Le balcon Saint-Raphaël ou Ezzahira, classé en... 1926 "Site pittoresque", se trouve aujourd'hui livré à une grave déchéance. Cet espace magique est livré à une faune qui en a fait un lieu mal famé et interdit aux familles et aux passants. Le balcon Saint-Raphaël ou Ezzahira, classé en... 1926 "Site pittoresque", se trouve aujourd'hui livré à une grave déchéance. Cet espace magique est livré à une faune qui en a fait un lieu mal famé et interdit aux familles et aux passants. Les riverains du belvédère Saint-Raphaël à El Biar ne cessent de dénoncer la situation de déliquescence connue par ces leiux. Le balcon Saint-Raphaël se trouve situé sur les hauteurs d'une falaise abrupte d'une trentaine de mètres. Cette attitude lui permet une vue imprenable sur la Baie d'Alger. Malheureusement et à l'instar des autres lieux publics ce espace admirable boisé et "auparavent" fleuri, classé "site pittoresque" déjà en 1926, devant le laxisme et la désertion de tous a fini par se transformer en repaire pour toutes sortes de délinquants, clochards et autres ivrognes. Le jardin, qui à l'époque coloniale, a inspiré bien d'odes est aujourd'hui méconnaissable et fait réellement peine à voir. Il ressemble beaucoup plus à une décharge jonchés de détritus en tous genres, dont des seringues, les bouteilles et canettes de boissons alcoolisées vidées sur les lieux ne sont pas les moindres. Ce belvédère sur les hauteurs d'Alger est devenu le lieu de rendez-vousde groupes d'énergumènes venus de tous les horizons en quête d'un mauvais coup ou pour s'y prêter à des libations sans fin. La plupart d'entre eux sont munis d'armes blanches, ce qui pousse les passants et riverains à éviter soigneusement de s'aventurer sur ces lieux ou même simplement à passer à proximité de cet espace à hauts risques. Ce site a pourtant fait durant de nombreuses décennies le bonheur des familles algéroises, et avant elles celles des familles coloniales. En effet dès 1928, après son aménagement et la mise en place de certaines commodités indispensables au bien-être et détente des visiteurs, ce jardin a ouvert ses portes aux visiteurs ravis de découvrir ce lieu magique. Les escaliers, servant de raccourci, traversant la partie boisée du jardin afin d'accéder au boulevard Gallieni, sont de moins en moins empruntés par les passants lesquels appréhendent d'être pris à partie par les indus occupants, de se faire agresser et dépouiller, sinon pire. Les riverains, du moins les plus âgés ceux qui ont connu ce jardin du temps de sa splendeur, se lamentent sur sa déchéance en continue, «je ne peut plus m'y permettre une halte pour me détendre, profiter de la nature en fin de journée ou durant le week-end», nous confie avec amertume Amou Mouhouche, qui étaait un habitué du belvédère avant sa dégradation et squat par les voyous. Khadidja une jeune lycéenne nous dira quant à elle : «Je ne me souviens pas être jamais allée sur le balcon Saint-Raphaël, mais j'en entends souvent parler chez moi par mes sœurs plus âgées et surtout par mon père qui ne cesse de déplorer les années lors desquelles ce belvédère était un endroit de détente où les familles du quartier venaient destresser et profiter d'un panorama unique. Malheureusement aujourd'hui on ne peut même plus se permettre de seulement passer à proximité de ce parc de crainte d'être agressé». Une chose sur laquelle néanmoins l'ensemble des habitants, aussi bien les personnes âgées que celles plus jeunes, c'est qu'il est impératif pour la sauvegarde de ce patrimoine que les autorités communales interviennent et redonnent à ce lieu le statut qu'il n'aurait jamais dû perdre. Restaurer et sécuriser cet espace est aujourd'hui une nécessité afin de permettre aux plus âgés de retrouver leur espace et aux plus jeunes de le découvrir. Pour cela, affirment les riverains «un soupçon de volonté suffit, avec la vigilance de tous pour dissuader les squatteurs de reinvestir les lieux et faire en sorte que la sécurité s'y réinstalle à demeure», c'est là le SOS lancé par ces familles. Les riverains du belvédère Saint-Raphaël à El Biar ne cessent de dénoncer la situation de déliquescence connue par ces leiux. Le balcon Saint-Raphaël se trouve situé sur les hauteurs d'une falaise abrupte d'une trentaine de mètres. Cette attitude lui permet une vue imprenable sur la Baie d'Alger. Malheureusement et à l'instar des autres lieux publics ce espace admirable boisé et "auparavent" fleuri, classé "site pittoresque" déjà en 1926, devant le laxisme et la désertion de tous a fini par se transformer en repaire pour toutes sortes de délinquants, clochards et autres ivrognes. Le jardin, qui à l'époque coloniale, a inspiré bien d'odes est aujourd'hui méconnaissable et fait réellement peine à voir. Il ressemble beaucoup plus à une décharge jonchés de détritus en tous genres, dont des seringues, les bouteilles et canettes de boissons alcoolisées vidées sur les lieux ne sont pas les moindres. Ce belvédère sur les hauteurs d'Alger est devenu le lieu de rendez-vousde groupes d'énergumènes venus de tous les horizons en quête d'un mauvais coup ou pour s'y prêter à des libations sans fin. La plupart d'entre eux sont munis d'armes blanches, ce qui pousse les passants et riverains à éviter soigneusement de s'aventurer sur ces lieux ou même simplement à passer à proximité de cet espace à hauts risques. Ce site a pourtant fait durant de nombreuses décennies le bonheur des familles algéroises, et avant elles celles des familles coloniales. En effet dès 1928, après son aménagement et la mise en place de certaines commodités indispensables au bien-être et détente des visiteurs, ce jardin a ouvert ses portes aux visiteurs ravis de découvrir ce lieu magique. Les escaliers, servant de raccourci, traversant la partie boisée du jardin afin d'accéder au boulevard Gallieni, sont de moins en moins empruntés par les passants lesquels appréhendent d'être pris à partie par les indus occupants, de se faire agresser et dépouiller, sinon pire. Les riverains, du moins les plus âgés ceux qui ont connu ce jardin du temps de sa splendeur, se lamentent sur sa déchéance en continue, «je ne peut plus m'y permettre une halte pour me détendre, profiter de la nature en fin de journée ou durant le week-end», nous confie avec amertume Amou Mouhouche, qui étaait un habitué du belvédère avant sa dégradation et squat par les voyous. Khadidja une jeune lycéenne nous dira quant à elle : «Je ne me souviens pas être jamais allée sur le balcon Saint-Raphaël, mais j'en entends souvent parler chez moi par mes sœurs plus âgées et surtout par mon père qui ne cesse de déplorer les années lors desquelles ce belvédère était un endroit de détente où les familles du quartier venaient destresser et profiter d'un panorama unique. Malheureusement aujourd'hui on ne peut même plus se permettre de seulement passer à proximité de ce parc de crainte d'être agressé». Une chose sur laquelle néanmoins l'ensemble des habitants, aussi bien les personnes âgées que celles plus jeunes, c'est qu'il est impératif pour la sauvegarde de ce patrimoine que les autorités communales interviennent et redonnent à ce lieu le statut qu'il n'aurait jamais dû perdre. Restaurer et sécuriser cet espace est aujourd'hui une nécessité afin de permettre aux plus âgés de retrouver leur espace et aux plus jeunes de le découvrir. Pour cela, affirment les riverains «un soupçon de volonté suffit, avec la vigilance de tous pour dissuader les squatteurs de reinvestir les lieux et faire en sorte que la sécurité s'y réinstalle à demeure», c'est là le SOS lancé par ces familles.