La cimenterie de Hadjar Soud table sur une production de plus de 1 million de tonnes pour 2010. De 936.000 T de ciment produites en 2009, la cimenterie de Hadjar Soud, compte passer à une production de l'ordre de plus de 1.100.000 T pour l'année 2010. "Un objectif réaliste, dans les capacités de l'entreprise qui intègre dans ses prévision tous les paramètres susceptibles d'infléchir ou de propulser la production comme certains aléas liés au délestage ou aux arrêts programmés pour des raisons de maintenance…" affirme-t-on du côté de la direction commerciale de l'entreprise dont le management a été confié dans le cadre d'un partenariat d'assistance, à un groupe italien. Pour le staff gestionnaire de Hadjar Soud, la priorité dans la distribution reste, bien entendu, l'approvisionnement des grands chantiers du programme présidentiel comme l'autoroute Est-Ouest, les constructions de logements au niveau des wilayas de Annaba et El Taref et dans le cadre des contracts étatiques. Si la machine a bien tourné au 1er trimestre de l'année en cours (110 milles tonnes au mois de mars dernier) la spéculation bat son plein et les filières du trafic fonctionnent toujours activement. Alors qu'à la sortie d'usine le prix du sac ne dépasse pas 300 DA, sur le marché informel, il a atteint allègrement les 800 DA. "Certains opérateurs indélicats revendent sur place une partie de leurs quotas aux trabendistes qui écument le marché des matériaux de construction", nous a confié un cadre commercial de l'usine. D'où la vigilance et le contrôle strict instaurés par les services de la cimenterie chargés de la programmation et de l'affectation des quotas. "Le fichier est géré avec un logiciel qui concerve toute la tracabilité dans l'affectation. Seuls ceux dont les contrats de réalisation de projets sont toujours valides, sont servis scrupuleusement à la carte et dans une grande transparence", indique-t-on à la direction commerciale. Grâce aux performances de production enregistrées depuis janvier 2010, la tension sur le ciment commence à se relâcher, nous ont fait part bon nombre de promoteurs échaudés par les effets de la crise qui a saigné leurs bourses vers la fin de l'année 2009. "Le ciment est aujourd'hui plus ou moins disponible, d'où la chute des prix même chez les spéculateurs. Actuellement le marché noir tourne à 500 DA le sac", indiquent-ils. Sans doute aussi que les contrôles extra-muros des services de sécurité et de la DCP y sont pour quelque chose. R. M. La cimenterie de Hadjar Soud table sur une production de plus de 1 million de tonnes pour 2010. De 936.000 T de ciment produites en 2009, la cimenterie de Hadjar Soud, compte passer à une production de l'ordre de plus de 1.100.000 T pour l'année 2010. "Un objectif réaliste, dans les capacités de l'entreprise qui intègre dans ses prévision tous les paramètres susceptibles d'infléchir ou de propulser la production comme certains aléas liés au délestage ou aux arrêts programmés pour des raisons de maintenance…" affirme-t-on du côté de la direction commerciale de l'entreprise dont le management a été confié dans le cadre d'un partenariat d'assistance, à un groupe italien. Pour le staff gestionnaire de Hadjar Soud, la priorité dans la distribution reste, bien entendu, l'approvisionnement des grands chantiers du programme présidentiel comme l'autoroute Est-Ouest, les constructions de logements au niveau des wilayas de Annaba et El Taref et dans le cadre des contracts étatiques. Si la machine a bien tourné au 1er trimestre de l'année en cours (110 milles tonnes au mois de mars dernier) la spéculation bat son plein et les filières du trafic fonctionnent toujours activement. Alors qu'à la sortie d'usine le prix du sac ne dépasse pas 300 DA, sur le marché informel, il a atteint allègrement les 800 DA. "Certains opérateurs indélicats revendent sur place une partie de leurs quotas aux trabendistes qui écument le marché des matériaux de construction", nous a confié un cadre commercial de l'usine. D'où la vigilance et le contrôle strict instaurés par les services de la cimenterie chargés de la programmation et de l'affectation des quotas. "Le fichier est géré avec un logiciel qui concerve toute la tracabilité dans l'affectation. Seuls ceux dont les contrats de réalisation de projets sont toujours valides, sont servis scrupuleusement à la carte et dans une grande transparence", indique-t-on à la direction commerciale. Grâce aux performances de production enregistrées depuis janvier 2010, la tension sur le ciment commence à se relâcher, nous ont fait part bon nombre de promoteurs échaudés par les effets de la crise qui a saigné leurs bourses vers la fin de l'année 2009. "Le ciment est aujourd'hui plus ou moins disponible, d'où la chute des prix même chez les spéculateurs. Actuellement le marché noir tourne à 500 DA le sac", indiquent-ils. Sans doute aussi que les contrôles extra-muros des services de sécurité et de la DCP y sont pour quelque chose. R. M.