Lors des travaux de démolition de ce CEM, l'équipe d'ouvriers était sans protection et travaillait quasiment à mains nues sur un produit hautement cancérigène et potentiellement mortel. Lors des travaux de démolition de ce CEM, l'équipe d'ouvriers était sans protection et travaillait quasiment à mains nues sur un produit hautement cancérigène et potentiellement mortel. A la suite du séisme de 1980 qui a frappé la ville de Chlef et ses environs, les pouvoirs publics ont lancé, dans l'urgence, un vaste programme de reconstruction et de relogement des sinistrés y compris pour les infrastructures de base telles que les écoles et les administrations. Ainsi, avec le concours des Italiens Espagnols Français, Belges Canadiens et autres, des milliers de chalets en préfabriqué, d'établissements scolaires (écoles primaires CEM et lycées) et d'hôpitaux ont été réalisés dans l'urgence. Trente ans après, le gouvernement décida de remplacer ces constructions en préfabriqué par d'autres en dur pour des raisons principalement sanitaires. En effet, ces chalets contiennent une substance hautement cancérigène. Il s'agit de l'amiante contenue dans les parois des murs en métal des baraques. Il faut savoir que l'amiante a été utilisée dans de nombreux matériaux et produits en raison de ses propriétés d'isolation acoustique, thermique et de résistance à la chaleur. Ses effets néfastes sur la santé, d'après l'état actuel des connaissances scientifiques, ne fait plus aucun doute. L'amiante provoque l'asbestose et le cancer du poumon. Ces maladies se caractérisent d'abord par un essoufflement qui s'accentue avec le temps, même si le patient n'est plus en contact avec l'amiante, jusqu'à suffocation. L'évolution est lente mais irréversible : le patient finit par mourir dans d'atroces souffrances. Il n'existe aucun remède. Cependant, malgré la dangerosité de ce produit, certaines personnes font fi des mesures de protection des populations. C'est le cas d'un négociant qui nous a été signalé par les citoyens de la commune de Sidi-Akkacha qui, après avoir acheté les tôles (sous forme de déchets ferreux) constituant l'ossature du CEM Belabbè à Sidi-Akkacha, n'a pas hésité à jeter en pleine nature les isolants contenant l'amiante. A noter que ce collège est en voie d'être remplacé par une construction en dur en raison des risques qu'encourent élèves et enseignants. On apprendra également que lors des travaux de démolition de ce CEM, l'équipe d'ouvriers était sans protection et travaillait quasiment à mains nues sur un produit hautement cancérigène et potentiellement mortel. De plus, selon les habitants de ce village, se débarrasser des débris sans prévenir personne de ce qui va être fait et les jeter dans la nature relève de l'irresponsabilité, car cela fait courir un risque à toute une population. Ils demandent, enfin, une intervention du wali pour élucider les modalités de cette transaction qui aurait dû faire intervenir des spécialistes en la matière pour décider comment seront traitées les matières contenant l'amiante. B. O. A la suite du séisme de 1980 qui a frappé la ville de Chlef et ses environs, les pouvoirs publics ont lancé, dans l'urgence, un vaste programme de reconstruction et de relogement des sinistrés y compris pour les infrastructures de base telles que les écoles et les administrations. Ainsi, avec le concours des Italiens Espagnols Français, Belges Canadiens et autres, des milliers de chalets en préfabriqué, d'établissements scolaires (écoles primaires CEM et lycées) et d'hôpitaux ont été réalisés dans l'urgence. Trente ans après, le gouvernement décida de remplacer ces constructions en préfabriqué par d'autres en dur pour des raisons principalement sanitaires. En effet, ces chalets contiennent une substance hautement cancérigène. Il s'agit de l'amiante contenue dans les parois des murs en métal des baraques. Il faut savoir que l'amiante a été utilisée dans de nombreux matériaux et produits en raison de ses propriétés d'isolation acoustique, thermique et de résistance à la chaleur. Ses effets néfastes sur la santé, d'après l'état actuel des connaissances scientifiques, ne fait plus aucun doute. L'amiante provoque l'asbestose et le cancer du poumon. Ces maladies se caractérisent d'abord par un essoufflement qui s'accentue avec le temps, même si le patient n'est plus en contact avec l'amiante, jusqu'à suffocation. L'évolution est lente mais irréversible : le patient finit par mourir dans d'atroces souffrances. Il n'existe aucun remède. Cependant, malgré la dangerosité de ce produit, certaines personnes font fi des mesures de protection des populations. C'est le cas d'un négociant qui nous a été signalé par les citoyens de la commune de Sidi-Akkacha qui, après avoir acheté les tôles (sous forme de déchets ferreux) constituant l'ossature du CEM Belabbè à Sidi-Akkacha, n'a pas hésité à jeter en pleine nature les isolants contenant l'amiante. A noter que ce collège est en voie d'être remplacé par une construction en dur en raison des risques qu'encourent élèves et enseignants. On apprendra également que lors des travaux de démolition de ce CEM, l'équipe d'ouvriers était sans protection et travaillait quasiment à mains nues sur un produit hautement cancérigène et potentiellement mortel. De plus, selon les habitants de ce village, se débarrasser des débris sans prévenir personne de ce qui va être fait et les jeter dans la nature relève de l'irresponsabilité, car cela fait courir un risque à toute une population. Ils demandent, enfin, une intervention du wali pour élucider les modalités de cette transaction qui aurait dû faire intervenir des spécialistes en la matière pour décider comment seront traitées les matières contenant l'amiante. B. O.