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Difficile équation entre marchandises et vente
Bab Ezzouar, marché d'El Djorf
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 05 - 2010

En dépit d'un afflux, toujours aussi important, vers le marché d'El Djorf, force est de constater qu'il ne fait plus recette. Cela est dû en grande partie à des prix jugées trop élevés face à un pouvoir d'achat réduit comme peau de chagrin.
En dépit d'un afflux, toujours aussi important, vers le marché d'El Djorf, force est de constater qu'il ne fait plus recette. Cela est dû en grande partie à des prix jugées trop élevés face à un pouvoir d'achat réduit comme peau de chagrin.
L'activité commerciale a repris de plus belle, à l'occasion du printemps, dans les espaces situés à travers la commune de Bab Ezzouar. Cependant, les ventes ne jouissent pas de la même cadence partout. A titre d'exemple, le fameux marché El Djorf connait certes un important afflux de visiteurs, mais les marchandises étalées en agencement spectaculaire ne sont pas toutes écoulées, loin s'en faut. Ces marchandises semblent être boudées, en raison particulièrement de leurs prix jugés onéreux. Dès le petit matin les commerçants s'affairent à mettre en valeur différentes gammes de tissus, chaussures et produits cosmétiques, tous ces articles sont bien entendu importés. Mais les habitants du quartier et les nombreux visiteurs se contentent de se promener devant les étals, s'arrêter pour s'enquérir des prix avant de repartir. Les espaces entre les étals étant plutôt étroits, il faut jouer des coudes entre les «curieux», de ce fait la promenade devient vite harrassante. Un groupe de jeunes, des deux sexes, profitant du beau soleil printanier fait en sorte de profiter pleinement de la petite escapade. Ces jeunes nous expliqueront qu'ils sont venus de Hamadi, une localité avoisinante ayant pratiquement le même statut semi-rural qu'El Djorf. Le marché d'El Djorf a vu le jour il y a plus de vingt ans, dans les années 80, aujourd'hui son état d'insalubrité en fait «un site clochardisé». Les ordures s'amoncèlent devant des immeubles «raccordés au gaz de ville». Devant le marché les décharges sauvages sont de plus en plus menaçantes sur la santé publique et l'environnement, en dépit des louables efforts des travailleurs des services d'hygiène. Les clients du marché ne semblent pas remarquer l'état désastreux de cet environnement et se désolent bien plus sur les prix onéreux. Certains se disent surpris de la persistance de la cherté des produits en ce début de printemps. «On s'attendait à une éventuelle baisse des prix en cette période, mais hélas les vendeurs en ont décidé autrement...», nous dira, dépité, un citoyen. Les marchands, quant à eux, s'étonnent des reflexions désabusées de ces éventuels clients. Selon eux, «la qualité des marchandises proposées justifie amplement les prix affichés». Ils soulignent, par ailleurs, que certains clients fidèles et connaisseurs, selon eux, affluent de tous les coins de la capitale vers leurs étals. Il est vrai que certaines personnes aisées ne cachent pas leur engouement pour les tissus et chaussures exposées en cet endroit, lequel, quoi qu'on dise, «Reste l'un des pôles commerciaux de la capitale» estime un cadre bancaire. Sinon les autres se rabattent sur les articles chinois de loin plus abordables. Des commerçants tentent de valoriser leurs marchandises, précisant qu'elles arrivent en droite ligne de marchés de renom mondial. Le souhait de ces vendeurs reste, pour l'instant, une augmentation des ventes et par là même de leurs chiffres d'affaires. Confiants dans la qualité de leurs marchandises, ils affichent un optimisme sans faille quant à leur avenir commercial.
L'activité commerciale a repris de plus belle, à l'occasion du printemps, dans les espaces situés à travers la commune de Bab Ezzouar. Cependant, les ventes ne jouissent pas de la même cadence partout. A titre d'exemple, le fameux marché El Djorf connait certes un important afflux de visiteurs, mais les marchandises étalées en agencement spectaculaire ne sont pas toutes écoulées, loin s'en faut. Ces marchandises semblent être boudées, en raison particulièrement de leurs prix jugés onéreux. Dès le petit matin les commerçants s'affairent à mettre en valeur différentes gammes de tissus, chaussures et produits cosmétiques, tous ces articles sont bien entendu importés. Mais les habitants du quartier et les nombreux visiteurs se contentent de se promener devant les étals, s'arrêter pour s'enquérir des prix avant de repartir. Les espaces entre les étals étant plutôt étroits, il faut jouer des coudes entre les «curieux», de ce fait la promenade devient vite harrassante. Un groupe de jeunes, des deux sexes, profitant du beau soleil printanier fait en sorte de profiter pleinement de la petite escapade. Ces jeunes nous expliqueront qu'ils sont venus de Hamadi, une localité avoisinante ayant pratiquement le même statut semi-rural qu'El Djorf. Le marché d'El Djorf a vu le jour il y a plus de vingt ans, dans les années 80, aujourd'hui son état d'insalubrité en fait «un site clochardisé». Les ordures s'amoncèlent devant des immeubles «raccordés au gaz de ville». Devant le marché les décharges sauvages sont de plus en plus menaçantes sur la santé publique et l'environnement, en dépit des louables efforts des travailleurs des services d'hygiène. Les clients du marché ne semblent pas remarquer l'état désastreux de cet environnement et se désolent bien plus sur les prix onéreux. Certains se disent surpris de la persistance de la cherté des produits en ce début de printemps. «On s'attendait à une éventuelle baisse des prix en cette période, mais hélas les vendeurs en ont décidé autrement...», nous dira, dépité, un citoyen. Les marchands, quant à eux, s'étonnent des reflexions désabusées de ces éventuels clients. Selon eux, «la qualité des marchandises proposées justifie amplement les prix affichés». Ils soulignent, par ailleurs, que certains clients fidèles et connaisseurs, selon eux, affluent de tous les coins de la capitale vers leurs étals. Il est vrai que certaines personnes aisées ne cachent pas leur engouement pour les tissus et chaussures exposées en cet endroit, lequel, quoi qu'on dise, «Reste l'un des pôles commerciaux de la capitale» estime un cadre bancaire. Sinon les autres se rabattent sur les articles chinois de loin plus abordables. Des commerçants tentent de valoriser leurs marchandises, précisant qu'elles arrivent en droite ligne de marchés de renom mondial. Le souhait de ces vendeurs reste, pour l'instant, une augmentation des ventes et par là même de leurs chiffres d'affaires. Confiants dans la qualité de leurs marchandises, ils affichent un optimisme sans faille quant à leur avenir commercial.


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