L'Etat a pris toutes les mesures nécessaires en vue d'assurer la disponibilité des produits alimentaires de première nécessité durant le mois de Ramadhan 2010, dont l'importation prochaine de 30 mille tonnes de poudre de lait, selon le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub. L'Etat a pris toutes les mesures nécessaires en vue d'assurer la disponibilité des produits alimentaires de première nécessité durant le mois de Ramadhan 2010, dont l'importation prochaine de 30 mille tonnes de poudre de lait, selon le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub. Le ministre, qui s'exprimait hier, en marge d'une réunion sectorielle d'évaluation tenue à huis clos, a déclaré ceci : "Pour plus de précautions et en plus des stocks constitués habituellement par l'Office national interprofessionnel du lait (Onil), le gouvernement a demandé à cet office d'importer 30 mille tonnes de poudre de lait supplémentaires aux stocks habituels" pour le mois de ramadhan durant lequel la demande en produits laitiers augmente. "Le lait en sachets restera disponible au cours de ramadhan prochain au prix de 25 DA", a assuré le ministre. Il rappellera, à cet effet, les récentes mesures prises par un conseil interministériel pour la régulation du marché et la disponibilité des produits, essentiellement les viandes rouges ovines et bovines durant ce mois sacré. "Ainsi, le gouvernement a instruit la Société de gestion des participations pour les productions animales (SGP Proda) d'importer cinq mille tonnes de viandes congelées ovines et bovines qu'elle va distribuer à travers ses points de ventes ou les céder à des agents agréés (commerçants de gros et de détail)", a-t-il précisé. Des stocks de viandes blanches locales seront constitués également, prochainement, par la SGP Proda dans le cadre de ces mesures. Il a été également doné l'autorisation aux opérateurs privés d'importer près de 10 mille tonnes de viande ovine fraîche, a ajouté le ministre précisant que le gouvernement a exprimé sa disponibilité à accorder des licences d'importation de viandes aux opérateurs privés. "L'importation de viande est interdite en Algérie, sauf autorisation préalable délivrée par les autorités concernées", a-t-il souligné tout en relevant que le ministère de l'Agriculture a déjà entamé l'octroi de licences d'importation aux opérateurs privés pour les viandes fraîches. Par ailleurs, l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a été également chargé, a-t-il précisé, d'élargir ses activités en procédant à l'importation, le stockage et la distribution des légumes secs (lentilles, pois chiches, riz...). Interrogé sur la hausse actuelle des prix de certains fruits et légumes, le ministre a réaffirmé que «les prix sont libres et qu'il n'est pas question de revenir aux prix administrés» ajoutant que la hausse des prix a touché uniquement les fruits et légumes hors saison cultivés sous serre. «Avec le développement technologique, les fruits et légumes sont disponibles toutes les saisons, et les consommateurs veulent les consommer à longueur d'année au même prix, provoquant une flambée des prix de certains fruits et légumes", a-t-il fait valoir. M. Djaâboub, précisera qu'il est impossible que les primeurs et les produits agricoles d'arrière-saison soient cédés au même prix que les produits de saison. Il a, sur ce point, préconisé, pour contrecarrer la hausse des prix des produits alimentaires agricoles, "l'encouragement de la production nationale par un meilleur accompagnement des agriculteurs". M. B. Le ministre, qui s'exprimait hier, en marge d'une réunion sectorielle d'évaluation tenue à huis clos, a déclaré ceci : "Pour plus de précautions et en plus des stocks constitués habituellement par l'Office national interprofessionnel du lait (Onil), le gouvernement a demandé à cet office d'importer 30 mille tonnes de poudre de lait supplémentaires aux stocks habituels" pour le mois de ramadhan durant lequel la demande en produits laitiers augmente. "Le lait en sachets restera disponible au cours de ramadhan prochain au prix de 25 DA", a assuré le ministre. Il rappellera, à cet effet, les récentes mesures prises par un conseil interministériel pour la régulation du marché et la disponibilité des produits, essentiellement les viandes rouges ovines et bovines durant ce mois sacré. "Ainsi, le gouvernement a instruit la Société de gestion des participations pour les productions animales (SGP Proda) d'importer cinq mille tonnes de viandes congelées ovines et bovines qu'elle va distribuer à travers ses points de ventes ou les céder à des agents agréés (commerçants de gros et de détail)", a-t-il précisé. Des stocks de viandes blanches locales seront constitués également, prochainement, par la SGP Proda dans le cadre de ces mesures. Il a été également doné l'autorisation aux opérateurs privés d'importer près de 10 mille tonnes de viande ovine fraîche, a ajouté le ministre précisant que le gouvernement a exprimé sa disponibilité à accorder des licences d'importation de viandes aux opérateurs privés. "L'importation de viande est interdite en Algérie, sauf autorisation préalable délivrée par les autorités concernées", a-t-il souligné tout en relevant que le ministère de l'Agriculture a déjà entamé l'octroi de licences d'importation aux opérateurs privés pour les viandes fraîches. Par ailleurs, l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a été également chargé, a-t-il précisé, d'élargir ses activités en procédant à l'importation, le stockage et la distribution des légumes secs (lentilles, pois chiches, riz...). Interrogé sur la hausse actuelle des prix de certains fruits et légumes, le ministre a réaffirmé que «les prix sont libres et qu'il n'est pas question de revenir aux prix administrés» ajoutant que la hausse des prix a touché uniquement les fruits et légumes hors saison cultivés sous serre. «Avec le développement technologique, les fruits et légumes sont disponibles toutes les saisons, et les consommateurs veulent les consommer à longueur d'année au même prix, provoquant une flambée des prix de certains fruits et légumes", a-t-il fait valoir. M. Djaâboub, précisera qu'il est impossible que les primeurs et les produits agricoles d'arrière-saison soient cédés au même prix que les produits de saison. Il a, sur ce point, préconisé, pour contrecarrer la hausse des prix des produits alimentaires agricoles, "l'encouragement de la production nationale par un meilleur accompagnement des agriculteurs". M. B.