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Le lieu de tous les dangers
Parc de Galland
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 04 - 2010

Les concepteurs de la ville d'Alger n'ont pas omis l'importance des espaces publics. Tout au contraire, ils ont conçu d'admirables jardins servant de lieux de détente et de défoulement pour les enfants. Malheureusement ces espaces se sont clochardisés et les familles ont fini par ne plus s'y rendre.
Les concepteurs de la ville d'Alger n'ont pas omis l'importance des espaces publics. Tout au contraire, ils ont conçu d'admirables jardins servant de lieux de détente et de défoulement pour les enfants. Malheureusement ces espaces se sont clochardisés et les familles ont fini par ne plus s'y rendre.
Le parc De Galland, aujourd'hui parc de la Liberté, est l'un des exemples illustrant le mieux cette déchéance des parcs et jardins de la capitale. Créé en 1915 sur 23 mille m2, par le maire d'Alger de cette époque, Charles de Galland ce parc accueillait les familles qui pouvaient s'y délasser tout en étant proches des animaux comme les poissons, les singes ou le fameux perroquet. Bien qu'il n'y ait plus d'animaux aujourd'hui, le parc a néanmoins conservé un peu de sa magie d'antan; son magnifique design avec sa grotte située à l'entrée, des escaliers et des passages en labyrinthe, ses arbres vénérables, sans oublier bien sûr la touche aquatique : un bassin et une sorte de fontaine. Aujourd'hui les rares personnes qui s'y aventurent l'utilisent simplement comme passage ou raccourci pour passer des Beaux-Arts au Sacré-Cœur. Très peu prennent la peine de profiter pleinement des charmes de ce parc. Ce dernier ferme ses portes chaque soir à 18h (20h en été) pour les ouvrir le matin à 7h 30. Ceci dit, cela n'a pas empêché les délinquants de casser les cadenas pour squatter les lieux entrer et même de casser les ampoules des lampadaires pour mieux dissimuler leurs forfaits perpetrés à la faveur de l'obscurité. Mal fréquenté, les gens l'évitent et préfèrent l'éviter par peur d'être confrontés à des dangereux jeunes et embarqués dans une situation dangereuse. Une riveraine nous dira qu'elle évite de passer par le parc après 17h par peur des agressions, elle préfère faire le tour. Notre interlocutrice nous expliquent que les parents en accompagnant le matin leurs enfants à l'école sont confrontés à des ivrognes cuvant encore leur vin. Les passants y trouvent également, en plus des bouteilles vidées et abandonnées sur place, divers détritus que les visiteurs indésirables laissent derrière eux. Une autre personne ayant connu le parc au cours de la période coloniale nous en parle: "L'eau du bassin et de la fontaine est polluée, avant il y avait de jolis poissons qui y évoluaient en toute sérénité. Ceux qui n'ont pas été pêchés par les enfants sont morts depuis très longtemps. Les fleurs rares qui ornaient les lieux ont disparues. En fait le parc est totalement clochardisé. La police débarque fréquemment, si ce n'est tous les jours, et elle procède à l'arrestation des personnes suspectes ; drogués, mais elles reviennen toujours" nous dira-t-il avant d'ajouter: "Il y a néanmoins une légère amélioration, il y a moins de drogués vu que la police intervient presque tous les jours. Par contre les employés du parc n'interviennent jamais sur ce qui se passe à l'intérieur". Lors de notre passage sur les lieux nous avons pu constater la présence de plusieurs couples qui apparemment ont adopté ce parc comme lieu favori pour leurs rencontres amoureuses. Des rendez-vous qui gênent les visiteurs et qui les mettent mal à l'aise. Le responsable du parc, questionné sur cette situation, a refusé de s'exprimer en l'absence d'une autorisation de sa tutelle, en l'occurence la wilaya d'Alger.
Il s'est contenté de nous dire : "Ce parc est un lieu public ouvert à tout le monde". Les riverains en attendant évitent soigneusement ce lieu de tous les dangers.
Le parc De Galland, aujourd'hui parc de la Liberté, est l'un des exemples illustrant le mieux cette déchéance des parcs et jardins de la capitale. Créé en 1915 sur 23 mille m2, par le maire d'Alger de cette époque, Charles de Galland ce parc accueillait les familles qui pouvaient s'y délasser tout en étant proches des animaux comme les poissons, les singes ou le fameux perroquet. Bien qu'il n'y ait plus d'animaux aujourd'hui, le parc a néanmoins conservé un peu de sa magie d'antan; son magnifique design avec sa grotte située à l'entrée, des escaliers et des passages en labyrinthe, ses arbres vénérables, sans oublier bien sûr la touche aquatique : un bassin et une sorte de fontaine. Aujourd'hui les rares personnes qui s'y aventurent l'utilisent simplement comme passage ou raccourci pour passer des Beaux-Arts au Sacré-Cœur. Très peu prennent la peine de profiter pleinement des charmes de ce parc. Ce dernier ferme ses portes chaque soir à 18h (20h en été) pour les ouvrir le matin à 7h 30. Ceci dit, cela n'a pas empêché les délinquants de casser les cadenas pour squatter les lieux entrer et même de casser les ampoules des lampadaires pour mieux dissimuler leurs forfaits perpetrés à la faveur de l'obscurité. Mal fréquenté, les gens l'évitent et préfèrent l'éviter par peur d'être confrontés à des dangereux jeunes et embarqués dans une situation dangereuse. Une riveraine nous dira qu'elle évite de passer par le parc après 17h par peur des agressions, elle préfère faire le tour. Notre interlocutrice nous expliquent que les parents en accompagnant le matin leurs enfants à l'école sont confrontés à des ivrognes cuvant encore leur vin. Les passants y trouvent également, en plus des bouteilles vidées et abandonnées sur place, divers détritus que les visiteurs indésirables laissent derrière eux. Une autre personne ayant connu le parc au cours de la période coloniale nous en parle: "L'eau du bassin et de la fontaine est polluée, avant il y avait de jolis poissons qui y évoluaient en toute sérénité. Ceux qui n'ont pas été pêchés par les enfants sont morts depuis très longtemps. Les fleurs rares qui ornaient les lieux ont disparues. En fait le parc est totalement clochardisé. La police débarque fréquemment, si ce n'est tous les jours, et elle procède à l'arrestation des personnes suspectes ; drogués, mais elles reviennen toujours" nous dira-t-il avant d'ajouter: "Il y a néanmoins une légère amélioration, il y a moins de drogués vu que la police intervient presque tous les jours. Par contre les employés du parc n'interviennent jamais sur ce qui se passe à l'intérieur". Lors de notre passage sur les lieux nous avons pu constater la présence de plusieurs couples qui apparemment ont adopté ce parc comme lieu favori pour leurs rencontres amoureuses. Des rendez-vous qui gênent les visiteurs et qui les mettent mal à l'aise. Le responsable du parc, questionné sur cette situation, a refusé de s'exprimer en l'absence d'une autorisation de sa tutelle, en l'occurence la wilaya d'Alger.
Il s'est contenté de nous dire : "Ce parc est un lieu public ouvert à tout le monde". Les riverains en attendant évitent soigneusement ce lieu de tous les dangers.


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