La Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), SOS disparus et le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) ont dénoncé hier “l'intervention de la police” lors du rassemblement hebdomadaire des familles de disparus, tenu mercredi dernier dans la wilaya de Relizane. Dans son communiqué rendu public hier, la section de la LADDH de Relizane relève que “le mercredi 26 octobre à 9h30, lors du rassemblement hebdomadaire des familles de disparus, les services de police ont brutalement dispersé les manifestants et interpellé quinze d'entre eux dont dix femmes âgées”. Et de préciser que “lors des échauffourées, on a dénombré deux blessés (…). Emmenés au commissariat central avec une douzaine d'autres, ils ont été gardés plus de deux heures puis relâchés”. Aux yeux de SOS disparus et du Collectif des familles de disparus en Algérie, “ces pressions et harcèlement qui viennent de se dérouler à Relizane ne sont que l'expression des craintes formulées”. Aussi et tout en “encourageant les familles de disparus à se réunir mercredi prochain à Relizane, Alger, Constantine, Oran”, ces deux associations qui ont signé un communiqué commun disent “revendiquer le droit de se réunir pacifiquement”. Revendiquant “l'arrêt des menaces”, SOS disparus et le CFDA demandent au gouvernement de se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'homme. R. N.