M. Fimi Falana a, dans une déclaration, appelé les Nations unies à s'acquitter de leurs responsabilités vis-à-vis du respect des droits de l'Homme dans le Sahara Occidental. M. Fimi Falana a, dans une déclaration, appelé les Nations unies à s'acquitter de leurs responsabilités vis-à-vis du respect des droits de l'Homme dans le Sahara Occidental. L'élan de solidarité internationale à l'égard des militants sahraouis et autres prisonniers détenus dans les geôles marocaines se renforce. En effet, l'Association Ouest-africaine des avocats a appelé à la libération de ces prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, particulièrement, les grévistes de la faim, a rapporté dimanche dernier l'agence de presse sahraouie (SPS). Le secrétaire général de l'association, M. Fimi Falana, a dans une déclaration appelé les Nations unies à s'acquitter de ses responsabilités vis-à-vis du respect des droits de l'Homme dans le Sahara Occidental. «Nous lançons un appel pressant pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus sahraouis en grève de la faim dans les prisons du Maroc, et demandons aux Nations unies de s'acquitter de leurs responsabilités de protection des civils sahraouis dans les territoires occupés de Sahara Occidental», souligne la déclaration de M. Falana. L'association a demandé, en outre, l'élargissement du mandat de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) à la surveillance et la protection des droits de l'Homme, réaffirmant sa «solidarité» avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance. Par ailleurs, l'association a appelé, également, l'Union africaine (UA) et l'ONU à «accélérer la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique», en relevant la similitude entre les combats de libération des peuples d'Afrique du Sud, du Zimbabwe et de la Namibie avec celui du peuple sahraoui. Soulignant son soutien indéfectible à la cause sahraoui, l'association a invité les représentants de la société civile, les mouvements syndicaux et les médias nigérians à exprimer leur «condamnation de l'occupation marocaine du Sahara Occidental et ses violations continues des droits de l'Homme des civils sahraouis». A ce jour, ils sont 57 prisonniers politiques sahraouis à croupir dans les prisons marocaines, dont 38 sont en grève de la faim illimitée. L'état de santé de la majorité des grévistes ne cesse de se dégrader de jour en jour, selon les comptes-rendus du comité chargé du suivi des prisonniers sahraouis en grève de la faim. Selon celui-ci, plusieurs détenus souffrent d'asthme, d'hypertension, de faiblesse, d'insuffisance fonctionnelle rénale et de douleurs d'estomac. Le même comité soulignant, de ce fait, la gravité de l'état de santé des 19 détenus sahraouis à la prison de Tiznit, en grève illimitée de la faim depuis 27 jours, rappelant également l'état de 6 autres à la Carcel Negra (prison noire) dans la ville d'El Ayoun occupée. M. B. L'élan de solidarité internationale à l'égard des militants sahraouis et autres prisonniers détenus dans les geôles marocaines se renforce. En effet, l'Association Ouest-africaine des avocats a appelé à la libération de ces prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, particulièrement, les grévistes de la faim, a rapporté dimanche dernier l'agence de presse sahraouie (SPS). Le secrétaire général de l'association, M. Fimi Falana, a dans une déclaration appelé les Nations unies à s'acquitter de ses responsabilités vis-à-vis du respect des droits de l'Homme dans le Sahara Occidental. «Nous lançons un appel pressant pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus sahraouis en grève de la faim dans les prisons du Maroc, et demandons aux Nations unies de s'acquitter de leurs responsabilités de protection des civils sahraouis dans les territoires occupés de Sahara Occidental», souligne la déclaration de M. Falana. L'association a demandé, en outre, l'élargissement du mandat de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) à la surveillance et la protection des droits de l'Homme, réaffirmant sa «solidarité» avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance. Par ailleurs, l'association a appelé, également, l'Union africaine (UA) et l'ONU à «accélérer la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique», en relevant la similitude entre les combats de libération des peuples d'Afrique du Sud, du Zimbabwe et de la Namibie avec celui du peuple sahraoui. Soulignant son soutien indéfectible à la cause sahraoui, l'association a invité les représentants de la société civile, les mouvements syndicaux et les médias nigérians à exprimer leur «condamnation de l'occupation marocaine du Sahara Occidental et ses violations continues des droits de l'Homme des civils sahraouis». A ce jour, ils sont 57 prisonniers politiques sahraouis à croupir dans les prisons marocaines, dont 38 sont en grève de la faim illimitée. L'état de santé de la majorité des grévistes ne cesse de se dégrader de jour en jour, selon les comptes-rendus du comité chargé du suivi des prisonniers sahraouis en grève de la faim. Selon celui-ci, plusieurs détenus souffrent d'asthme, d'hypertension, de faiblesse, d'insuffisance fonctionnelle rénale et de douleurs d'estomac. Le même comité soulignant, de ce fait, la gravité de l'état de santé des 19 détenus sahraouis à la prison de Tiznit, en grève illimitée de la faim depuis 27 jours, rappelant également l'état de 6 autres à la Carcel Negra (prison noire) dans la ville d'El Ayoun occupée. M. B.