La salle Ibn Zeydoun, qui ne cesse d'abriter depuis plusieurs semaines divers artistes de différents horizons, accueillera pour la première fois le mercredi 5 mai, à partir de 19 heures, l'artiste libanais Elie Maalouf. Liberté des improvisations, diversité des couleurs emmenées par les musiciens venus de différents horizons, rythmique atypique mêlant trio de jazz et percussions d'orient, alliance du ney et du piano, telles sont les caractéristiques de ce nouveau quintet, qui interprète les mélodies lyriques de son leader, Elie Maalouf. «Through life», son premier album, est empreint d'élégance. Pour sa première œuvre, Elie Maalouf a écrit une musique claire et limpide. Son univers, teinté d'Orient et de jazz, est très singulier. Certaines mélodies sont mélancoliques, d'autres respirent la joie de vivre, mais toutes sont d'une grande finesse. Pianiste autodidacte à ses débuts, cet artiste, né en 1972 au Liban, a ressenti très tôt le besoin d'une formation. Il intégrera ainsi l'Institut de musique de Beyrouth puis, dès 1989, les conservatoires de Toulouse et d'Etampes en France. Il s'inscrit ensuite à l'American School of Modern Music de Paris pour y étudier le jazz avant de rejoindre l'atelier de David Patrois puis le cours de Bernard Maury, fondateur de la Bill Evans Piano Academy. Cette soif de connaissance et de maîtrise le pousse vers les master-class des grands pianistes du jazz, dont le fameux Michel Petrucciani. Inscrit à la fois dans le patrimoine arabe, la musique classique et le monde du jazz, Elie Maalouf s'est forgé un répertoire exceptionnel qui soulève l'enthousiasme des mélomanes les plus exigeants, lors de ses concerts en Europe, en Amérique, en Asie et au Moyen-Orient. En plus du piano, il joue de presque tous les luths traditionnels à manche long et percussions. Avec son Oriental Jazz Quintet, Elie Maalouf est tout simplement flamboyant sur scène, entrainant le public dans une communion et un voyage musical à travers le temps et les civilisations, mais toujours sur la crête de la perfection. K. H. La salle Ibn Zeydoun, qui ne cesse d'abriter depuis plusieurs semaines divers artistes de différents horizons, accueillera pour la première fois le mercredi 5 mai, à partir de 19 heures, l'artiste libanais Elie Maalouf. Liberté des improvisations, diversité des couleurs emmenées par les musiciens venus de différents horizons, rythmique atypique mêlant trio de jazz et percussions d'orient, alliance du ney et du piano, telles sont les caractéristiques de ce nouveau quintet, qui interprète les mélodies lyriques de son leader, Elie Maalouf. «Through life», son premier album, est empreint d'élégance. Pour sa première œuvre, Elie Maalouf a écrit une musique claire et limpide. Son univers, teinté d'Orient et de jazz, est très singulier. Certaines mélodies sont mélancoliques, d'autres respirent la joie de vivre, mais toutes sont d'une grande finesse. Pianiste autodidacte à ses débuts, cet artiste, né en 1972 au Liban, a ressenti très tôt le besoin d'une formation. Il intégrera ainsi l'Institut de musique de Beyrouth puis, dès 1989, les conservatoires de Toulouse et d'Etampes en France. Il s'inscrit ensuite à l'American School of Modern Music de Paris pour y étudier le jazz avant de rejoindre l'atelier de David Patrois puis le cours de Bernard Maury, fondateur de la Bill Evans Piano Academy. Cette soif de connaissance et de maîtrise le pousse vers les master-class des grands pianistes du jazz, dont le fameux Michel Petrucciani. Inscrit à la fois dans le patrimoine arabe, la musique classique et le monde du jazz, Elie Maalouf s'est forgé un répertoire exceptionnel qui soulève l'enthousiasme des mélomanes les plus exigeants, lors de ses concerts en Europe, en Amérique, en Asie et au Moyen-Orient. En plus du piano, il joue de presque tous les luths traditionnels à manche long et percussions. Avec son Oriental Jazz Quintet, Elie Maalouf est tout simplement flamboyant sur scène, entrainant le public dans une communion et un voyage musical à travers le temps et les civilisations, mais toujours sur la crête de la perfection. K. H.