A l'occasion de la journée nationale des personnes âgées, coïncidant avec le 27 avril de chaque année, l'association nationale SOS 3e âge en détresse « «IHCENE» a organisé, hier à Alger, une rencontre au Forum d'El Moudjahid qui avait pour thème la promotion et la protection des droits de pas moins de 3,5 millions de personnes âgées en Algérie. A l'occasion de la journée nationale des personnes âgées, coïncidant avec le 27 avril de chaque année, l'association nationale SOS 3e âge en détresse « «IHCENE» a organisé, hier à Alger, une rencontre au Forum d'El Moudjahid qui avait pour thème la promotion et la protection des droits de pas moins de 3,5 millions de personnes âgées en Algérie. Les intervenants à cette rencontre ont unanimement appelé à la mise en place de voies et moyens de protection et de garantie des droits de cette tranche de la population, notamment des mesures d'ordre économique, familial et socio-sanitaire. Cela dit, l'accent a été mis sur l'hospitalisation à domicile (HAD) qui peine à se généraliser à l'échelle nationale, en dépit de l'existante de loi autorisant la HAD, promulguée en 2003 . « L'aide a domicile est une formule de soins de proximité. Elle permet de réduire le coût de l'hospitalisation et d'épargner le transport des personnes âgées souffrantes », a expliqué le professeur Brouri Mensour, chef de service de l'hôpital de Birtraria. En revanche, ce dernier a déploré le manque de formation de personnels spécialisés en la matière. « Il est impératif de favoriser les soins à domicile par le recrutement, en nombre suffisant, de personnel médical et paramédical spécialisé et assurer sa formation », a-t-il dit, soulignant que 58% des personnes âgées décèdent suite à des complications de santé dues essentiellement à des maladies chroniques. L'insuffisance de l'offre de soins dans les hôpitaux, poursuit-il, accentue la détresse des familles qui finissent par délaisser leurs parents dans des centres de prise en charge. A ce titre, il faut dire que la situation des personnes âgées a toujours été favorable en Algérie par rapport aux pays occidentaux. Sur le plan psychologique, la société algérienne est beaucoup plus conservatrice et protectrice envers la famille. Ce qui n'est malheureusement plus le cas de nos jours. « L'évolution du coût de la vie ainsi que la crise du logement ont toujours été les raisons pour lesquelles les enfants envoient malheureusement leurs parents dans des maisons de vieillesse » s'est indignée Mme Souad Chikhi, présidente de l'association «IHCENE». Et afin de mettre un terme à l'abandon des personnes âgées, l'association «IHCENE» appelle à la revalorisation de la pension octroyée à la personne âgée ainsi que la gratuité des soins médicaux dans le but d'aider les enfants à s'occuper de leurs parents et grands- parents et subvenir à leurs besoins. Evoquant le volet de la protection des droits de la personne âgée, le cadre législatif et réglementaire de ses droits demeure défectueux. « Les textes de loi existent mais leur application sur le terrain reste mitigée », a déploré, de sa part, maître Haroun Ali, président d'honneur de ladite association. Il a, à ce titre, appelé à la promulgation d'une charte sur les personnes âgées dans le but de définir avec précision leurs droits et libertés avec mécanismes nécessaires à la protection de ces droits, à l'instar de ce qui existe à l'endroit d'autres catégories de personnes défavorisées. En outre, les représentants de l'association ont également suggéré la création d'une caisse ou d'un fonds social de solidarité vieillesse, de manière à assurer aux personnes âgées, démunies ou ayant de faibles ressources, une vie décente sur le double plan sanitaire et social. Ce fonds serait alimenté par la contribution du Trésor public, de la caisse de sécurité sociale, des contributions diverses et par les dons de bienfaiteurs et d'associations caritatives. « On interpelle l'Etat pour aider ces personnes fragiles qui n'ont personne à leurs côtés. Ces pères et mères qui ont tant donné au pays et à leurs enfants méritent une vie décente et digne», a conclu Mme Chikhi. Les intervenants à cette rencontre ont unanimement appelé à la mise en place de voies et moyens de protection et de garantie des droits de cette tranche de la population, notamment des mesures d'ordre économique, familial et socio-sanitaire. Cela dit, l'accent a été mis sur l'hospitalisation à domicile (HAD) qui peine à se généraliser à l'échelle nationale, en dépit de l'existante de loi autorisant la HAD, promulguée en 2003 . « L'aide a domicile est une formule de soins de proximité. Elle permet de réduire le coût de l'hospitalisation et d'épargner le transport des personnes âgées souffrantes », a expliqué le professeur Brouri Mensour, chef de service de l'hôpital de Birtraria. En revanche, ce dernier a déploré le manque de formation de personnels spécialisés en la matière. « Il est impératif de favoriser les soins à domicile par le recrutement, en nombre suffisant, de personnel médical et paramédical spécialisé et assurer sa formation », a-t-il dit, soulignant que 58% des personnes âgées décèdent suite à des complications de santé dues essentiellement à des maladies chroniques. L'insuffisance de l'offre de soins dans les hôpitaux, poursuit-il, accentue la détresse des familles qui finissent par délaisser leurs parents dans des centres de prise en charge. A ce titre, il faut dire que la situation des personnes âgées a toujours été favorable en Algérie par rapport aux pays occidentaux. Sur le plan psychologique, la société algérienne est beaucoup plus conservatrice et protectrice envers la famille. Ce qui n'est malheureusement plus le cas de nos jours. « L'évolution du coût de la vie ainsi que la crise du logement ont toujours été les raisons pour lesquelles les enfants envoient malheureusement leurs parents dans des maisons de vieillesse » s'est indignée Mme Souad Chikhi, présidente de l'association «IHCENE». Et afin de mettre un terme à l'abandon des personnes âgées, l'association «IHCENE» appelle à la revalorisation de la pension octroyée à la personne âgée ainsi que la gratuité des soins médicaux dans le but d'aider les enfants à s'occuper de leurs parents et grands- parents et subvenir à leurs besoins. Evoquant le volet de la protection des droits de la personne âgée, le cadre législatif et réglementaire de ses droits demeure défectueux. « Les textes de loi existent mais leur application sur le terrain reste mitigée », a déploré, de sa part, maître Haroun Ali, président d'honneur de ladite association. Il a, à ce titre, appelé à la promulgation d'une charte sur les personnes âgées dans le but de définir avec précision leurs droits et libertés avec mécanismes nécessaires à la protection de ces droits, à l'instar de ce qui existe à l'endroit d'autres catégories de personnes défavorisées. En outre, les représentants de l'association ont également suggéré la création d'une caisse ou d'un fonds social de solidarité vieillesse, de manière à assurer aux personnes âgées, démunies ou ayant de faibles ressources, une vie décente sur le double plan sanitaire et social. Ce fonds serait alimenté par la contribution du Trésor public, de la caisse de sécurité sociale, des contributions diverses et par les dons de bienfaiteurs et d'associations caritatives. « On interpelle l'Etat pour aider ces personnes fragiles qui n'ont personne à leurs côtés. Ces pères et mères qui ont tant donné au pays et à leurs enfants méritent une vie décente et digne», a conclu Mme Chikhi.