L'Irak a vécu hier le septième anniversaire de la chute de Baghdad et du renversement du président Saddam Hussein par les forces de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. L'Irak a vécu hier le septième anniversaire de la chute de Baghdad et du renversement du président Saddam Hussein par les forces de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Cette date coincide cette année avec la tenue, il y'a un mois des élections législatives au terme desquelles les partis politiques peinent toujours à former un gouvernement. Le pays a par ailleurs été secoué ces derniers jours par des attentats meurtriers ayant pris pour cible à quelques jours d'intervalle, des ambassades étrangères et des quartiers résidentiels à Baghdad causant des dizaines de victimes. Une imposante manifestation a rassemblé des dizaines de milliers d'Irakiens à Najaf au sud de Baghdad, à l'appel du leader Moktada Sadr qui avait appelé à l'organisation hier d'une manifestation massive pour dénoncer l'occupation américaine. Des dizaines de milliers de personnes avaient répondu à l'appel. Arborant une forêt de drapeaux irakiens, les manifestants ont traîné dans la poussière des bannières américaine, israélienne et britannique qu'ils ont ensuite piétinées en scandant "Oui à l'Irak", "Non à l'occupation", "Dehors l'occupant". Protester contre la présence américaine et exiger la sécurité et de meilleurs conditions de vie, sont les principales revendications des Irakiens. Cette date est aussi l'occasion pour les hommes politiques de faire valoir leurs positions. "Nous entrons dans une nouvelle ère où n'ont pas de place les occupants, les oppresseurs, les baassistes, les terroristes, les sécessionnistes, les sectaires et ceux qui ont rempli les prisons des résistants", a lancé cheikh Hazem, fustigeant directement Nouri Al Maliki, pronançant un discours de Moktada Sadr. Le mouvement sadriste voue une rancune tenace à chef du gouvernement sortant, M. Maliki, qui avait lancé en 2008 une campagne militaire contre son bras armée, l'armée du Mahdi, arrêtant des milliers de ses membres dans une tentative d'éradiquer les milices du Pays, devenu le premier parti religieux chiite du pays, a rejeté lors d'une récente consultation de sa base les candidatures de Nouri al-Maliki et son rival laïque Iyad Allawi au poste de chef de gouvernement, leur préférant un candidat religieux. Ibrahim Jaafari, chef du Courant de la réforme et Premier ministre d'avril 2005 à mai 2006 au moment où l'Irak plongeait dans la guerre confessionnelle, est son candidat. Le mouvement sadriste qui a fait un très bon score aux élections législatives en obtenant 39 sièges sur les 325 du nouveau Parlement, devient de ce fait un acteur incontournable pour la formation d'un gouvernement. A Kerbala, l'autre ville sainte du chiisme, cheikh Abdel Mahdi al-Kerbalaï, représentant d'Ali Sistani, a appelé les "blocs politiques à commencer des négociations sérieuses pour accélérer la constitution d'un gouvernement capable d'assurer la sécurité et la stabilité", insistant sur "la mise en place d'un gouvernement d'union nationale car l'exclusion d'une composante politique peut constituer une menace pour le processus politique et démocratique". Le "vide politique" dû à l'absence de gouvernement favorise ce regain de violence en Irak et les nouveaux "actes terroristes" commis cette semaine visent à entraver le processus politique a estimé le gouvernement irakien. Préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire et politique, M. Allawi, vaiqueur du scrutin face à son rival Nouri Al-Maliki, avait appelé à la formation d'un "gouvernement fort" capable de répondre aux aspirations du peuple irakien. En dehors de ces luttes politiques, la situation sécuritaire demeure toujours fragile en Irak. Cette insécurité ébranle toute la structure économique et sociale du pays que des milliers de personnes continuent de fuir depuis 2003 en quête de stabilité et de paix, selon l'ONU. Irakiens et Américains avaient conclu en novembre dernier un accord de sécurité, prévoyant le retrait des soldats américains de l'ensemble du pays d'ici la fin 2011. La situation humanitaire demeure également "très critique", d'après des organisations humanitaires, qui tirent la sonnette d'alarme face au manque notamment d'eau et aux difficultés que trouvent les irakiens pour accéder aux services médicaux. Quelque 140.000 soldats américains sont stationnés actuellement en Irak. N. S. Cette date coincide cette année avec la tenue, il y'a un mois des élections législatives au terme desquelles les partis politiques peinent toujours à former un gouvernement. Le pays a par ailleurs été secoué ces derniers jours par des attentats meurtriers ayant pris pour cible à quelques jours d'intervalle, des ambassades étrangères et des quartiers résidentiels à Baghdad causant des dizaines de victimes. Une imposante manifestation a rassemblé des dizaines de milliers d'Irakiens à Najaf au sud de Baghdad, à l'appel du leader Moktada Sadr qui avait appelé à l'organisation hier d'une manifestation massive pour dénoncer l'occupation américaine. Des dizaines de milliers de personnes avaient répondu à l'appel. Arborant une forêt de drapeaux irakiens, les manifestants ont traîné dans la poussière des bannières américaine, israélienne et britannique qu'ils ont ensuite piétinées en scandant "Oui à l'Irak", "Non à l'occupation", "Dehors l'occupant". Protester contre la présence américaine et exiger la sécurité et de meilleurs conditions de vie, sont les principales revendications des Irakiens. Cette date est aussi l'occasion pour les hommes politiques de faire valoir leurs positions. "Nous entrons dans une nouvelle ère où n'ont pas de place les occupants, les oppresseurs, les baassistes, les terroristes, les sécessionnistes, les sectaires et ceux qui ont rempli les prisons des résistants", a lancé cheikh Hazem, fustigeant directement Nouri Al Maliki, pronançant un discours de Moktada Sadr. Le mouvement sadriste voue une rancune tenace à chef du gouvernement sortant, M. Maliki, qui avait lancé en 2008 une campagne militaire contre son bras armée, l'armée du Mahdi, arrêtant des milliers de ses membres dans une tentative d'éradiquer les milices du Pays, devenu le premier parti religieux chiite du pays, a rejeté lors d'une récente consultation de sa base les candidatures de Nouri al-Maliki et son rival laïque Iyad Allawi au poste de chef de gouvernement, leur préférant un candidat religieux. Ibrahim Jaafari, chef du Courant de la réforme et Premier ministre d'avril 2005 à mai 2006 au moment où l'Irak plongeait dans la guerre confessionnelle, est son candidat. Le mouvement sadriste qui a fait un très bon score aux élections législatives en obtenant 39 sièges sur les 325 du nouveau Parlement, devient de ce fait un acteur incontournable pour la formation d'un gouvernement. A Kerbala, l'autre ville sainte du chiisme, cheikh Abdel Mahdi al-Kerbalaï, représentant d'Ali Sistani, a appelé les "blocs politiques à commencer des négociations sérieuses pour accélérer la constitution d'un gouvernement capable d'assurer la sécurité et la stabilité", insistant sur "la mise en place d'un gouvernement d'union nationale car l'exclusion d'une composante politique peut constituer une menace pour le processus politique et démocratique". Le "vide politique" dû à l'absence de gouvernement favorise ce regain de violence en Irak et les nouveaux "actes terroristes" commis cette semaine visent à entraver le processus politique a estimé le gouvernement irakien. Préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire et politique, M. Allawi, vaiqueur du scrutin face à son rival Nouri Al-Maliki, avait appelé à la formation d'un "gouvernement fort" capable de répondre aux aspirations du peuple irakien. En dehors de ces luttes politiques, la situation sécuritaire demeure toujours fragile en Irak. Cette insécurité ébranle toute la structure économique et sociale du pays que des milliers de personnes continuent de fuir depuis 2003 en quête de stabilité et de paix, selon l'ONU. Irakiens et Américains avaient conclu en novembre dernier un accord de sécurité, prévoyant le retrait des soldats américains de l'ensemble du pays d'ici la fin 2011. La situation humanitaire demeure également "très critique", d'après des organisations humanitaires, qui tirent la sonnette d'alarme face au manque notamment d'eau et aux difficultés que trouvent les irakiens pour accéder aux services médicaux. Quelque 140.000 soldats américains sont stationnés actuellement en Irak. N. S.