Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) ne semble pas inquiet du retard enregistré pour l'entrée en vigueur du nouveau régime indemnitaire qui est au centre des négociations en cours entre ce syndicat et le ministère de l'Enseignement supérieur. «Certes on est en retard par rapport à d'autre secteurs de la Fonction publique, mais cela ne nous préoccupe pas» a indiqué le coordinateur national du Cnes ajoutant que «si cela ne nous inquiète pas outre mesure, c'est parce que l'on sait que le régime indemnitaire sera appliqué avec effet rétroactif». Il faut dire que tous les fonctionnaires et travailleurs du secteur de la Fonction publique vont bénéficier d'augmentations dans leurs indemnités et autres primes avec effet retrocatif à partir du 1er janvier 2008. Abdelmalek Rahmani, contacté hier, nous dira «le syndicat est beaucoup plus focalisé sur le seuil des augmentations qui seront retenues dans le cadre de ce nouveau régime indemnitaire». Mais notre interlocuteur a, cela dit, refusé de nous révéler le moindre détail sur le seuil de ces augmentations et la nature des indemnités que voudrait avoir le Cnes dans le cadre des négociations menée avec la tutelle depuis des mois maintenant, lesquelles sont toutefois presque à l'arrêt puisque la dernière rencontre entre les deux parties remonte au mois de février. «Nous avons interpellé le ministère et nous espérons avoir une rencontre avec le ministre dans les prochains jours pour faire justement le point sur l'ensemble des questions en suspens, dont bien évidemment celle relative au régime indemnitaire» dira en outre Rahmani. Selon certaines indiscrétions les syndicats des enseignants du supérieur tablent sur la multiplication de la valeur des indemnités, à l'exemple de celles relatives à la recherche, pour espérer relever substantiellement le niveau de leurs salaires. Pour Abdelmalek Rahmani «Le Cnes revendique un salaire décent pour les enseignants du supérieur pour qu'ils puissent se consacrer exclusivement à leur mission d'enseignement. Un salaire décent qui les mette à l'abri afin qu'ils ne courent pas derrière les postes administratifs ou les cours privés». Mais selon le coordinateur national du Cnes «il faut aussi des mécanismes pour préserver le pouvoir d'achat de cette inflation galopante et, pour ce faire, nous demandons à être associé au même titre que tous les syndicats autonomes à la bipartite ou à la tripartite car nous sommes conscients aussi que la question des salaires dépasse les compétences du ministère de tutelle puisqu'elle relève des prérogatives du gouvernement». Cette question du régime indemnitaire sera certainement le point nodal de la prochaine réunion du conseil national du Cnes, prévue vers la fin du mois en cours. «Nous allons procéder à l'évaluation de ce qui a été fait au cours de l'année en cours et tracer probablement les contours du programme d'action pour l'année 2010-2011», a affirmé notre interlocuteur. L'autre grande question qui préoccupe les enseignants est celle du logement ou, à en croire Rahmani, «le dossier connaît effectivement beaucoup de blocages à cause de l'attitude des Domaines». Il a ainsi évoqué la question des 6 mille logements, (3 mille de type social conventionnés et 3 mille autres dépendant des Domaines). Rahmani dira que le ministère s'est désisté de ces logements alors que les Domaines tergiversent encore et ne veulent pas céder les logements aux enseignants. Un autre programme, celui relatif aux 6.500 logements promis par le président de la république, connaît aussi des blocages. «Des problèmes inhérents au manque d'assiettes foncières, notamment dans les grande villes universitaires» selon Abdelmalek Rahmani. Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) ne semble pas inquiet du retard enregistré pour l'entrée en vigueur du nouveau régime indemnitaire qui est au centre des négociations en cours entre ce syndicat et le ministère de l'Enseignement supérieur. «Certes on est en retard par rapport à d'autre secteurs de la Fonction publique, mais cela ne nous préoccupe pas» a indiqué le coordinateur national du Cnes ajoutant que «si cela ne nous inquiète pas outre mesure, c'est parce que l'on sait que le régime indemnitaire sera appliqué avec effet rétroactif». Il faut dire que tous les fonctionnaires et travailleurs du secteur de la Fonction publique vont bénéficier d'augmentations dans leurs indemnités et autres primes avec effet retrocatif à partir du 1er janvier 2008. Abdelmalek Rahmani, contacté hier, nous dira «le syndicat est beaucoup plus focalisé sur le seuil des augmentations qui seront retenues dans le cadre de ce nouveau régime indemnitaire». Mais notre interlocuteur a, cela dit, refusé de nous révéler le moindre détail sur le seuil de ces augmentations et la nature des indemnités que voudrait avoir le Cnes dans le cadre des négociations menée avec la tutelle depuis des mois maintenant, lesquelles sont toutefois presque à l'arrêt puisque la dernière rencontre entre les deux parties remonte au mois de février. «Nous avons interpellé le ministère et nous espérons avoir une rencontre avec le ministre dans les prochains jours pour faire justement le point sur l'ensemble des questions en suspens, dont bien évidemment celle relative au régime indemnitaire» dira en outre Rahmani. Selon certaines indiscrétions les syndicats des enseignants du supérieur tablent sur la multiplication de la valeur des indemnités, à l'exemple de celles relatives à la recherche, pour espérer relever substantiellement le niveau de leurs salaires. Pour Abdelmalek Rahmani «Le Cnes revendique un salaire décent pour les enseignants du supérieur pour qu'ils puissent se consacrer exclusivement à leur mission d'enseignement. Un salaire décent qui les mette à l'abri afin qu'ils ne courent pas derrière les postes administratifs ou les cours privés». Mais selon le coordinateur national du Cnes «il faut aussi des mécanismes pour préserver le pouvoir d'achat de cette inflation galopante et, pour ce faire, nous demandons à être associé au même titre que tous les syndicats autonomes à la bipartite ou à la tripartite car nous sommes conscients aussi que la question des salaires dépasse les compétences du ministère de tutelle puisqu'elle relève des prérogatives du gouvernement». Cette question du régime indemnitaire sera certainement le point nodal de la prochaine réunion du conseil national du Cnes, prévue vers la fin du mois en cours. «Nous allons procéder à l'évaluation de ce qui a été fait au cours de l'année en cours et tracer probablement les contours du programme d'action pour l'année 2010-2011», a affirmé notre interlocuteur. L'autre grande question qui préoccupe les enseignants est celle du logement ou, à en croire Rahmani, «le dossier connaît effectivement beaucoup de blocages à cause de l'attitude des Domaines». Il a ainsi évoqué la question des 6 mille logements, (3 mille de type social conventionnés et 3 mille autres dépendant des Domaines). Rahmani dira que le ministère s'est désisté de ces logements alors que les Domaines tergiversent encore et ne veulent pas céder les logements aux enseignants. Un autre programme, celui relatif aux 6.500 logements promis par le président de la république, connaît aussi des blocages. «Des problèmes inhérents au manque d'assiettes foncières, notamment dans les grande villes universitaires» selon Abdelmalek Rahmani.