Depuis quelques années les Algériens ne se contentent plus de seulement commémorer cet événement, mais saisissent aussi cette occasion pour rappeler à la France ses abominables crimes et partant son devoir de repentance. Depuis quelques années les Algériens ne se contentent plus de seulement commémorer cet événement, mais saisissent aussi cette occasion pour rappeler à la France ses abominables crimes et partant son devoir de repentance. Chaque commémoration du 8 Mai 1945 est forcement synonyme de douleur pour les Algériens. Dans la communion ils se rappellent les atrocités commises par la France coloniale qui a, ce jour là et durant plusieurs jours durant, perpétré un génocide dans la région de Guelma-Setif-Kherratta massacrant ainsi 45 mille Algériens innocents. Depuis quelques années les Algériens ne se contentent plus de seulement commémorer cet événement, mais saisissent aussi cette occasion pour rappeler à la France ses abominables crimes et partant son devoir de repentance. Un devoir que la France s'entête, jusqu'à présent, à refuser d'accomplir. La question de l'Histoire «empoisonne» les relations entre les deux pays qui ne peuvent, c'est évident, connaître de «normalisation», comme le soutiennent les Algériens, qui en font une condition sine qua non, qu'au prix de la présentation, par l'Etat français, d'excuses au peuple algérien pour les crimes commis durant la longue nuit coloniale. Le président Abdelaziz Bouteflika, qui a affirmé que «les commandos de la mort exécutaient par centaines et milliers les citoyens sur les places publiques, stades et autres buissons» et qui a aussi assimilé ces crimes à ceux commis par les nazis, a indiqué à ce propos dans l'un de ses discours que «chacun est maître chez soi et qu'il n'est aucunement question de notre part d'exercer quelque pression que ce soit pour obtenir ce qui semble être le droit élémentaire de l'Etat-nation algérien : à savoir des excuses publiques et solennelles pour le crime de colonialisme commis contre notre peuple». Mais pour l'heure l'Etat français tente de se voiler la face par rapport à ces crimes et s'obstine, par la voix des plus hauts responsables politiques, à vouloir se soustraire à son devoir de repentance. Position clairement exprimée par le président de la République française qui a d'abord «enterré» le projet d' «un traité d'amitié» entre le deux pays fortement souhaité par son prédécesseur Jacques Chirac, avant d'opposer une fin de non recevoir aux doléances de l'Algérie.«Je ne viens ici ni pour blesser ni pour m'excuser», avait-il indiqué lors de son premier voyage à Alger quelque temps seulement après son accession au palais de l'Elysée. Prétextant «n'avoir pas fait la guerre d'Algérie» il a poussé l'outrecuidance jusqu'à demander aux Algériens de se «tourner résolument vers l'avenir» et de faire table rase du passé. Lors de son deuxième voyage et notamment dans son discours prononcé à Constantine, il n'est pas allé plus loin que la reconnaissance de quelques injustices du système colonial. Nicolas Sarkozy ne peut à l'évidence franchir le pas en pressentant les excuses de l'Etat français, lui qui vient d'un courant politique, la droite en l'occurrence, qui a adopté la loi du 23 février 2005 glorifiant le colonialisme. Une loi qui n'a fait que raviver la tension entre Alger et Paris en prouvant une fois encore combien est lourd ce dossier relatif au contentieux historique entre les deux pays. Un contentieux qui hypothèque toute «normalisation» ou «réconciliation» et ce par la faute des politiques français qui n'arrivent pas, des décennies après l'indépendance de l'Algérie, à se défaire de leurs «fantasmes» néocolonialistes. Pour les Algériens la condition, la seule, pour l'amélioration des rapports entre les pays demeure celle de la repentance de l'Etat français. Un point sur lequel il y a une unanimité et une volonté de maintenir la pression sur la France et ce comme l'atteste si bien le projet de loi relatif à la criminalisation du colonialisme. Et même si le gouvernement, qui n'a pas émis d'avis sur ce projet, donne l'impression de tergiverser en renvoyant la balle dans le camp des élus du peuple, il n'en reste pas moins que la majorité des députés, soutenus par de large franges de la société, semblent décidés à aller jusqu'au bout pour adopter ce texte de loi et répliquer ainsi à leurs homologues français qui ont glorifié le colonialisme. Chaque commémoration du 8 Mai 1945 est forcement synonyme de douleur pour les Algériens. Dans la communion ils se rappellent les atrocités commises par la France coloniale qui a, ce jour là et durant plusieurs jours durant, perpétré un génocide dans la région de Guelma-Setif-Kherratta massacrant ainsi 45 mille Algériens innocents. Depuis quelques années les Algériens ne se contentent plus de seulement commémorer cet événement, mais saisissent aussi cette occasion pour rappeler à la France ses abominables crimes et partant son devoir de repentance. Un devoir que la France s'entête, jusqu'à présent, à refuser d'accomplir. La question de l'Histoire «empoisonne» les relations entre les deux pays qui ne peuvent, c'est évident, connaître de «normalisation», comme le soutiennent les Algériens, qui en font une condition sine qua non, qu'au prix de la présentation, par l'Etat français, d'excuses au peuple algérien pour les crimes commis durant la longue nuit coloniale. Le président Abdelaziz Bouteflika, qui a affirmé que «les commandos de la mort exécutaient par centaines et milliers les citoyens sur les places publiques, stades et autres buissons» et qui a aussi assimilé ces crimes à ceux commis par les nazis, a indiqué à ce propos dans l'un de ses discours que «chacun est maître chez soi et qu'il n'est aucunement question de notre part d'exercer quelque pression que ce soit pour obtenir ce qui semble être le droit élémentaire de l'Etat-nation algérien : à savoir des excuses publiques et solennelles pour le crime de colonialisme commis contre notre peuple». Mais pour l'heure l'Etat français tente de se voiler la face par rapport à ces crimes et s'obstine, par la voix des plus hauts responsables politiques, à vouloir se soustraire à son devoir de repentance. Position clairement exprimée par le président de la République française qui a d'abord «enterré» le projet d' «un traité d'amitié» entre le deux pays fortement souhaité par son prédécesseur Jacques Chirac, avant d'opposer une fin de non recevoir aux doléances de l'Algérie.«Je ne viens ici ni pour blesser ni pour m'excuser», avait-il indiqué lors de son premier voyage à Alger quelque temps seulement après son accession au palais de l'Elysée. Prétextant «n'avoir pas fait la guerre d'Algérie» il a poussé l'outrecuidance jusqu'à demander aux Algériens de se «tourner résolument vers l'avenir» et de faire table rase du passé. Lors de son deuxième voyage et notamment dans son discours prononcé à Constantine, il n'est pas allé plus loin que la reconnaissance de quelques injustices du système colonial. Nicolas Sarkozy ne peut à l'évidence franchir le pas en pressentant les excuses de l'Etat français, lui qui vient d'un courant politique, la droite en l'occurrence, qui a adopté la loi du 23 février 2005 glorifiant le colonialisme. Une loi qui n'a fait que raviver la tension entre Alger et Paris en prouvant une fois encore combien est lourd ce dossier relatif au contentieux historique entre les deux pays. Un contentieux qui hypothèque toute «normalisation» ou «réconciliation» et ce par la faute des politiques français qui n'arrivent pas, des décennies après l'indépendance de l'Algérie, à se défaire de leurs «fantasmes» néocolonialistes. Pour les Algériens la condition, la seule, pour l'amélioration des rapports entre les pays demeure celle de la repentance de l'Etat français. Un point sur lequel il y a une unanimité et une volonté de maintenir la pression sur la France et ce comme l'atteste si bien le projet de loi relatif à la criminalisation du colonialisme. Et même si le gouvernement, qui n'a pas émis d'avis sur ce projet, donne l'impression de tergiverser en renvoyant la balle dans le camp des élus du peuple, il n'en reste pas moins que la majorité des députés, soutenus par de large franges de la société, semblent décidés à aller jusqu'au bout pour adopter ce texte de loi et répliquer ainsi à leurs homologues français qui ont glorifié le colonialisme.