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Les CET se font désirer
BOUMERDES, Environnement
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 04 - 2010

L'environnement dans la wilaya de Boumerdès est plus que jamais menacé. La prolifération des décharges sauvages à travers tout le territoire de la wilaya est la cause principale de cette dégradation. Plusieurs décharges sauvages à travers certaines localités constituent un danger pour la santé publique.
L'environnement dans la wilaya de Boumerdès est plus que jamais menacé. La prolifération des décharges sauvages à travers tout le territoire de la wilaya est la cause principale de cette dégradation. Plusieurs décharges sauvages à travers certaines localités constituent un danger pour la santé publique.
À ce titre, l'on peut citer la plus grande décharge sauvage de Vachi, dans la commune de Bordj Ménaïel, qui est toujours la source de désagréments des habitants de la périphérie. Selon quelques citoyens habitant, cette décharge date de l'époque coloniale. « Elle remonte à l'époque coloniale et elle s'étend sur une surface de 2 hectares de terre. Elle ne cesse de s'étendre et menace notre santé », nous dira un sexagénaire du village Thizrouthine. « En dépit des réclamations des villageois pour son transfert vers un autre lieu, les autorités font la sourde oreille », nous dira un autre villageois qui, depuis des années, active avec d'autres villageois pour son transfert. « Nous avons alerté à maintes reprises les autorités locales quant aux dangers générés par cette décharge, mais en vain », ajoute notre interlocuteur. L'image désolante qu'offre cette décharge est qu'elle se trouve à quelques mètres d'une aire de jeux. Ce qui expose les jeunes et moins jeunes aux maladies respiratoires. Autre exemple illustratif de cette dégradation, c'est la décharge se trouvant à la sortie sud-est de la ville des Issers, sur le CW151. Elle est distante de moins de 300 mètres d'une zone populeuse. Les habitants sont durement pénalisés par les odeurs nauséabondes qui se dégagent à longueur de journée, notamment en été lorsque les déchets sont incinérés. Celle-ci offre une image hideuse pour toute la commune. En plus de cela, elle est située sur la bordure de l'oued Djemâa dont les eaux sont souvent utilisées par les agriculteurs de la région pour arroser leurs cultures. Ce qui expose les citoyens à de véritables maladies contagieuses. Une menace pour les produits cultivés dans la région ainsi que pour la nappe phréatique de la région. Par ailleurs, un projet de réalisation d'une décharge intercommunale entre Bordj Ménaïel et Issers avait été inscrit par les responsables locaux afin de venir à bout de ces deux décharges, mais en vain. Ce projet a été, selon toute vraisemblance, relégué au calendes grecques. Il est toutefois nécessaires de réaliser des centres d'enfouissement techniques (CET) afin de parvenir à mettre un terme à la dégradation de l'environnement dans la wilaya et d'assurer l'amélioration du cadre de vie des citoyens.
T. O.
À ce titre, l'on peut citer la plus grande décharge sauvage de Vachi, dans la commune de Bordj Ménaïel, qui est toujours la source de désagréments des habitants de la périphérie. Selon quelques citoyens habitant, cette décharge date de l'époque coloniale. « Elle remonte à l'époque coloniale et elle s'étend sur une surface de 2 hectares de terre. Elle ne cesse de s'étendre et menace notre santé », nous dira un sexagénaire du village Thizrouthine. « En dépit des réclamations des villageois pour son transfert vers un autre lieu, les autorités font la sourde oreille », nous dira un autre villageois qui, depuis des années, active avec d'autres villageois pour son transfert. « Nous avons alerté à maintes reprises les autorités locales quant aux dangers générés par cette décharge, mais en vain », ajoute notre interlocuteur. L'image désolante qu'offre cette décharge est qu'elle se trouve à quelques mètres d'une aire de jeux. Ce qui expose les jeunes et moins jeunes aux maladies respiratoires. Autre exemple illustratif de cette dégradation, c'est la décharge se trouvant à la sortie sud-est de la ville des Issers, sur le CW151. Elle est distante de moins de 300 mètres d'une zone populeuse. Les habitants sont durement pénalisés par les odeurs nauséabondes qui se dégagent à longueur de journée, notamment en été lorsque les déchets sont incinérés. Celle-ci offre une image hideuse pour toute la commune. En plus de cela, elle est située sur la bordure de l'oued Djemâa dont les eaux sont souvent utilisées par les agriculteurs de la région pour arroser leurs cultures. Ce qui expose les citoyens à de véritables maladies contagieuses. Une menace pour les produits cultivés dans la région ainsi que pour la nappe phréatique de la région. Par ailleurs, un projet de réalisation d'une décharge intercommunale entre Bordj Ménaïel et Issers avait été inscrit par les responsables locaux afin de venir à bout de ces deux décharges, mais en vain. Ce projet a été, selon toute vraisemblance, relégué au calendes grecques. Il est toutefois nécessaires de réaliser des centres d'enfouissement techniques (CET) afin de parvenir à mettre un terme à la dégradation de l'environnement dans la wilaya et d'assurer l'amélioration du cadre de vie des citoyens.
T. O.


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