Les pays du Sahel sont on ne peut plus décidés à faire face à la menace que représente le terrorisme dans la sous-région. Une menace qui, il faut le dire, ne cesse de prendre de l'ampleur ce qui place toute la bande sahélienne dans l'œil du cyclone. Les pays du Sahel sont on ne peut plus décidés à faire face à la menace que représente le terrorisme dans la sous-région. Une menace qui, il faut le dire, ne cesse de prendre de l'ampleur ce qui place toute la bande sahélienne dans l'œil du cyclone. Pour preuve de cette volonté l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger vont procéder à l'installation, aujourd'hui à Tamanrasset, du comité d'état-major opérationnel conjoint. Selon le communiqué du ministère de la Défense nationale, ce comité entre dans le cadre du renforcement des relations de coopération militaire et sécuritaire entre ces pays et intervient, en outre, en exécution des dispositions arrêtées conjointement par les chefs d'état-major des forces armées de ces pays lors de la réunion tenue les 12 et 13 août 2009 à Tamanrasset. Cette phase opérationnelle de la lutte antiterroriste commune intervient à quelques jours seulement d'une importante réunion, la première du genre, des chefs d'état-major de l'Algérie, de la Libye, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad. Au cours de cette rencontre, qui s'est tenue à Alger le 13 avril, il a été question de mettre en œuvre une stratégie commune pour contrer non seulement la menace terroriste, mais aussi pour juguler la criminalité ainsi que les menaces migrantes. Cette rencontre «a pour objet central, la lutte contre le terrorisme transnational, la criminalité organisée et les phénomènes connexes» a indiqué le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, lors de son intervention à l'ouverture des travaux, avant de préciser que la réunion constitue aussi «une opportunité d'échanger les analyses sur ces menaces qui, faute d'actions collectives et synchrones pour les dissuader et les éliminer, ouvrirait la porte aux interventions étrangères (…) C'est, en effet, le défi principal que nous devons relever en pleine co-responsabilité». Et ce sont sans doute les velléités d'interventions étrangères dans la bande sahélo-sahélienne qui ont été à l'origine de cette prise de conscience des pays de la région sur l'impératif de prendre en mains la question sécuritaire. Et ce sursaut s'est traduit par la tenue, toujours à Alger, de la réunion des ministres des Affaires étrangères au mois de mars dernier. Un rendez-vous politique majeur qui a balisé la voie aux forces armées des pays concernés pour le passage à la phase opérationnelle de la lutte contre le terrorisme et les phénomène annexes. «Nous avons tous une responsabilité en tant qu'Etats de lutter contre ces phénomènes (le terrorisme et ses connexions avec le crime transnational organisé et les trafics en tous genres), d'abord dans nos pays, ensuite sur un plan bilatéral et, enfin, sur un plan sous- région (…). Nous sortons d'Alger avec un consensus total, non seulement sur ces préoccupations mais avec des actions». la mise en place d'une stratégie d'action commune qui a, il faut le dire, fait défaut jusqu'à présent est la conséquence directe de la montée des périls dans la sous- région. Des puissances étrangères, prétextant la lutte contre les dangers que représente Al Qaïda qui a notamment multiplié ces derniers temps les kidnappings de touristes, ne cachent plus leurs ambitions de renforcer leur présence dans la région. Les Etats-Unis et la France exercent, pour ce faire, de grandes pressions sur les pays de la région. La France a, dans ce sens, exercé de terribles pressions sur le Mali pour qu'il libère des terroristes emprisonnés en échange de la libération d'un français enlevé par Al Qaïda. Bamako a fini par céder provoquant le courroux de l'Algérie qui a, alors, rappelé son ambassadeur au Mali. Alger a de tout temps vu d'un mauvais œil les velléités d'interventions étrangères dans cette région comme l'atteste son opposition farouche à la volonté des Etats-Unis d'installer le commandement de l'Africom dans l'un des pays du Sahel. Menant aussi une grande bataille contre le paiement de rançons aux terroristes, ce qui a amené le conseil de sécurité de l'Onu à voter une résolution dans ce sens, l'Algérie a toujours déployé ses efforts en direction de la prise en charge par les pays de la région eux mêmes de la question sécuritaire, loin de toute intervention étrangères. Et sur ce plan il semble que les pays de la sous- région ont réellement pris les choses en mains. Pour preuve de cette volonté l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger vont procéder à l'installation, aujourd'hui à Tamanrasset, du comité d'état-major opérationnel conjoint. Selon le communiqué du ministère de la Défense nationale, ce comité entre dans le cadre du renforcement des relations de coopération militaire et sécuritaire entre ces pays et intervient, en outre, en exécution des dispositions arrêtées conjointement par les chefs d'état-major des forces armées de ces pays lors de la réunion tenue les 12 et 13 août 2009 à Tamanrasset. Cette phase opérationnelle de la lutte antiterroriste commune intervient à quelques jours seulement d'une importante réunion, la première du genre, des chefs d'état-major de l'Algérie, de la Libye, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad. Au cours de cette rencontre, qui s'est tenue à Alger le 13 avril, il a été question de mettre en œuvre une stratégie commune pour contrer non seulement la menace terroriste, mais aussi pour juguler la criminalité ainsi que les menaces migrantes. Cette rencontre «a pour objet central, la lutte contre le terrorisme transnational, la criminalité organisée et les phénomènes connexes» a indiqué le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, lors de son intervention à l'ouverture des travaux, avant de préciser que la réunion constitue aussi «une opportunité d'échanger les analyses sur ces menaces qui, faute d'actions collectives et synchrones pour les dissuader et les éliminer, ouvrirait la porte aux interventions étrangères (…) C'est, en effet, le défi principal que nous devons relever en pleine co-responsabilité». Et ce sont sans doute les velléités d'interventions étrangères dans la bande sahélo-sahélienne qui ont été à l'origine de cette prise de conscience des pays de la région sur l'impératif de prendre en mains la question sécuritaire. Et ce sursaut s'est traduit par la tenue, toujours à Alger, de la réunion des ministres des Affaires étrangères au mois de mars dernier. Un rendez-vous politique majeur qui a balisé la voie aux forces armées des pays concernés pour le passage à la phase opérationnelle de la lutte contre le terrorisme et les phénomène annexes. «Nous avons tous une responsabilité en tant qu'Etats de lutter contre ces phénomènes (le terrorisme et ses connexions avec le crime transnational organisé et les trafics en tous genres), d'abord dans nos pays, ensuite sur un plan bilatéral et, enfin, sur un plan sous- région (…). Nous sortons d'Alger avec un consensus total, non seulement sur ces préoccupations mais avec des actions». la mise en place d'une stratégie d'action commune qui a, il faut le dire, fait défaut jusqu'à présent est la conséquence directe de la montée des périls dans la sous- région. Des puissances étrangères, prétextant la lutte contre les dangers que représente Al Qaïda qui a notamment multiplié ces derniers temps les kidnappings de touristes, ne cachent plus leurs ambitions de renforcer leur présence dans la région. Les Etats-Unis et la France exercent, pour ce faire, de grandes pressions sur les pays de la région. La France a, dans ce sens, exercé de terribles pressions sur le Mali pour qu'il libère des terroristes emprisonnés en échange de la libération d'un français enlevé par Al Qaïda. Bamako a fini par céder provoquant le courroux de l'Algérie qui a, alors, rappelé son ambassadeur au Mali. Alger a de tout temps vu d'un mauvais œil les velléités d'interventions étrangères dans cette région comme l'atteste son opposition farouche à la volonté des Etats-Unis d'installer le commandement de l'Africom dans l'un des pays du Sahel. Menant aussi une grande bataille contre le paiement de rançons aux terroristes, ce qui a amené le conseil de sécurité de l'Onu à voter une résolution dans ce sens, l'Algérie a toujours déployé ses efforts en direction de la prise en charge par les pays de la région eux mêmes de la question sécuritaire, loin de toute intervention étrangères. Et sur ce plan il semble que les pays de la sous- région ont réellement pris les choses en mains.