Après la fermeture de l'Unité de production de balais (EPIH), ex-Enabros de Tizi-Ouzou, les handicapés visuels de la wilaya de Tizi-Ouzou crient leur détresse et proposent des solutions en marge d'une rencontre qu'ils ont organisée avec la famille de la presse, la semaine dernière, au sein de l'union de wilaya qui relève de l'Organisation nationale des non-voyants algériens. En effet, la liquidation de l'entreprise a mis au chômage 29 non-voyants qui espèrent pouvoir récupérer ce qu'ils estiment comme étant le bien de cette frange de la société assez marginalisée jusqu'ici. Ces derniers souhaitent reprendre les ateliers pour créer un centre de formation ou carrément relancer la production, chose qu'ils pensent possible à réaliser avec l'intervention et l'aide de l'Etat, en signant des conventions entre leur unité et les établissements publics pour palier aux difficultés de commercialisation que rencontre l'établissement depuis les année 90, suite à l'ouverture du marché, ainsi qu'en leur donnant les moyens économiques pour permettre à l'entreprise, avec la volonté de ses employés, de se relever de nouveau et se faire une place sur le marché. Par ailleurs, beaucoup d'autres problèmes ont été soulevés, dont l'insertion des handicapés dans le monde professionnel, d'autant plus que ceux-ci comptent parmi eux de nombreux diplômés d'études supérieures avec des compétences qui n'ont rien à envier à celles des personnes normales, ainsi que les problèmes relatifs à l'inexistence d'aménagement spécifique pour l'adaptation des non- voyants à l'environnement extérieur ainsi que les problèmes d'accessibilité aux moyens de transports. K. A. Après la fermeture de l'Unité de production de balais (EPIH), ex-Enabros de Tizi-Ouzou, les handicapés visuels de la wilaya de Tizi-Ouzou crient leur détresse et proposent des solutions en marge d'une rencontre qu'ils ont organisée avec la famille de la presse, la semaine dernière, au sein de l'union de wilaya qui relève de l'Organisation nationale des non-voyants algériens. En effet, la liquidation de l'entreprise a mis au chômage 29 non-voyants qui espèrent pouvoir récupérer ce qu'ils estiment comme étant le bien de cette frange de la société assez marginalisée jusqu'ici. Ces derniers souhaitent reprendre les ateliers pour créer un centre de formation ou carrément relancer la production, chose qu'ils pensent possible à réaliser avec l'intervention et l'aide de l'Etat, en signant des conventions entre leur unité et les établissements publics pour palier aux difficultés de commercialisation que rencontre l'établissement depuis les année 90, suite à l'ouverture du marché, ainsi qu'en leur donnant les moyens économiques pour permettre à l'entreprise, avec la volonté de ses employés, de se relever de nouveau et se faire une place sur le marché. Par ailleurs, beaucoup d'autres problèmes ont été soulevés, dont l'insertion des handicapés dans le monde professionnel, d'autant plus que ceux-ci comptent parmi eux de nombreux diplômés d'études supérieures avec des compétences qui n'ont rien à envier à celles des personnes normales, ainsi que les problèmes relatifs à l'inexistence d'aménagement spécifique pour l'adaptation des non- voyants à l'environnement extérieur ainsi que les problèmes d'accessibilité aux moyens de transports. K. A.