Le mouvement de protestation que voulait lancer le SNTFP (syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle, un syndicat autonome) pour amener le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels à satisfaire la plateforme de revendications des travailleurs a fait réagir, après un long mutisme qui a accompagné plusieurs jours de grève des travailleurs de la formation professionnelle, le premier responsable du secteur, El Hadi Khaldi. Intervenant hier au cours de l'émission «Tahaoulat» de la chaîne I de la radio nationale, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a été tantôt conciliant, tantôt menaçant. Il a assuré les travailleurs de la formation professionnelle que «le statut particulier des travailleurs du secteur a été élaboré avec le partenaire social et qu'il a veillé personnellement à sa finalisation», assurant qu' «aucune partie n'a été lésée dans ses droits». Pour le ministre, «il n'y a dans le secteur de la formation professionnelle qu'un seul syndicat et un seul partenaire social», soulignant que le bruit de bottes qui se fait entendre dans le secteur qu'il dirige «n'est le fait que de deux personnes qui agissent pour leurs intérêts». Des personnes qu'il a refusé de divulguer les noms. Pour rappel, dernièrement, Oukil Djilali, président du SNTFP, a regretté l'absence de réaction du premier responsable de la formation professionnelle après le mouvement de grève enclenché par les salariés du secteur et a prévenu que le ministre aura près d'un mois de réflexion en vue de satisfaire la plateforme de revendications des travailleurs. «Nous patienterons jusqu'au 20 avril prochain. Si la tutelle persiste dans son mutisme, le conseil national relancera le mouvement de grève», a-t-il menacé. Il semble qu' El Hadi Khaldi ait tenu compte de ces menaces et a averti, toujours au cours de l'émission de la radio que «les activités syndicales sont régies par le code du travail». Il apparaît clairement que le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels suivra le chemin tracé par Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale, suivi peu après par son collègue de la Santé, Saïd Barkat qui ont saisi la justice et menacé de sanctions les salariés de leurs secteurs respectifs s'ils persistaient dans leur mouvement de grève. Contacté hier par nos soins à l'effet de réagir au propos du ministre, le porte-parole du SNTFP, Attoui Mustapha, a préféré s'abstenir dans l'immédiat de donner son avis et annonce qu'il revient au bureau national du syndicat qui sera, selon lui, réuni dans les prochains jours pour débattre de cette question. Toujours est-il que, selon toujours ses dires, «le statut des travailleurs a été élaboré sans la participation d'aucun social, même pas l'UGTA», et dénonce «le terrorisme administratif contre les travailleurs», du secteur. S. B. Le mouvement de protestation que voulait lancer le SNTFP (syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle, un syndicat autonome) pour amener le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels à satisfaire la plateforme de revendications des travailleurs a fait réagir, après un long mutisme qui a accompagné plusieurs jours de grève des travailleurs de la formation professionnelle, le premier responsable du secteur, El Hadi Khaldi. Intervenant hier au cours de l'émission «Tahaoulat» de la chaîne I de la radio nationale, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a été tantôt conciliant, tantôt menaçant. Il a assuré les travailleurs de la formation professionnelle que «le statut particulier des travailleurs du secteur a été élaboré avec le partenaire social et qu'il a veillé personnellement à sa finalisation», assurant qu' «aucune partie n'a été lésée dans ses droits». Pour le ministre, «il n'y a dans le secteur de la formation professionnelle qu'un seul syndicat et un seul partenaire social», soulignant que le bruit de bottes qui se fait entendre dans le secteur qu'il dirige «n'est le fait que de deux personnes qui agissent pour leurs intérêts». Des personnes qu'il a refusé de divulguer les noms. Pour rappel, dernièrement, Oukil Djilali, président du SNTFP, a regretté l'absence de réaction du premier responsable de la formation professionnelle après le mouvement de grève enclenché par les salariés du secteur et a prévenu que le ministre aura près d'un mois de réflexion en vue de satisfaire la plateforme de revendications des travailleurs. «Nous patienterons jusqu'au 20 avril prochain. Si la tutelle persiste dans son mutisme, le conseil national relancera le mouvement de grève», a-t-il menacé. Il semble qu' El Hadi Khaldi ait tenu compte de ces menaces et a averti, toujours au cours de l'émission de la radio que «les activités syndicales sont régies par le code du travail». Il apparaît clairement que le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels suivra le chemin tracé par Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale, suivi peu après par son collègue de la Santé, Saïd Barkat qui ont saisi la justice et menacé de sanctions les salariés de leurs secteurs respectifs s'ils persistaient dans leur mouvement de grève. Contacté hier par nos soins à l'effet de réagir au propos du ministre, le porte-parole du SNTFP, Attoui Mustapha, a préféré s'abstenir dans l'immédiat de donner son avis et annonce qu'il revient au bureau national du syndicat qui sera, selon lui, réuni dans les prochains jours pour débattre de cette question. Toujours est-il que, selon toujours ses dires, «le statut des travailleurs a été élaboré sans la participation d'aucun social, même pas l'UGTA», et dénonce «le terrorisme administratif contre les travailleurs», du secteur. S. B.