L'entreprise du port d'Alger (EPAL) vient d'être rattrapée par un énième scandale avec la mise sous les verrous de son premier responsable et d'un certain nombre de cadres de l'institution. L'entreprise du port d'Alger (EPAL) vient d'être rattrapée par un énième scandale avec la mise sous les verrous de son premier responsable et d'un certain nombre de cadres de l'institution. La mise en cause de l'actuel P-DG, de son prédécesseur et de cadres de l'entreprise portuaire d'Alger (EPAL) dans une grave affaire de corruption et de malversations, n'est malheureusement pas la dernière en date. Constamment secouée par les affaires sentant le soufre, l'EPAL peine, ces dernières années, à sortir la tête de l'eau. Des responsables de cette structure portuaire sont régulièrement incriminés et souvent écroués. De l'affaire dite de la Recette d'Alger-port en 2005, dans laquelle 9 inculpés ont été écroués, à l'affaire de délivrance de vrais-faux modèles d'importation pour près de 250 véhicules touristiques importés par des particuliers et dont les droits et taxes n'ont jamais été encaissés, l'année suivante, en passant par le scandale des importations de navires de plaisance deux ans plus tard, soit en 2008, l'EPAL a souvent vu le vent de la lutte anticorruption souffler plus fort que ses cadres. En 2005, neuf douaniers exerçant à la recette d'Alger Port avaient été inculpés par le Procureur de la République près la cour d'Alger dans le cadre de l'affaire du trafic de véhicules type grosse cylindrée. Après plusieurs mois d'investigation, la brigade économique de la Sûreté de wilaya avait présenté l'ensemble des caissiers de la recette d'Alger-port au parquet pour une dilapidation de près de 50 millions de dinars, sur une période de trois ans, à travers le détournement de droits et taxes douaniers liés à l'importation de véhicules type grosse cylindrée de moins de trois ans. Après le scandale de la délivrance de vrais-faux modèles d'importation pour près de 250 véhicules touristiques, ce fut au tour de l'affaire des importations de bateaux de plaisance d'éclabousser l'institution portuaire d'Alger, mettant en cause 14 personnes. Le chef de l'inspection divisionnaire aux régimes particuliers (IDRP), quatre inspecteurs et neuf agents de saisie du même service furent relevés de leur poste après confirmation des accusations qui leur étaient portées. On n'omettra pas de signaler un autre scandale moins médiatisé mais non moins retentissant, éclaté au grand jour durant l'année 2005. Il s'agit du dossier lié à un trafic d'importation de camions au profit du Polisario. Selon des sources proches de l'enquête, Selon les décomptes de la presse, les investigations ont permis de retrouver 17 camions, sur les 52 importés, dont certains ont été retrouvés à Magra (M'sila), importés et dédouanés en tant que véhicules destinés au Sahara-Occidental, donc non soumis aux droits et taxes. Au lieu d'un document de transit, les services des douanes ont délivré des titres de passage (TDP), avec lesquels les importateurs ont pu circuler et écouler leurs camions en toute quiétude jusqu'à ce que la police ouvre une enquête. Plusieurs douaniers ont été entendus par la police judiciaire, qui récupérera uniquement 17 camions sur les 52 importés depuis plus d'un an. La mise en cause de l'actuel P-DG, de son prédécesseur et de cadres de l'entreprise portuaire d'Alger (EPAL) dans une grave affaire de corruption et de malversations, n'est malheureusement pas la dernière en date. Constamment secouée par les affaires sentant le soufre, l'EPAL peine, ces dernières années, à sortir la tête de l'eau. Des responsables de cette structure portuaire sont régulièrement incriminés et souvent écroués. De l'affaire dite de la Recette d'Alger-port en 2005, dans laquelle 9 inculpés ont été écroués, à l'affaire de délivrance de vrais-faux modèles d'importation pour près de 250 véhicules touristiques importés par des particuliers et dont les droits et taxes n'ont jamais été encaissés, l'année suivante, en passant par le scandale des importations de navires de plaisance deux ans plus tard, soit en 2008, l'EPAL a souvent vu le vent de la lutte anticorruption souffler plus fort que ses cadres. En 2005, neuf douaniers exerçant à la recette d'Alger Port avaient été inculpés par le Procureur de la République près la cour d'Alger dans le cadre de l'affaire du trafic de véhicules type grosse cylindrée. Après plusieurs mois d'investigation, la brigade économique de la Sûreté de wilaya avait présenté l'ensemble des caissiers de la recette d'Alger-port au parquet pour une dilapidation de près de 50 millions de dinars, sur une période de trois ans, à travers le détournement de droits et taxes douaniers liés à l'importation de véhicules type grosse cylindrée de moins de trois ans. Après le scandale de la délivrance de vrais-faux modèles d'importation pour près de 250 véhicules touristiques, ce fut au tour de l'affaire des importations de bateaux de plaisance d'éclabousser l'institution portuaire d'Alger, mettant en cause 14 personnes. Le chef de l'inspection divisionnaire aux régimes particuliers (IDRP), quatre inspecteurs et neuf agents de saisie du même service furent relevés de leur poste après confirmation des accusations qui leur étaient portées. On n'omettra pas de signaler un autre scandale moins médiatisé mais non moins retentissant, éclaté au grand jour durant l'année 2005. Il s'agit du dossier lié à un trafic d'importation de camions au profit du Polisario. Selon des sources proches de l'enquête, Selon les décomptes de la presse, les investigations ont permis de retrouver 17 camions, sur les 52 importés, dont certains ont été retrouvés à Magra (M'sila), importés et dédouanés en tant que véhicules destinés au Sahara-Occidental, donc non soumis aux droits et taxes. Au lieu d'un document de transit, les services des douanes ont délivré des titres de passage (TDP), avec lesquels les importateurs ont pu circuler et écouler leurs camions en toute quiétude jusqu'à ce que la police ouvre une enquête. Plusieurs douaniers ont été entendus par la police judiciaire, qui récupérera uniquement 17 camions sur les 52 importés depuis plus d'un an.