La reprise tant attendue de l'emploi semble enfin arrivée aux Etats-Unis, dont l'économie a créé des postes en mars d'une façon jamais vue depuis trois ans, sans faire baisser un taux de chômage qui devrait rester une préoccupation durable. La première économie mondiale a créé 162 mille postes nets sur ce mois, d'après les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés vendredi par le département du Travail à Washington. Ce chiffre est le plus élevé depuis mars 2007. Le Président Barack Obama s'est félicité que le pays commence "à voir le bout du tunnel". Depuis quatre mois, la première économie mondiale alternait pertes et créations d'emplois, laissant penser à une stabilisation de son marché du travail. En mars, elle a probablement mis fin à un long cycle de destructions d'emplois, le plus dévastateur depuis les années 1930. Les Etats-Unis ont perdu près de 8,4 millions d'emplois, soit 6% de leur population employée (hors agriculture) entre le début de la récession en décembre 2007 et février 2010. Si elles se confirment, ces créations d'emplois feront enfin ressentir aux ménages l'effet d'une reprise économique engagée depuis l'été, et qui profitait essentiellement aux entreprises et à leurs actionnaires, peu aux salariés. "La reprise économique est en train de profiter aux travailleurs", a estimé la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Si l'économie a été aidée par 48 mille embauches dues au coup d'envoi du recensement décennal, le secteur privé a apporté une contribution décisive. Les économistes relevaient en particulier les créations nettes d'emplois de l'industrie, modestes (41.000) mais signes du rétablissement d'un secteur laminé par la récession. Les services (plus de 85% de la main-d'œuvre non agricole) ont ajouté 121 mille emplois, la santé affichant notamment une croissance importante de ses effectifs (27 mille). Mais l'ombre au tableau était la stabilité du taux de chômage, coincé à 9,7% pour le troisième mois consécutif. La reprise tant attendue de l'emploi semble enfin arrivée aux Etats-Unis, dont l'économie a créé des postes en mars d'une façon jamais vue depuis trois ans, sans faire baisser un taux de chômage qui devrait rester une préoccupation durable. La première économie mondiale a créé 162 mille postes nets sur ce mois, d'après les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés vendredi par le département du Travail à Washington. Ce chiffre est le plus élevé depuis mars 2007. Le Président Barack Obama s'est félicité que le pays commence "à voir le bout du tunnel". Depuis quatre mois, la première économie mondiale alternait pertes et créations d'emplois, laissant penser à une stabilisation de son marché du travail. En mars, elle a probablement mis fin à un long cycle de destructions d'emplois, le plus dévastateur depuis les années 1930. Les Etats-Unis ont perdu près de 8,4 millions d'emplois, soit 6% de leur population employée (hors agriculture) entre le début de la récession en décembre 2007 et février 2010. Si elles se confirment, ces créations d'emplois feront enfin ressentir aux ménages l'effet d'une reprise économique engagée depuis l'été, et qui profitait essentiellement aux entreprises et à leurs actionnaires, peu aux salariés. "La reprise économique est en train de profiter aux travailleurs", a estimé la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Si l'économie a été aidée par 48 mille embauches dues au coup d'envoi du recensement décennal, le secteur privé a apporté une contribution décisive. Les économistes relevaient en particulier les créations nettes d'emplois de l'industrie, modestes (41.000) mais signes du rétablissement d'un secteur laminé par la récession. Les services (plus de 85% de la main-d'œuvre non agricole) ont ajouté 121 mille emplois, la santé affichant notamment une croissance importante de ses effectifs (27 mille). Mais l'ombre au tableau était la stabilité du taux de chômage, coincé à 9,7% pour le troisième mois consécutif.