Le Collectif des familles des disparus algériens (CFDA) et SOS Disparus ont organisé un rassemblement, hier, à la place de la Grande Poste à Alger. Plusieurs associations et comités de soutien venus de toutes les wilayas du pays se sont rassemblés pour s'insurger contre les déclarations de Farouk Ksentini, président du Conseil national de promotion et de la protection des droits de l'Hommes (CNCPPDH), faites lors d'une rencontre-débat organisée par le centre de presse El Moudjahid, le 18 mars passé. Ce dernier a expliqué aux familles que la demande de «vérité sur leur enfants disparus est irréalisable dans la pratique». «Il est impossible d'identifier les responsables de la disparition durant la tragédie nationale», avait-il affirmé aux familles, ajoutant qu'il «n'existe ni archives ni témoignages» et que l'Etat ne peut «se lancer dans des procès sans la moindre preuve ni dossier substantiel». Plus encore, M. Ksentini a conseillé aux familles de «tourner la page», chose que ces dernières n'admettent pas. Ces déclarations ont, de ce fait, provoqué la colère du CFDA et SOS Disparus. Les indemnités proposées par l'Etat pour les familles des disparus ne peuvent être acceptées, a affirmé la porte-parole des familles, Mme D. Nacera, lors de ce rassemblement. «La seule chose que nous réclamons et de connaître le sort réservé à nos enfants disparus depuis maintenant de longues années», a expliqué la mère d'un disparu. Massinissa Benlakehal Le Collectif des familles des disparus algériens (CFDA) et SOS Disparus ont organisé un rassemblement, hier, à la place de la Grande Poste à Alger. Plusieurs associations et comités de soutien venus de toutes les wilayas du pays se sont rassemblés pour s'insurger contre les déclarations de Farouk Ksentini, président du Conseil national de promotion et de la protection des droits de l'Hommes (CNCPPDH), faites lors d'une rencontre-débat organisée par le centre de presse El Moudjahid, le 18 mars passé. Ce dernier a expliqué aux familles que la demande de «vérité sur leur enfants disparus est irréalisable dans la pratique». «Il est impossible d'identifier les responsables de la disparition durant la tragédie nationale», avait-il affirmé aux familles, ajoutant qu'il «n'existe ni archives ni témoignages» et que l'Etat ne peut «se lancer dans des procès sans la moindre preuve ni dossier substantiel». Plus encore, M. Ksentini a conseillé aux familles de «tourner la page», chose que ces dernières n'admettent pas. Ces déclarations ont, de ce fait, provoqué la colère du CFDA et SOS Disparus. Les indemnités proposées par l'Etat pour les familles des disparus ne peuvent être acceptées, a affirmé la porte-parole des familles, Mme D. Nacera, lors de ce rassemblement. «La seule chose que nous réclamons et de connaître le sort réservé à nos enfants disparus depuis maintenant de longues années», a expliqué la mère d'un disparu. Massinissa Benlakehal