens pour des raisons financières et non idéologiques. N. S.