par Djamel B., Le Quotidien d'Oran, 29 mars 2010 Le syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) vient de lancer un appel à l'ensemble de ses adhérents pour une grève de deux jours à partir de demain (30 et 31 mars) dans toutes les communes à l'échelle nationale. Ce débrayage sera suivi de trois jours de grève reconductibles à compter de la deuxième semaine du mois d'avril. Dans un appel rendu public, le bureau du conseil national du secteur des communes du SNAPAP souligne qu'avant de recourir au débrayage, un préavis de grève a été adressé au ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales et au ministère du Travail, le 21 mars dernier, mais qu'aucune réponse n'a été donnée aux revendications des travailleurs communaux. « Considérant que les travailleurs communaux ont été marginalisés et exclus de toutes les augmentations salariales et du régime indemnitaire, ainsi que dans la classification catégorielle dans la nouvelle grille des salaires de la fonction publique. Vu la précarité de l'emploi concernant les vacataires et les contractuels qui émargent sur le budget de l'Etat et qui exercent les horaires normaux de travail pendant des années et qui ne sont pas régularisés, le conseil national des communes appelle l'ensemble des travailleurs communaux à rejoindre massivement le mouvement de débrayage », lit-on dans cet appel. Selon le même document, les revendications des représentants des travailleurs s'articulent autour de la défense des libertés syndicales et du droit à la grève, la revalorisation du point indiciaire afin de garantir un salaire de base décent. La promulgation du projet du statut particulier des communaux par la révision de la classification catégorielle, la promulgation du régime indemnitaire, le maintien de la retraite sans condition d'âge et enfin l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90-11.