L'équipe d'Espagne a réalisé un parcours impérial en qualifications pour l'Afrique du Sud 2010. Non contente de rendre une copie parfaite de dix victoires en autant de matches, elle a bouclé la compétition préliminaire avec la deuxième meilleure attaque (28 buts marqués) et l'une des défenses les plus solides (5 buts encaissés) de la zone Europe. L'équipe d'Espagne a réalisé un parcours impérial en qualifications pour l'Afrique du Sud 2010. Non contente de rendre une copie parfaite de dix victoires en autant de matches, elle a bouclé la compétition préliminaire avec la deuxième meilleure attaque (28 buts marqués) et l'une des défenses les plus solides (5 buts encaissés) de la zone Europe. Au-delà de ces considérations purement statistiques, la Furia Roja a montré qu'elle est devenue une formation mûre, capable de serrer les dents et de rebondir dans l'adversité. Forte d'une équipe-type exceptionnelle, l'Espagne peut également compter sur un banc de luxe. Loin de se reposer sur ses lauriers après son sacre européen, la sélection ibérique a su dégoter de nouveaux joyaux, avec lesquels elle travaille pour atteindre d'autres sommets. En route vers l'Afrique du Sud L'Espagne a entamé sa campagne qualificative en étrennant son blason de championne d'Europe. Sa première sortie face à la Bosnie-Herzégovine a accouché d'une rencontre très serrée, débloquée par un seul but de David Villa. Contre l'Arménie et l'Estonie, la Furia a eu la tâche moins ardue. La Turquie a donné davantage de fil à retordre aux Espagnols, mais le premier but de Gerard Piqué en équipe nationale leur a permis d'empocher les trois points à Madrid. À Istanbul, les hommes de Vicente Del Bosque sont allés s'imposer sur le fil après avoir été menés 1:0. Lors du premier rendez-vous face à la Belgique, ils ont également remonté un déficit initial, mais le match retour les a vus corriger les Diables Rouges 5:0. C'est en s'imposant 3:0 sans coup férir contre l'Estonie à deux journées de la fin que l'Espagne a poinçonné son ticket pour l'Afrique du Sud. Sa mission accomplie, elle n'a pas levé le pied pour autant, allant s'imposer en Arménie et clôturant son parcours par une démonstration contre la Bosnie-Herzégovine (5:1) Le sélectionneur Vicente del Bosque a pris le relais de Luis Aragonés après l'UEFA EURO 2008, mais il s'est attaché à respecter la philosophie et l'ossature qui ont mené l'Espagne au titre continental. L'entraîneur moustachu est entré dans la cour des grands aux commandes du Real Madrid. En l'espace de quatre ans, il y a remporté deux Ligues des champions de l'UEFA (2000 et 2002), deux Ligas (2001 et 2003), une Supercoupe d'Espagne (2001), une Supercoupe d'Europe (2002) et une Coupe Intercontinentale (2002). Comme son prédécesseur, Del Bosque a misé sur un jeu à une touche de balle parfaitement servi par un entrejeu regorgeant de talent. Bien lui en a pris puisque son équipe a réalisé des qualifications impeccables. Depuis sa prise de fonctions, ses protégés ne se sont inclinés qu'une fois : contre les Etats-Unis en demi-finales de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Afrique du Sud 2009. Les joueurs vedettes L'Espagne doit son succès à un équilibre parfait dans toutes les lignes. Le capitaine Iker Casillas fait partie des meilleurs gardiens du monde ; ses réflexes constituent quasiment une assurance-vie. Quant à Xavi Hernández, il manie avec brio la baguette de chef d'orchestre. Par sa lecture du jeu, le Barcelonais est le cerveau du dispositif ibérique. Aux avant-postes, on retrouve un duo de flingueurs experts dans le dernier geste : David Villa et Fernando Torres, un Niño qui a bien grandi... Passé en Coupe du Monde de la FIFA - L'Espagne a disputé 12 éditions de la Coupe du Monde de la FIFA. Depuis Allemagne 1974, elle a toujours été fidèle au rendez-vous. - Son meilleur résultat en Coupe du Monde de la FIFA reste sa quatrième place à Brésil 1950 - L'Espagne compte deux titres chez les A : les Euros 1964 et 2008. Palmarès - L'Espagne a signé 10 victoires en autant de matches de qualification. - La Furia Roja a terminé avec la meilleure attaque d'Europe avec 28 buts marqués, soit six de moins que l'Angleterre, première. Entendu... «Nous avons de bons joueurs, une équipe bien équilibrée, mais l'opposition sera très forte. Nous visons le titre lors de la prochaine Coupe du Monde, mais nous sommes conscients que cela sera très difficile. Nous ne sommes pas favoris, mais nous faisons partie du groupe des candidats.» - Vicente del Bosque, sélectionneur. In Fifia .com Au-delà de ces considérations purement statistiques, la Furia Roja a montré qu'elle est devenue une formation mûre, capable de serrer les dents et de rebondir dans l'adversité. Forte d'une équipe-type exceptionnelle, l'Espagne peut également compter sur un banc de luxe. Loin de se reposer sur ses lauriers après son sacre européen, la sélection ibérique a su dégoter de nouveaux joyaux, avec lesquels elle travaille pour atteindre d'autres sommets. En route vers l'Afrique du Sud L'Espagne a entamé sa campagne qualificative en étrennant son blason de championne d'Europe. Sa première sortie face à la Bosnie-Herzégovine a accouché d'une rencontre très serrée, débloquée par un seul but de David Villa. Contre l'Arménie et l'Estonie, la Furia a eu la tâche moins ardue. La Turquie a donné davantage de fil à retordre aux Espagnols, mais le premier but de Gerard Piqué en équipe nationale leur a permis d'empocher les trois points à Madrid. À Istanbul, les hommes de Vicente Del Bosque sont allés s'imposer sur le fil après avoir été menés 1:0. Lors du premier rendez-vous face à la Belgique, ils ont également remonté un déficit initial, mais le match retour les a vus corriger les Diables Rouges 5:0. C'est en s'imposant 3:0 sans coup férir contre l'Estonie à deux journées de la fin que l'Espagne a poinçonné son ticket pour l'Afrique du Sud. Sa mission accomplie, elle n'a pas levé le pied pour autant, allant s'imposer en Arménie et clôturant son parcours par une démonstration contre la Bosnie-Herzégovine (5:1) Le sélectionneur Vicente del Bosque a pris le relais de Luis Aragonés après l'UEFA EURO 2008, mais il s'est attaché à respecter la philosophie et l'ossature qui ont mené l'Espagne au titre continental. L'entraîneur moustachu est entré dans la cour des grands aux commandes du Real Madrid. En l'espace de quatre ans, il y a remporté deux Ligues des champions de l'UEFA (2000 et 2002), deux Ligas (2001 et 2003), une Supercoupe d'Espagne (2001), une Supercoupe d'Europe (2002) et une Coupe Intercontinentale (2002). Comme son prédécesseur, Del Bosque a misé sur un jeu à une touche de balle parfaitement servi par un entrejeu regorgeant de talent. Bien lui en a pris puisque son équipe a réalisé des qualifications impeccables. Depuis sa prise de fonctions, ses protégés ne se sont inclinés qu'une fois : contre les Etats-Unis en demi-finales de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Afrique du Sud 2009. Les joueurs vedettes L'Espagne doit son succès à un équilibre parfait dans toutes les lignes. Le capitaine Iker Casillas fait partie des meilleurs gardiens du monde ; ses réflexes constituent quasiment une assurance-vie. Quant à Xavi Hernández, il manie avec brio la baguette de chef d'orchestre. Par sa lecture du jeu, le Barcelonais est le cerveau du dispositif ibérique. Aux avant-postes, on retrouve un duo de flingueurs experts dans le dernier geste : David Villa et Fernando Torres, un Niño qui a bien grandi... Passé en Coupe du Monde de la FIFA - L'Espagne a disputé 12 éditions de la Coupe du Monde de la FIFA. Depuis Allemagne 1974, elle a toujours été fidèle au rendez-vous. - Son meilleur résultat en Coupe du Monde de la FIFA reste sa quatrième place à Brésil 1950 - L'Espagne compte deux titres chez les A : les Euros 1964 et 2008. Palmarès - L'Espagne a signé 10 victoires en autant de matches de qualification. - La Furia Roja a terminé avec la meilleure attaque d'Europe avec 28 buts marqués, soit six de moins que l'Angleterre, première. Entendu... «Nous avons de bons joueurs, une équipe bien équilibrée, mais l'opposition sera très forte. Nous visons le titre lors de la prochaine Coupe du Monde, mais nous sommes conscients que cela sera très difficile. Nous ne sommes pas favoris, mais nous faisons partie du groupe des candidats.» - Vicente del Bosque, sélectionneur. In Fifia .com