Le week-end dernier, il a fallu beaucoup de tact et de diplomatie au directeur général des sports pour ramener les membres de l'assemblée générale d'une «petite» fédération à une appréciation durable et sereine des bilans du président de cette fédération. Au final, les femmes et les hommes présents à cette assemblée générale ont fini par adopter -à la majorité- les bilans et le président de la fédération, M. Meziane, a poussé un ouf de soulagement. Ainsi, il a fallu l'intervention des pouvoirs publics, à travers M. Kennouche, pour «sauver» un président de fédération d'un départ annoncé. Dans son intervention, le directeur général des sports du ministère de la Jeunesse et des Sports est allé jusqu'à demander aux membres de l'assemblée générale de transférer leurs «insatisfactions» sur lui. Qu'est-ce qui a bien pu se passer en une année pour en arriver à demander le départ d'un président de fédération ? Mais tout le monde est reparti chez lui, et nous aussi, après avoir constaté et confirmé qu'un énorme fossé s'est creusé entre la base et le sommet de cette fédération; mais également entre les membres de cette famille sportive, c'est-à-dire la base de cette discipline sportive dite «mineure» mais qui a participé en février dernier aux jeux Olympiques d'hiver de Vancouver… Après la «chute» programmée du président de la Fédération algérienne de basket-ball, M. Chachoua, et le virage raté de la fédération de natation qui a, elle aussi, déjà consommé un président en une année, il fallait franchement se poser des questions. Il est de notoriété publique que le mouvement sportif national ne s'encombre pas trop d'instances dirigeantes qui ont dévié ou qui ne respectent pas les lignes tracées par leurs assemblées générales. Encore faut-il que les sessions de ces assemblées générales soient réglementaires, bien organisées et dirigées comme il se doit. Parfois, malheureusement, les faiblesses au sein de la fédération, dans sa gestion, dans son fonctionnement etc, sont tellement criantes que la réaction de la base ne se fait pas attendre. Les membres des assemblées générales des fédérations sportives ne sont pas tous indifférents à la réalité qui entoure leur discipline. Souvent, lorsque les choses ne vont pas dans le bon sens, c'est la passion qui prend le dessus et les débats dévient vers des points qui n'ont rien à voir avec l'ordre du jour établi. Et c'est ainsi que l'on se perd en séance, jusqu'au dérapage, provoquant, inévitablement, le désordre. Mais, ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Les AG qui se sont tenues ces dernières semaines n'ont pas été des foires d'empoigne. Elles se sont toutes déroulées dans l'ordre et la sérénité. Sauf que la plupart des membres, présidents et bureau fédéral, étaient en difficulté face à leurs assemblées générales respectives. En rappelant que l'AG est l'organe souverain et que c'est à elle qu'il revient d'approuver ou de rejeter les bilans périodiques présentés par ceux-là même qu'ils ont portés à la tête de la fédération. Mais, pour la diriger, la faire fonctionner et de la meilleure manière qui soit. A. S. Le week-end dernier, il a fallu beaucoup de tact et de diplomatie au directeur général des sports pour ramener les membres de l'assemblée générale d'une «petite» fédération à une appréciation durable et sereine des bilans du président de cette fédération. Au final, les femmes et les hommes présents à cette assemblée générale ont fini par adopter -à la majorité- les bilans et le président de la fédération, M. Meziane, a poussé un ouf de soulagement. Ainsi, il a fallu l'intervention des pouvoirs publics, à travers M. Kennouche, pour «sauver» un président de fédération d'un départ annoncé. Dans son intervention, le directeur général des sports du ministère de la Jeunesse et des Sports est allé jusqu'à demander aux membres de l'assemblée générale de transférer leurs «insatisfactions» sur lui. Qu'est-ce qui a bien pu se passer en une année pour en arriver à demander le départ d'un président de fédération ? Mais tout le monde est reparti chez lui, et nous aussi, après avoir constaté et confirmé qu'un énorme fossé s'est creusé entre la base et le sommet de cette fédération; mais également entre les membres de cette famille sportive, c'est-à-dire la base de cette discipline sportive dite «mineure» mais qui a participé en février dernier aux jeux Olympiques d'hiver de Vancouver… Après la «chute» programmée du président de la Fédération algérienne de basket-ball, M. Chachoua, et le virage raté de la fédération de natation qui a, elle aussi, déjà consommé un président en une année, il fallait franchement se poser des questions. Il est de notoriété publique que le mouvement sportif national ne s'encombre pas trop d'instances dirigeantes qui ont dévié ou qui ne respectent pas les lignes tracées par leurs assemblées générales. Encore faut-il que les sessions de ces assemblées générales soient réglementaires, bien organisées et dirigées comme il se doit. Parfois, malheureusement, les faiblesses au sein de la fédération, dans sa gestion, dans son fonctionnement etc, sont tellement criantes que la réaction de la base ne se fait pas attendre. Les membres des assemblées générales des fédérations sportives ne sont pas tous indifférents à la réalité qui entoure leur discipline. Souvent, lorsque les choses ne vont pas dans le bon sens, c'est la passion qui prend le dessus et les débats dévient vers des points qui n'ont rien à voir avec l'ordre du jour établi. Et c'est ainsi que l'on se perd en séance, jusqu'au dérapage, provoquant, inévitablement, le désordre. Mais, ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Les AG qui se sont tenues ces dernières semaines n'ont pas été des foires d'empoigne. Elles se sont toutes déroulées dans l'ordre et la sérénité. Sauf que la plupart des membres, présidents et bureau fédéral, étaient en difficulté face à leurs assemblées générales respectives. En rappelant que l'AG est l'organe souverain et que c'est à elle qu'il revient d'approuver ou de rejeter les bilans périodiques présentés par ceux-là même qu'ils ont portés à la tête de la fédération. Mais, pour la diriger, la faire fonctionner et de la meilleure manière qui soit. A. S.