Afin de revendiquer des postes de travail, des chômeurs résidant dans la commune de Tizi Rached, à l'Est du chef lieu de wilaya de Tizi Ouzou, procèdent à des actions de protestation depuis quatre jours. Hier, les services de sécurité ont été obligés d'intervenir afin de disperser les protestataires. Le groupe de chômeurs, constitué de dizaines de citoyens, a bloqué tous les accès à la zone industrielle «Aissat-idir» de Oued Aissi. Par cette action, les jeunes, dont une grande partie est constituée de diplômés de l'université, entendaient attirer l'attention des responsables locaux. Mais l'action choisie a malheureusement pénalisé les entreprises en question et les travailleurs de la zone industrielle. L'intervention des forces de l'ordre a permis de libérer les lieux. Les travailleurs ont pu regagner leurs postes de travail, hier à la mi-journée. En revanche, quelques blessés ont été enregistrés parmi les protestataires, de même qu'il y a eu quelques arrestations opérées par les forces de l'ordre. Avant de recourir à cette action ayant visé la fermeture d'entreprises aussi importantes que l'ENIEM (Entreprise nationale des industries électroménagères) entre autres, les jeunes en question se sont pris au siège de l'APC de Tizi Rached qu'ils ont fermé durant toute une journée. Puis ils ont bloqué la Route Nationale N° 12 reliant Tizi Ouzou à Azazga et Béjaia. Les jeunes mécontents veulent bénéficier de recrutements au sein de cette zone industrielle. Plusieurs nouveaux travailleurs auraient été engagés ces derniers mois, d'après les protestataires. L'absence de canaux de dialogue, notamment entre les autorités locales et les élus d'une part et la jeunesse et ses représentants d'autre part est à l'origine du recours à des actions de rue. Des actions dont tout le monde sort perdant en fin de compte car aucune autre voie ne pourrait remplacer l'ouverture du dialogue dans la sérénité et le respect mutuel. Lounès Bougaci Afin de revendiquer des postes de travail, des chômeurs résidant dans la commune de Tizi Rached, à l'Est du chef lieu de wilaya de Tizi Ouzou, procèdent à des actions de protestation depuis quatre jours. Hier, les services de sécurité ont été obligés d'intervenir afin de disperser les protestataires. Le groupe de chômeurs, constitué de dizaines de citoyens, a bloqué tous les accès à la zone industrielle «Aissat-idir» de Oued Aissi. Par cette action, les jeunes, dont une grande partie est constituée de diplômés de l'université, entendaient attirer l'attention des responsables locaux. Mais l'action choisie a malheureusement pénalisé les entreprises en question et les travailleurs de la zone industrielle. L'intervention des forces de l'ordre a permis de libérer les lieux. Les travailleurs ont pu regagner leurs postes de travail, hier à la mi-journée. En revanche, quelques blessés ont été enregistrés parmi les protestataires, de même qu'il y a eu quelques arrestations opérées par les forces de l'ordre. Avant de recourir à cette action ayant visé la fermeture d'entreprises aussi importantes que l'ENIEM (Entreprise nationale des industries électroménagères) entre autres, les jeunes en question se sont pris au siège de l'APC de Tizi Rached qu'ils ont fermé durant toute une journée. Puis ils ont bloqué la Route Nationale N° 12 reliant Tizi Ouzou à Azazga et Béjaia. Les jeunes mécontents veulent bénéficier de recrutements au sein de cette zone industrielle. Plusieurs nouveaux travailleurs auraient été engagés ces derniers mois, d'après les protestataires. L'absence de canaux de dialogue, notamment entre les autorités locales et les élus d'une part et la jeunesse et ses représentants d'autre part est à l'origine du recours à des actions de rue. Des actions dont tout le monde sort perdant en fin de compte car aucune autre voie ne pourrait remplacer l'ouverture du dialogue dans la sérénité et le respect mutuel. Lounès Bougaci