Le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki a annoncé hier que l'Iran discuterait prochainement avec les membres du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'échange de son uranium faiblement enrichi contre du combustible enrichi à 20%. Le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki a annoncé hier que l'Iran discuterait prochainement avec les membres du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'échange de son uranium faiblement enrichi contre du combustible enrichi à 20%. Il a précisé les détails de ces discussions : elles seront directes avec 14 membres du Conseil de sécurité et indirectes avec « le quinzième membre », les Etats-Unis et seront menées par les missions diplomatiques de l‘Iran dans ces pays. L‘échange que Téhéran veut simultané et conclu sur son propre territoire, conditions rejetées par les grandes puissances, devrait porter sur 1.000 kg d‘uranium enrichi à 3,5% contre 100 kg de combustible à 20%. Suite à quoi, en octobre 2009, l ‘Iran avait de son côté refusé la proposition de L‘Agence internationale de l‘énergie atomique (AIEA, Vienne) de livrer 70% de son uranium faiblement enrichi (3,5%) à la Russie afin d‘y être enrichi à 20% avant sa transformation, en France, en combustible pour le réacteur de recherche médicale de Téhéran. La déclaration de M. Mottaki intervient le jour même de l‘approbation par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad de plusieurs sites pour l‘installation de nouvelles usines d‘enrichissement d‘uranium que l‘Iran a annoncé, fin novembre 2009, vouloir construire, au lendemain d‘une résolution de condamnation de lAIEA. Téhéran avait été condamné notamment pour avoir dissimulé la construction en cours d‘un deuxième site d‘enrichissement à Fordo. Le site de Natanz, le seul dont dispose actuellement l‘Iran, aurait déjà fabriqué plus de 2.000 kg d‘uranium enrichi à 3,5%, selon l‘AIEA. Téhéran a également commencé le 9 février à y produire de l‘uranium enrichi à 20%, cinq kilos semble t il, en dépit des menaces de sanctions. Le chef de l‘Organisation iranienne de l‘énergie atomique, M. Salehi avait précisé que "les nouveaux sites seront construits au coeur des montagnes" pour "être protégés contre toute attaque" aérienne. Les membres du groupe des 6 (Etats-Unis, la Russie, la Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) ont entamé des discussions dans l‘objectif d‘obtenir du Conseil de sécurité une nouvelle résolution pour renforcer les sanctions internationales contre l‘Iran. La Turquie, le Brésil et le Liban, membres non permanents du Conseil de sécurité, y sont réticents et pronent la poursuite des discussions. Le Conseil de sécurité de l‘ONU a adopté entre 2006 et 2008 cinq résolutions, dont trois assorties de sanctions économiques. Récemment, les Etats-Unis avaient fait le forcing lors du sommet de Washington sur la sécurité nucléaire pour persuader notamment la Chine ( premier partenaire commercial de l‘Iran en 2009 avec 21,2 milliards de dollars d‘échanges contre 14,4 milliards trois ans plus tôt) à approuver un nouveau train de menaces contre Téhéran. Sans grand succès. Et le secrétaire américain à la Défense Robert Gates vient d‘estimer dans un rapport secret remis à la Maison Blanche que les Etats-Unis n‘ont pas de stratégie efficace à long terme face au programme nucléaire iranien. Ce rapport, daté de janvier, aurait conduit le Pentagone, la Maison Blanche et les agences de renseignement à travailler sur de nouveaux scénarios à soumettre au Président Barack Obama. Les options à l‘étude comprendraient notamment des opérations militaires secrètes contre l‘Iran en cas d‘échec des sanctions. Les tensions entre Washington et Téhéran ont augmenté ces derniers jours avec l‘annonce d‘une nouvelle doctrine nucléaire par les Etats-Unis, qui n‘ont pas exclu une attaque atomique contre l‘Iran en cas de conflit. En écho au sommet de Washington, l‘Iran a organisé samedi sa propre conférence sur le désarmement qui a réuni une dizaine de ministres et vice-ministres des Affaires étrangères, dont des représentants russe et chinois, en l‘absence des Occidentaux. Le guide suprême iranien, l‘ayatollah Ali Khamenei, y avait attaqué les Etats-Unis, "seul criminel atomique du monde". Les participants, tout en mettant en garde contre toute attaque contre des sites nucléaires civils, y ont de nouveau insisté sur le désarmement nucléaire dans le monde, "en particulier au Proche-Orient" et exhorté Israël à rejoindre le Traité de non prolifération (TNP) et à se soumettre aux inspections de l‘AIEA. Israël disposerait selon les experts d‘un arsenal comprenant entre 100 et 300 ogives nucléaires. Le président Ahmadinejad avait proposé la création d‘un "organe international indépendant" pour contrôler le désarmement nucléaire et la non-prolifération, réclamant aussi que les puissances nucléaires, Etats-Unis en tête, soient écartées de l‘AIEA et de la révision du TNP. Les pays occidentaux et Israël accusent l‘Iran de chercher à se doter de l‘arme nucléaire sous couvert d‘un programme civil, malgré ses dénégations. Israël et récemment les Etats-Unis n‘a jamais exclu une frappe militaire contre les sites nucléaires iraniens. Il a précisé les détails de ces discussions : elles seront directes avec 14 membres du Conseil de sécurité et indirectes avec « le quinzième membre », les Etats-Unis et seront menées par les missions diplomatiques de l‘Iran dans ces pays. L‘échange que Téhéran veut simultané et conclu sur son propre territoire, conditions rejetées par les grandes puissances, devrait porter sur 1.000 kg d‘uranium enrichi à 3,5% contre 100 kg de combustible à 20%. Suite à quoi, en octobre 2009, l ‘Iran avait de son côté refusé la proposition de L‘Agence internationale de l‘énergie atomique (AIEA, Vienne) de livrer 70% de son uranium faiblement enrichi (3,5%) à la Russie afin d‘y être enrichi à 20% avant sa transformation, en France, en combustible pour le réacteur de recherche médicale de Téhéran. La déclaration de M. Mottaki intervient le jour même de l‘approbation par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad de plusieurs sites pour l‘installation de nouvelles usines d‘enrichissement d‘uranium que l‘Iran a annoncé, fin novembre 2009, vouloir construire, au lendemain d‘une résolution de condamnation de lAIEA. Téhéran avait été condamné notamment pour avoir dissimulé la construction en cours d‘un deuxième site d‘enrichissement à Fordo. Le site de Natanz, le seul dont dispose actuellement l‘Iran, aurait déjà fabriqué plus de 2.000 kg d‘uranium enrichi à 3,5%, selon l‘AIEA. Téhéran a également commencé le 9 février à y produire de l‘uranium enrichi à 20%, cinq kilos semble t il, en dépit des menaces de sanctions. Le chef de l‘Organisation iranienne de l‘énergie atomique, M. Salehi avait précisé que "les nouveaux sites seront construits au coeur des montagnes" pour "être protégés contre toute attaque" aérienne. Les membres du groupe des 6 (Etats-Unis, la Russie, la Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) ont entamé des discussions dans l‘objectif d‘obtenir du Conseil de sécurité une nouvelle résolution pour renforcer les sanctions internationales contre l‘Iran. La Turquie, le Brésil et le Liban, membres non permanents du Conseil de sécurité, y sont réticents et pronent la poursuite des discussions. Le Conseil de sécurité de l‘ONU a adopté entre 2006 et 2008 cinq résolutions, dont trois assorties de sanctions économiques. Récemment, les Etats-Unis avaient fait le forcing lors du sommet de Washington sur la sécurité nucléaire pour persuader notamment la Chine ( premier partenaire commercial de l‘Iran en 2009 avec 21,2 milliards de dollars d‘échanges contre 14,4 milliards trois ans plus tôt) à approuver un nouveau train de menaces contre Téhéran. Sans grand succès. Et le secrétaire américain à la Défense Robert Gates vient d‘estimer dans un rapport secret remis à la Maison Blanche que les Etats-Unis n‘ont pas de stratégie efficace à long terme face au programme nucléaire iranien. Ce rapport, daté de janvier, aurait conduit le Pentagone, la Maison Blanche et les agences de renseignement à travailler sur de nouveaux scénarios à soumettre au Président Barack Obama. Les options à l‘étude comprendraient notamment des opérations militaires secrètes contre l‘Iran en cas d‘échec des sanctions. Les tensions entre Washington et Téhéran ont augmenté ces derniers jours avec l‘annonce d‘une nouvelle doctrine nucléaire par les Etats-Unis, qui n‘ont pas exclu une attaque atomique contre l‘Iran en cas de conflit. En écho au sommet de Washington, l‘Iran a organisé samedi sa propre conférence sur le désarmement qui a réuni une dizaine de ministres et vice-ministres des Affaires étrangères, dont des représentants russe et chinois, en l‘absence des Occidentaux. Le guide suprême iranien, l‘ayatollah Ali Khamenei, y avait attaqué les Etats-Unis, "seul criminel atomique du monde". Les participants, tout en mettant en garde contre toute attaque contre des sites nucléaires civils, y ont de nouveau insisté sur le désarmement nucléaire dans le monde, "en particulier au Proche-Orient" et exhorté Israël à rejoindre le Traité de non prolifération (TNP) et à se soumettre aux inspections de l‘AIEA. Israël disposerait selon les experts d‘un arsenal comprenant entre 100 et 300 ogives nucléaires. Le président Ahmadinejad avait proposé la création d‘un "organe international indépendant" pour contrôler le désarmement nucléaire et la non-prolifération, réclamant aussi que les puissances nucléaires, Etats-Unis en tête, soient écartées de l‘AIEA et de la révision du TNP. Les pays occidentaux et Israël accusent l‘Iran de chercher à se doter de l‘arme nucléaire sous couvert d‘un programme civil, malgré ses dénégations. Israël et récemment les Etats-Unis n‘a jamais exclu une frappe militaire contre les sites nucléaires iraniens.