La matinée a été mouvementée, hier, au chef-lieu de la commune de Makouda, vingt kilomètres au nord de Tizi-Ouzou. Des citoyens ont en effet pris d'assaut, dès les premières heures de la journée, aussi bien le siège de la mairie que celui de la daïra. Ces derniers ont été fermés. Aucun employé ni responsable n'ont pu accéder au sein de l'enceinte de ces institutions publiques. Cette action de protestation a été initiée par les comités de trois villages, à savoir : Ibaouchène, Aït Fares et Tiplakine. Les citoyens, impliqués dans cette manifestation, sont principalement des citoyens ayant leurs enfants scolarisés dans l'école primaire Ali-Rabia. Une école dont la réalisation remonte à l'époque coloniale. Suite au séisme de 2003, cet établissement scolaire avait été classé par les services techniques "rouge" à cause des risques d'effondrement qu'il présentait déjà. Les services du CTC avaient même ordonné la démolition d'une partie de cet établissement. Les élèves auraient dû être recasés dans les autres écoles primaires de la commune de Makouda. L'APC afin de régler ce problème, qui touche des centaines d'élèves, avaient effectué une délibération pour la réalisation d'un nouveau siège sur l'assiette de terrain de l'ancienne école. Mais à ce jour, l'école en question n'a pas encore été fermée en dépit des risques qu'elle fait peser sur la sécurité des élèves et des enseignants qui continuent à la fréquenter, à leur corps défendant, alors que sa fermeture était convenue pour 2009. Les contestataires s'interrogent sur l'attitude de l'administration qui peut se permettre de désavouer une délibération de l'APC ? Les citoyens des trois villages sont décidés à ne pas lever leur action en l'absence de réaction de la part des autorités locales et des responsables de la daïra. Lounes Bougaci La matinée a été mouvementée, hier, au chef-lieu de la commune de Makouda, vingt kilomètres au nord de Tizi-Ouzou. Des citoyens ont en effet pris d'assaut, dès les premières heures de la journée, aussi bien le siège de la mairie que celui de la daïra. Ces derniers ont été fermés. Aucun employé ni responsable n'ont pu accéder au sein de l'enceinte de ces institutions publiques. Cette action de protestation a été initiée par les comités de trois villages, à savoir : Ibaouchène, Aït Fares et Tiplakine. Les citoyens, impliqués dans cette manifestation, sont principalement des citoyens ayant leurs enfants scolarisés dans l'école primaire Ali-Rabia. Une école dont la réalisation remonte à l'époque coloniale. Suite au séisme de 2003, cet établissement scolaire avait été classé par les services techniques "rouge" à cause des risques d'effondrement qu'il présentait déjà. Les services du CTC avaient même ordonné la démolition d'une partie de cet établissement. Les élèves auraient dû être recasés dans les autres écoles primaires de la commune de Makouda. L'APC afin de régler ce problème, qui touche des centaines d'élèves, avaient effectué une délibération pour la réalisation d'un nouveau siège sur l'assiette de terrain de l'ancienne école. Mais à ce jour, l'école en question n'a pas encore été fermée en dépit des risques qu'elle fait peser sur la sécurité des élèves et des enseignants qui continuent à la fréquenter, à leur corps défendant, alors que sa fermeture était convenue pour 2009. Les contestataires s'interrogent sur l'attitude de l'administration qui peut se permettre de désavouer une délibération de l'APC ? Les citoyens des trois villages sont décidés à ne pas lever leur action en l'absence de réaction de la part des autorités locales et des responsables de la daïra. Lounes Bougaci