Au moins 36 personnes ont été tuées dans un double attentat hier matin dans le métro de Moscou attribué par les autorités russes à deux femmes kamikazes liées à des groupes rebelles du Caucase. La première explosion a eu lieu dans une rame qui se trouvait dans la station Loubianka (24 morts et 17 blessés), située à quelques centaines de mètres du Kremlin, à 07H57 locales (03H57 GMT), à une heure de pointe. Au moins 36 personnes ont été tuées dans un double attentat hier matin dans le métro de Moscou attribué par les autorités russes à deux femmes kamikazes liées à des groupes rebelles du Caucase. La première explosion a eu lieu dans une rame qui se trouvait dans la station Loubianka (24 morts et 17 blessés), située à quelques centaines de mètres du Kremlin, à 07H57 locales (03H57 GMT), à une heure de pointe. La Loubianka, où se situe le siège du FSB (services spéciaux russes), est un site hautement symbolique à Moscou. La deuxième explosion s'est produite à la station Park Koultoury (12 morts et 15 blessés) à 08H36 (04H36 GMT), également au centre-ville. Des fragments des corps de deux femmes considérées par les autorités comme les auteurs des explosions ont été retrouvés. "A Park Koultoury, selon les données préliminaires, il s'agissait d'une femme kamikaze. Selon les fragments du corps en train d'être examinés, l'explosif était placé au niveau de la ceinture. La situation est la même a Loubianka", a indiqué le porte-parole du comité d'enquête du parquet russe, Vladimir Markine. Le directeur du FSB, Alexandre Bortnikov, a indiqué que selon la version préliminaire, les auteurs étaient sans doute liés à la mouvance rebelle du Caucase du Nord. « Nous considèrerons cette version comme la principale", a-t-il déclaré. Le président russe Dmitri Medvedev a affirmé, lors d'une réunion d'urgence, que la lutte contre le terrorisme était une priorité absolue et qu'elle allait se poursuivre "sans Compromis et jusqu'au bout". Le chef de l'Etat a ordonné un renforcement de la sécurité dans les transports publics à travers le pays. Les "terroristes" qui ont commis les attentats seront "anéantis", a déclaré le Premier ministre russe, Vladimir Poutine. De fait, la sécurité a été renforcée dans les aéroports et gares de Moscou et y compris en ville où la police procède à des "contrôles minutieux sur des chantiers, des marchés, dans des centres commerciaux, des hôtels et d'autres lieux fréquentés". "Le nombre de patrouilles de police dans les gares et les aéroports de la capitale (Cheremetievo, Domodedovo, Vnoukovo) a été augmenté et les contrôles d'identité ont été renforcés", a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur. Les autres lignes de métro sont demeurées ouvertes mais sous haute surveillance. Le site Kavkaz Center, proche des groupes armés du nord du Caucase, souvent utilisé par ces derniers pour revendiquer des attentats, n'a pour le moment que rapporté l'information, sans autre commentaire. Ces attentats interviennent alors que les forces de l'ordre ont multiplié ces derniers mois des opérations d'envergure dans le Caucase du Nord pour y traquer les rebelles dont plusieurs leaders ont été abattus ces dernières semaines. La capitale russe a déjà été frappée plusieurs fois ces dernières années par des explosions mortelles, pour certaines revendiquées par des militants de la cause tchétchène, mais elles étaient devenues moins fréquentes récemment. Le double attentat suicide d'hier est le plus meurtrier de ce type depuis 2004. Le 6 février de cette année, entre les stations Avtozavodskaïa et Paveletskaïa 41 personnes avaient été tuées et 250 autres blessées. La Russie a connu d'autres attentats meurtriers. Le 24 août 1999, deux femmes kamikazes portant des ceintures d'explosifs embarquent en soudoyant les services de sécurité aéroportuaires, à bord de deux avions qu'elles font exploser en vol, au sud de Moscou et dans le sud-ouest du pays: 90 morts. Le 13 septembre 1999, 118 personnes sont tuées dans un attentat à la bombe dans un immeuble du sud-est de Moscou. Cinq attentats du 31 août au 16 septembre ont fait 293 morts. Un mois plus tard, du 23 au 26 octobre de la même année, un commando tchétchène lourdement armé, et muni de fortes quantités d'explosifs, parvient à s'infiltrer dans Moscou et à y prendre en otages plus de 800 personnes au théâtre de la Doubrovka. L'assaut des forces russes fait 130 morts, la quasi-totalité asphyxiés par le gaz utilisé dans l'opération. Du 1er au 3 sept 2004, plus de 1.000 personnes dont des centaines d'enfants sont prises en otages dans une école de Beslan en Ossétie du Nord par un commando pro-tchétchène. Plus de 330 d'entre elles périssent après l'assaut des forces russes. Le 27 novembre 2009, un attentat provoque le déraillement du train de passagers Nevsky Express reliant Moscou à Saint-Pétersbourg faisant 28 morts. Environ 8,5 millions de personnes empruntent quotidiennement le métro de Moscou. N. S. La Loubianka, où se situe le siège du FSB (services spéciaux russes), est un site hautement symbolique à Moscou. La deuxième explosion s'est produite à la station Park Koultoury (12 morts et 15 blessés) à 08H36 (04H36 GMT), également au centre-ville. Des fragments des corps de deux femmes considérées par les autorités comme les auteurs des explosions ont été retrouvés. "A Park Koultoury, selon les données préliminaires, il s'agissait d'une femme kamikaze. Selon les fragments du corps en train d'être examinés, l'explosif était placé au niveau de la ceinture. La situation est la même a Loubianka", a indiqué le porte-parole du comité d'enquête du parquet russe, Vladimir Markine. Le directeur du FSB, Alexandre Bortnikov, a indiqué que selon la version préliminaire, les auteurs étaient sans doute liés à la mouvance rebelle du Caucase du Nord. « Nous considèrerons cette version comme la principale", a-t-il déclaré. Le président russe Dmitri Medvedev a affirmé, lors d'une réunion d'urgence, que la lutte contre le terrorisme était une priorité absolue et qu'elle allait se poursuivre "sans Compromis et jusqu'au bout". Le chef de l'Etat a ordonné un renforcement de la sécurité dans les transports publics à travers le pays. Les "terroristes" qui ont commis les attentats seront "anéantis", a déclaré le Premier ministre russe, Vladimir Poutine. De fait, la sécurité a été renforcée dans les aéroports et gares de Moscou et y compris en ville où la police procède à des "contrôles minutieux sur des chantiers, des marchés, dans des centres commerciaux, des hôtels et d'autres lieux fréquentés". "Le nombre de patrouilles de police dans les gares et les aéroports de la capitale (Cheremetievo, Domodedovo, Vnoukovo) a été augmenté et les contrôles d'identité ont été renforcés", a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur. Les autres lignes de métro sont demeurées ouvertes mais sous haute surveillance. Le site Kavkaz Center, proche des groupes armés du nord du Caucase, souvent utilisé par ces derniers pour revendiquer des attentats, n'a pour le moment que rapporté l'information, sans autre commentaire. Ces attentats interviennent alors que les forces de l'ordre ont multiplié ces derniers mois des opérations d'envergure dans le Caucase du Nord pour y traquer les rebelles dont plusieurs leaders ont été abattus ces dernières semaines. La capitale russe a déjà été frappée plusieurs fois ces dernières années par des explosions mortelles, pour certaines revendiquées par des militants de la cause tchétchène, mais elles étaient devenues moins fréquentes récemment. Le double attentat suicide d'hier est le plus meurtrier de ce type depuis 2004. Le 6 février de cette année, entre les stations Avtozavodskaïa et Paveletskaïa 41 personnes avaient été tuées et 250 autres blessées. La Russie a connu d'autres attentats meurtriers. Le 24 août 1999, deux femmes kamikazes portant des ceintures d'explosifs embarquent en soudoyant les services de sécurité aéroportuaires, à bord de deux avions qu'elles font exploser en vol, au sud de Moscou et dans le sud-ouest du pays: 90 morts. Le 13 septembre 1999, 118 personnes sont tuées dans un attentat à la bombe dans un immeuble du sud-est de Moscou. Cinq attentats du 31 août au 16 septembre ont fait 293 morts. Un mois plus tard, du 23 au 26 octobre de la même année, un commando tchétchène lourdement armé, et muni de fortes quantités d'explosifs, parvient à s'infiltrer dans Moscou et à y prendre en otages plus de 800 personnes au théâtre de la Doubrovka. L'assaut des forces russes fait 130 morts, la quasi-totalité asphyxiés par le gaz utilisé dans l'opération. Du 1er au 3 sept 2004, plus de 1.000 personnes dont des centaines d'enfants sont prises en otages dans une école de Beslan en Ossétie du Nord par un commando pro-tchétchène. Plus de 330 d'entre elles périssent après l'assaut des forces russes. Le 27 novembre 2009, un attentat provoque le déraillement du train de passagers Nevsky Express reliant Moscou à Saint-Pétersbourg faisant 28 morts. Environ 8,5 millions de personnes empruntent quotidiennement le métro de Moscou. N. S.