L'histoire de la chirurgie esthétique est liée à celle du XXe siècle. Les premières interventions autorisées par les progrès de l'anesthésie et de l'asepsie sont la correction des oreilles décollées par Ely, puis la rhinoplastie par voie endonasale par Roe. Le premier chirurgien à se spécialiser et à publier des livres sur le sujet est C. C. Miller, qui est considéré par certains comme un précurseur et par d'autres comme un charlatan. Avant la 1re guerre mondiale, la chirurgie esthétique est peu pratiquée, les publications sont rares. La première guerre mondiale est à l'origine de la création d'unités de chirurgie maxillofaciale, rendues nécessaires par le nombre effroyable de blessés de la face, lié à la guerre des tranchées. Beaucoup de ceux qui seront les grands noms de la chirurgie plastique : Blair, Davis, Léon Dufourmentel, Virenque, et surtout Morestin et Gillies opèrent dans ces unités. Après la 1re guerre mondiale, les chirurgiens américains se regroupent au sein de sociétés savantes, privilégiant le développement de la spécialité de chirurgie plastique, laissant souvent la chirurgie esthétique aux mains de charlatans. En France, plusieurs chirurgiens font preuve d'une grande créativité : Suzanne Noël, Passot, Bourguet, Dartigues et décrivent des techniques qui ont inspiré les interventions modernes. Le procès Dujarier jette un discrédit sur la chirurgie esthétique française, mais n'empêche pas la création de la première Société Française de Chirurgie Plastique en 1930. La 2e guerre mondiale entraîne de nouvelles orientations. Le centre d'East Grinstead en Angleterre avec Gillies et Mc Indoë est à l'origine, pendant et après la guerre, de nombreuses vocations. Après la guerre, les sociétés nationales et internationales de chirurgie plastique, les revues, se multiplient. La Société Française de Chirurgie Plastique naît en 1952. Revue / Journal Title. L'histoire de la chirurgie esthétique est liée à celle du XXe siècle. Les premières interventions autorisées par les progrès de l'anesthésie et de l'asepsie sont la correction des oreilles décollées par Ely, puis la rhinoplastie par voie endonasale par Roe. Le premier chirurgien à se spécialiser et à publier des livres sur le sujet est C. C. Miller, qui est considéré par certains comme un précurseur et par d'autres comme un charlatan. Avant la 1re guerre mondiale, la chirurgie esthétique est peu pratiquée, les publications sont rares. La première guerre mondiale est à l'origine de la création d'unités de chirurgie maxillofaciale, rendues nécessaires par le nombre effroyable de blessés de la face, lié à la guerre des tranchées. Beaucoup de ceux qui seront les grands noms de la chirurgie plastique : Blair, Davis, Léon Dufourmentel, Virenque, et surtout Morestin et Gillies opèrent dans ces unités. Après la 1re guerre mondiale, les chirurgiens américains se regroupent au sein de sociétés savantes, privilégiant le développement de la spécialité de chirurgie plastique, laissant souvent la chirurgie esthétique aux mains de charlatans. En France, plusieurs chirurgiens font preuve d'une grande créativité : Suzanne Noël, Passot, Bourguet, Dartigues et décrivent des techniques qui ont inspiré les interventions modernes. Le procès Dujarier jette un discrédit sur la chirurgie esthétique française, mais n'empêche pas la création de la première Société Française de Chirurgie Plastique en 1930. La 2e guerre mondiale entraîne de nouvelles orientations. Le centre d'East Grinstead en Angleterre avec Gillies et Mc Indoë est à l'origine, pendant et après la guerre, de nombreuses vocations. Après la guerre, les sociétés nationales et internationales de chirurgie plastique, les revues, se multiplient. La Société Française de Chirurgie Plastique naît en 1952. Revue / Journal Title.