La célébration de la Fête du travail intervient, cette année, avec une organisation syndicale très fragilisée à Constantine. La représentation de Sidi Saïd au niveau local, même si elle affiche une homogénéité de façade, n'est pas aussi unie qu'elle ne laisse l'entrevoir lors des festivités programmées pour cette date. L'union Ugta de wilaya est aujourd'hui bicephalée.Elle s'est tout simplement scindée en deux, brandissant chacune sa légitimité. La genèse de cette situation remonte à juin 2008 quand l'Union de wilaya destitue le bureau de l'Union locale centre pour une affaire de détournement qui est, aujourd'hui, entre les mains des autorités compétentes. En juillet 2009, soit une année après, la Centrale syndicale envoie une correspondance à l'Union de wilaya où il est question de la réhabilitation de la structure mise en cause. Les destinataires refuseront d'entériner cette décision qu'ils qualifieront de «contraire aux règlements régissant l'organisme syndical». S'ensuivra une guerre de communiqués entre les protagonistes, et un mouvement de fronde s'installe ouvertement. Vers la fin du mois de mars dernier, plusieurs membres de la commission exécutive rallieront l'Union locale centre. A l'issue d'une réunion tenue dans une école, sise au quartier Sidi Mabrouk, sur les hauteurs de la ville, il sera annoncé la naissance d'une nouvelle union de wilaya. Quelques jours plus tard, elle sera convoquée, à Alger, par un secrétaire national qui ne se serait pas référé, dans cette démarche, à l'officielle union de wilaya, dirigée par Abdelkader Mehdi. Cette situation de «fait accompli» a incité ce dernier à rassembler l'ensemble des noyaux syndicaux de tous les secteurs d'activités. Le but de ce conclave est de ressouder les rangs et préserver une légitimité que d'aucuns ne pourront contester jusqu'au prochain congrès. Le congrès en question est, aussi, au centre des débats de l'Ugta à Constantine. L'Union de wilaya, consciente du fait qu'il demeure l'unique rempart pour se maintenir, prépare activement son organisation en dépit de l'opposition des hautes instances syndicales. «(…) Il sera tenu avec ou sans l'aval de la Centrale», est-il martelé à chaque occasion. Le monde du travail déplore, pour sa part, toutes ces dissensions et querelles d'officines. Selon eux, elles dénaturent le combat syndical et détournent les attentions des véritables problèmes de la base, à l'exemple des conflits au sein du Transcanal de Hamma Bouziane ou de la société de gestion de l'eau (Seaco). La célébration de la Fête du travail intervient, cette année, avec une organisation syndicale très fragilisée à Constantine. La représentation de Sidi Saïd au niveau local, même si elle affiche une homogénéité de façade, n'est pas aussi unie qu'elle ne laisse l'entrevoir lors des festivités programmées pour cette date. L'union Ugta de wilaya est aujourd'hui bicephalée.Elle s'est tout simplement scindée en deux, brandissant chacune sa légitimité. La genèse de cette situation remonte à juin 2008 quand l'Union de wilaya destitue le bureau de l'Union locale centre pour une affaire de détournement qui est, aujourd'hui, entre les mains des autorités compétentes. En juillet 2009, soit une année après, la Centrale syndicale envoie une correspondance à l'Union de wilaya où il est question de la réhabilitation de la structure mise en cause. Les destinataires refuseront d'entériner cette décision qu'ils qualifieront de «contraire aux règlements régissant l'organisme syndical». S'ensuivra une guerre de communiqués entre les protagonistes, et un mouvement de fronde s'installe ouvertement. Vers la fin du mois de mars dernier, plusieurs membres de la commission exécutive rallieront l'Union locale centre. A l'issue d'une réunion tenue dans une école, sise au quartier Sidi Mabrouk, sur les hauteurs de la ville, il sera annoncé la naissance d'une nouvelle union de wilaya. Quelques jours plus tard, elle sera convoquée, à Alger, par un secrétaire national qui ne se serait pas référé, dans cette démarche, à l'officielle union de wilaya, dirigée par Abdelkader Mehdi. Cette situation de «fait accompli» a incité ce dernier à rassembler l'ensemble des noyaux syndicaux de tous les secteurs d'activités. Le but de ce conclave est de ressouder les rangs et préserver une légitimité que d'aucuns ne pourront contester jusqu'au prochain congrès. Le congrès en question est, aussi, au centre des débats de l'Ugta à Constantine. L'Union de wilaya, consciente du fait qu'il demeure l'unique rempart pour se maintenir, prépare activement son organisation en dépit de l'opposition des hautes instances syndicales. «(…) Il sera tenu avec ou sans l'aval de la Centrale», est-il martelé à chaque occasion. Le monde du travail déplore, pour sa part, toutes ces dissensions et querelles d'officines. Selon eux, elles dénaturent le combat syndical et détournent les attentions des véritables problèmes de la base, à l'exemple des conflits au sein du Transcanal de Hamma Bouziane ou de la société de gestion de l'eau (Seaco).