Les enseignants du supérieur attendent toujours de connaître leur nouveau régime indemnitaire. Un régime sur lequel reposent leurs espoirs d'une augmentation salariale à même de leur permettre d'améliorer, un tant soit peu, leur pouvoir d'achat. Cette question du régime indemnitaire sera sans doute le point nodal de la réunion, demain, du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). La direction du Cnes compte adopter, à l'occasion, une nouvelle approche dans ses négociations avec la tutelle. En vérité, avons-nous appris de sources proches de ce syndicat, le Cnes s'acheline carrément vers «la remise en question de l'ensemble du processus des négociations engagés jusque là avec la tutelle autour du point relatif au régime indemnitaire». Il semble que c'est la promulgation du régime indemnitaire du secteur de l'education nationale qui a incité le Cnes à vouloir revoir sa copie. «Oui le régime indemnitaire des enseignants de l'éducation nationale constitue indéniablement une référence pour nous» admet le coordinateur national du Cnes. Abdelmalek Rahmani, joint par téléphone, considère en effet que c'est surtout pour cette raison que l'on souhaite revoir des choses et en préciser d'autres avec le ministère de l'Enseignement supérieur. Car l'on considère qu'il y a de nouveaux éléments que l'on pourra faire valoir sur la table des négociations. Pour lui «le Cnes est désormais à l'aise pour discuter cette question cruciale». Revenant sur ce qui a été accompli jusque là dans les négociations entre les deux parties, notre interlocuteur estime que «si le Cnes a fait des propositions concrètes, en face il y avait un flou total». Et comme pour signifier que le Cnes compte bien arracher une substantielle hausse salariale il a indiqué que les enseignants de l'éducation nationale ont toujours eu 40% de prime de rendement contrairement à ceux de l'enseignement supérieur où cette prime a toujours été de 20% seulement. «Ce sont ces points là que nous devons revoir avec la tutelle lors des négociations». Plus précis encore, Rahmani a indiqué que «l'instruction du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été transgressée» ajoutant que selon cette directive «il n'y a pas d'indemnité forfaitaire et que toutes les indemnités seraient calculées sur le salaire de base». Et c'est donc au conseil national du Cnes de mettre au point la démarche que doivent suivre les négociateurs et préciser dans les moindres détails les revendications des enseignants du superieur sur cette question du régime indemnitaire. Le Conseil national aura aussi à l'ordre du jour l'examen de la question du logement qui fait beaucoup de vagues ainsi que des questions d'ordre organique . Les enseignants du supérieur attendent toujours de connaître leur nouveau régime indemnitaire. Un régime sur lequel reposent leurs espoirs d'une augmentation salariale à même de leur permettre d'améliorer, un tant soit peu, leur pouvoir d'achat. Cette question du régime indemnitaire sera sans doute le point nodal de la réunion, demain, du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). La direction du Cnes compte adopter, à l'occasion, une nouvelle approche dans ses négociations avec la tutelle. En vérité, avons-nous appris de sources proches de ce syndicat, le Cnes s'acheline carrément vers «la remise en question de l'ensemble du processus des négociations engagés jusque là avec la tutelle autour du point relatif au régime indemnitaire». Il semble que c'est la promulgation du régime indemnitaire du secteur de l'education nationale qui a incité le Cnes à vouloir revoir sa copie. «Oui le régime indemnitaire des enseignants de l'éducation nationale constitue indéniablement une référence pour nous» admet le coordinateur national du Cnes. Abdelmalek Rahmani, joint par téléphone, considère en effet que c'est surtout pour cette raison que l'on souhaite revoir des choses et en préciser d'autres avec le ministère de l'Enseignement supérieur. Car l'on considère qu'il y a de nouveaux éléments que l'on pourra faire valoir sur la table des négociations. Pour lui «le Cnes est désormais à l'aise pour discuter cette question cruciale». Revenant sur ce qui a été accompli jusque là dans les négociations entre les deux parties, notre interlocuteur estime que «si le Cnes a fait des propositions concrètes, en face il y avait un flou total». Et comme pour signifier que le Cnes compte bien arracher une substantielle hausse salariale il a indiqué que les enseignants de l'éducation nationale ont toujours eu 40% de prime de rendement contrairement à ceux de l'enseignement supérieur où cette prime a toujours été de 20% seulement. «Ce sont ces points là que nous devons revoir avec la tutelle lors des négociations». Plus précis encore, Rahmani a indiqué que «l'instruction du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été transgressée» ajoutant que selon cette directive «il n'y a pas d'indemnité forfaitaire et que toutes les indemnités seraient calculées sur le salaire de base». Et c'est donc au conseil national du Cnes de mettre au point la démarche que doivent suivre les négociateurs et préciser dans les moindres détails les revendications des enseignants du superieur sur cette question du régime indemnitaire. Le Conseil national aura aussi à l'ordre du jour l'examen de la question du logement qui fait beaucoup de vagues ainsi que des questions d'ordre organique .