L'Intersyndicale des praticiens de la santé publique a célébré, à sa manière, la fête du 1er Mai. Un rassemblement a été tenu hier dans l'enceinte du CHU Mustapha-Pacha d'Alger, regroupant les adhérents du Snpsp et du Snpssp. L'Intersyndicale des praticiens de la santé publique a célébré, à sa manière, la fête du 1er Mai. Un rassemblement a été tenu hier dans l'enceinte du CHU Mustapha-Pacha d'Alger, regroupant les adhérents du Snpsp et du Snpssp. Toujours en colère, ils étaient nombreux à dénoncer leur situation socioprofessionnelle déplorable et délaissée par les pouvoirs publics en dépit du gel de la grève. «Ce sit-in symbolique affirme que la colère des praticiens de santé publique perdure toujours en dépit de l'arrêt de la grève. Etant donné que les choses n'ont pas évolué comme l'avait promis le ministre, on a choisi le 1er Mai pour exprimer notre désarroi», a déclaré, le président du Snpsp, le Dr Lyes Merabet. Selon lui, cette journée des travailleurs est fêtée, ces dernières années, de manière particulière; elle intervient souvent dans un contexte de conflit et de protestation. «Chaque 1er Mai, on dénonce l'entrave au droit de grève, on dénonce notre marginalisation et notre exclusion du dialogue social», s'est-il indigné. Pour sa part, le président du Snpssp, le Dr Mohamed Yousfi a estimé que cet anniversaire «particulier» vient confirmer la mise à l'écart du droit à la grève et le refus de discuter avec le partenaire sociale. «On régresse de plus en plus, les pouvoirs publics veulent revenir à l'époque du syndicat unique», a-t-il dit. Concernant l'éventuelle protestation commune avec les syndicats de l'éducation nationale, dans le cadre de la Confédération des syndicats algériens (CSA), Merabet estime qu'il est encore tôt pour mener une action commune. «La CSA vient tout juste d'être installée, nous avons jugé préférable de nous donner plus de temps. La centrale doit mûrir d'avantage en attendant la fixation de la charte qui déterminera son règlement intérieur», a-t-il expliqué. Cependant, une réunion de concertation regroupera demain le Snpsp et le Snpssp dans le but de peaufiner les règlements de la charte qu'ils comptent proposer à cette centrale syndicale. Par ailleurs, et pour ce qui est de la suite de la protestation des praticiens et spécialistes de santé publique, le docteur Merabet a indiqué que les conseils nationaux des deux syndicats concernés sont prévus à la fin du mois de mai en cours. Des réunions qui ont pour but d'établir les bilans des actions menées et faire le constat de la situation depuis le gel de la grève, décidé le 27 mars dernier. «La base syndicale décidera des actions à mener dans l'avenir. Il est fort possible qu'on revienne à la charge», a-t-il indiqué. Il est à signaler que des dizaines de médecins généraliste et spécialiste, chirurgiens dentistes et pharmaciens, ont contesté en cette journée des travailleurs. Vêtus de blouses blanches, brassards noirs aux bras, ils ont observé une marche à l'intérieur de l'hôpital avant de s'arrêter devant les portails de sortie face à un dispositif des forces antiémeute. Ces professionnels de la santé revendiquent, faut-il le rappeler, la révision de leur statut particulier, l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire, l'octroi d'un quota de logement de fonction ainsi que l'application des lois relatives aux repos hebdomadaires dans la santé publique. Toujours en colère, ils étaient nombreux à dénoncer leur situation socioprofessionnelle déplorable et délaissée par les pouvoirs publics en dépit du gel de la grève. «Ce sit-in symbolique affirme que la colère des praticiens de santé publique perdure toujours en dépit de l'arrêt de la grève. Etant donné que les choses n'ont pas évolué comme l'avait promis le ministre, on a choisi le 1er Mai pour exprimer notre désarroi», a déclaré, le président du Snpsp, le Dr Lyes Merabet. Selon lui, cette journée des travailleurs est fêtée, ces dernières années, de manière particulière; elle intervient souvent dans un contexte de conflit et de protestation. «Chaque 1er Mai, on dénonce l'entrave au droit de grève, on dénonce notre marginalisation et notre exclusion du dialogue social», s'est-il indigné. Pour sa part, le président du Snpssp, le Dr Mohamed Yousfi a estimé que cet anniversaire «particulier» vient confirmer la mise à l'écart du droit à la grève et le refus de discuter avec le partenaire sociale. «On régresse de plus en plus, les pouvoirs publics veulent revenir à l'époque du syndicat unique», a-t-il dit. Concernant l'éventuelle protestation commune avec les syndicats de l'éducation nationale, dans le cadre de la Confédération des syndicats algériens (CSA), Merabet estime qu'il est encore tôt pour mener une action commune. «La CSA vient tout juste d'être installée, nous avons jugé préférable de nous donner plus de temps. La centrale doit mûrir d'avantage en attendant la fixation de la charte qui déterminera son règlement intérieur», a-t-il expliqué. Cependant, une réunion de concertation regroupera demain le Snpsp et le Snpssp dans le but de peaufiner les règlements de la charte qu'ils comptent proposer à cette centrale syndicale. Par ailleurs, et pour ce qui est de la suite de la protestation des praticiens et spécialistes de santé publique, le docteur Merabet a indiqué que les conseils nationaux des deux syndicats concernés sont prévus à la fin du mois de mai en cours. Des réunions qui ont pour but d'établir les bilans des actions menées et faire le constat de la situation depuis le gel de la grève, décidé le 27 mars dernier. «La base syndicale décidera des actions à mener dans l'avenir. Il est fort possible qu'on revienne à la charge», a-t-il indiqué. Il est à signaler que des dizaines de médecins généraliste et spécialiste, chirurgiens dentistes et pharmaciens, ont contesté en cette journée des travailleurs. Vêtus de blouses blanches, brassards noirs aux bras, ils ont observé une marche à l'intérieur de l'hôpital avant de s'arrêter devant les portails de sortie face à un dispositif des forces antiémeute. Ces professionnels de la santé revendiquent, faut-il le rappeler, la révision de leur statut particulier, l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire, l'octroi d'un quota de logement de fonction ainsi que l'application des lois relatives aux repos hebdomadaires dans la santé publique.