Le procureur de la République près le tribunal criminel de la cour de Tizi-Ouzou a requis la perpétuité contre cinq accusés principaux dans l'affaire de l'Agence foncière de Tizi-Ouzou. Les six accusés en question sont les deux anciens directeurs de l'Agence foncière, l'ancien maire de Tizi-Ouzou (actuellement en fuite), un notaire et deux fonctionnaires de l'agence. Le procureur a requis, en outre, dix ans de réclusion criminelle à l'encontre des trente-cinq autres accusés dans le même dossier. Lors de leur comparution à la barre, les accusés ont globalement nié les griefs retenus contre eux. Le notaire, qui a établi de faux actes de propriété, a déclaré ignorer tout des tenants et aboutissants des affaires en question. L'ancien directeur de l'Agence foncière a aussi dégagé toute responsabilité quant à sa participation à ces malversations, et ce, contrairement à ce qui est rapporté dans l'arrêt de renvoi, lu la veille lors du début du procès. Hier, c'était au tour des avocats de défiler à la barre afin de défendre, chacun en ce qui le concernait, son client. Jusqu'à la fin de l'après-midi, le verdict n'était pas encore rendu. Lounès Bougaci Le procureur de la République près le tribunal criminel de la cour de Tizi-Ouzou a requis la perpétuité contre cinq accusés principaux dans l'affaire de l'Agence foncière de Tizi-Ouzou. Les six accusés en question sont les deux anciens directeurs de l'Agence foncière, l'ancien maire de Tizi-Ouzou (actuellement en fuite), un notaire et deux fonctionnaires de l'agence. Le procureur a requis, en outre, dix ans de réclusion criminelle à l'encontre des trente-cinq autres accusés dans le même dossier. Lors de leur comparution à la barre, les accusés ont globalement nié les griefs retenus contre eux. Le notaire, qui a établi de faux actes de propriété, a déclaré ignorer tout des tenants et aboutissants des affaires en question. L'ancien directeur de l'Agence foncière a aussi dégagé toute responsabilité quant à sa participation à ces malversations, et ce, contrairement à ce qui est rapporté dans l'arrêt de renvoi, lu la veille lors du début du procès. Hier, c'était au tour des avocats de défiler à la barre afin de défendre, chacun en ce qui le concernait, son client. Jusqu'à la fin de l'après-midi, le verdict n'était pas encore rendu. Lounès Bougaci