Le ministre de l'Energie et des Mines réaffirme la réticence de l'Algérie à adhérer au mégaprojet européen dit «Desertec», lequel consiste à exploiter l'énergie solaire du grand Sahara pour exporter de l'énergie électrique vers le Vieux continent. «Ce projet, qui est toujours en cours d'études, manque d'informations et soulève plusieurs questionnements», a affirmé Chakib Khelil, jeudi dernier, en réponse à un sénateur, lors d'une session réservée aux questions orales au Conseil de la nation. Le ministre de l'Energie a posé un nombre de conditions posé par l'Algérie avant de souscrire à ce projet de 560 milliards de dollars. Il s'agit de l'ouverture des marchés européens à la commercialisation de l'électricité et du gaz à Sonatrach et autres partenaires du projet, de la détention de la majorité des actions pour les pays du Sud pourvoyeurs de cette énergie solaire et d'un transfert de technologies et d'expertises en la matière. Cette question cruciale a été au centre des débats lors de la réunion des pays du Dialogue 5+5 des pays des deux rives de la Méditerranée, qu'a abritée Oran récemment. Mais, semble-t-il, les pourparlers n'ont pas débouché sur un consensus concernant le projet «Desertec». D'ailleurs, «le dialogue entre les pays concernés se poursuivra dans l'avenir», a annoncé Chakib Khelil, pour dire que l'Algérie n'a pas encore dit son dernier mot. Pour rappel, le projet «Desertec» proposé par des opérateurs allemands, experts en la matière, regroupe pas moins de seize sociétés européennes en plus de l'opérateur privé algérien Cevital. Il consiste à exploiter les gisements solaires de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, dans la perspective de couvrir 15% des besoins européens à l'horizon 2050 en matière d'énergie électrique. Toujours dans le secteur des énergies renouvelables, le ministre de l'Energie et des Mines a indiqué que la stratégie nationale planche sur une contribution de 5% à 2017 et de 20% à 2040 de l'énergie consommée au niveau local. Et de rappeler, dans ce sens, la mise en place d'un Fonds national pour le développement des énergies renouvelables, financé à hauteur de 0,5 % de la fiscalité pétrolière et la réalisation d'un Institut dédié exclusivement à ce secteur dans la wilaya de Ghardaïa. Le groupe Sonelgaz produira les premiers panneaux photovoltaïques en 2012 d'une capacité de 50 Mégawatts par an, en plus de la firme éolienne qu'il envisage d'installer à Adrar, et qui contribuera elle, à hauteur de 10 Mégawatts. La centrale hybride solaire-gaz de production électrique de Hassi R'mel sera réceptionnée cette année, selon Chakib Khelil. D'une capacité de 150 Mégawatts, elle est considérée comme la plus grande en Afrique. Le ministre a également rappelé la dotation de 20 villages au sud du pays et de 16 autres au Nord en énergie solaire, pour dire que l'usage domestique de cette énergie propre sera généralisé progressivement. Le ministre de l'Energie et des Mines réaffirme la réticence de l'Algérie à adhérer au mégaprojet européen dit «Desertec», lequel consiste à exploiter l'énergie solaire du grand Sahara pour exporter de l'énergie électrique vers le Vieux continent. «Ce projet, qui est toujours en cours d'études, manque d'informations et soulève plusieurs questionnements», a affirmé Chakib Khelil, jeudi dernier, en réponse à un sénateur, lors d'une session réservée aux questions orales au Conseil de la nation. Le ministre de l'Energie a posé un nombre de conditions posé par l'Algérie avant de souscrire à ce projet de 560 milliards de dollars. Il s'agit de l'ouverture des marchés européens à la commercialisation de l'électricité et du gaz à Sonatrach et autres partenaires du projet, de la détention de la majorité des actions pour les pays du Sud pourvoyeurs de cette énergie solaire et d'un transfert de technologies et d'expertises en la matière. Cette question cruciale a été au centre des débats lors de la réunion des pays du Dialogue 5+5 des pays des deux rives de la Méditerranée, qu'a abritée Oran récemment. Mais, semble-t-il, les pourparlers n'ont pas débouché sur un consensus concernant le projet «Desertec». D'ailleurs, «le dialogue entre les pays concernés se poursuivra dans l'avenir», a annoncé Chakib Khelil, pour dire que l'Algérie n'a pas encore dit son dernier mot. Pour rappel, le projet «Desertec» proposé par des opérateurs allemands, experts en la matière, regroupe pas moins de seize sociétés européennes en plus de l'opérateur privé algérien Cevital. Il consiste à exploiter les gisements solaires de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, dans la perspective de couvrir 15% des besoins européens à l'horizon 2050 en matière d'énergie électrique. Toujours dans le secteur des énergies renouvelables, le ministre de l'Energie et des Mines a indiqué que la stratégie nationale planche sur une contribution de 5% à 2017 et de 20% à 2040 de l'énergie consommée au niveau local. Et de rappeler, dans ce sens, la mise en place d'un Fonds national pour le développement des énergies renouvelables, financé à hauteur de 0,5 % de la fiscalité pétrolière et la réalisation d'un Institut dédié exclusivement à ce secteur dans la wilaya de Ghardaïa. Le groupe Sonelgaz produira les premiers panneaux photovoltaïques en 2012 d'une capacité de 50 Mégawatts par an, en plus de la firme éolienne qu'il envisage d'installer à Adrar, et qui contribuera elle, à hauteur de 10 Mégawatts. La centrale hybride solaire-gaz de production électrique de Hassi R'mel sera réceptionnée cette année, selon Chakib Khelil. D'une capacité de 150 Mégawatts, elle est considérée comme la plus grande en Afrique. Le ministre a également rappelé la dotation de 20 villages au sud du pays et de 16 autres au Nord en énergie solaire, pour dire que l'usage domestique de cette énergie propre sera généralisé progressivement.