Pour la première fois depuis 1992, le Parti conservateur de David Cameron est arrivé en tête des résultats des élections législatives britanniques après dépouillement de 626 des 650 sièges de la chambre des Communes. Pour la première fois depuis 1992, le Parti conservateur de David Cameron est arrivé en tête des résultats des élections législatives britanniques après dépouillement de 626 des 650 sièges de la chambre des Communes. Selon ces résultats partiels, la formation de David Cameron a obtenu 294 sièges (36,1%), suivie du Parti travailliste du Premier ministre Gordon Brown avec 252 sièges (29,3%), et en troisième position, le Parti libéral-démocrate de Nick Clegg qui a remporté 53 sièges (22,9%). Même s'ils s'emparaient des 24 circonscriptions dont les résultats n'avaient pas encore été dépouillés, les Tories ne pourraient décrocher la majorité absolue de 326 sièges sur les 650 de la chambre des Communes. S'ils sont d'ores et déjà assurés de la victoire en sièges et en suffrages, le trophée du vainqueur, à savoir la direction du gouvernement, pourrait leur échapper si le parti travailliste au pouvoir parvenait à former une coalition avec le parti libéral démocrate, détenteur de 51 sièges (22,9%) à la même heure. Dès la publication du sondage à la clôture du scrutin, les travaillistes, ont évoqué la possibilité de discuter d'une coalition avec les libéraux-démocrates. Les conservateurs leur ont immédiatement contesté ce droit, prévu par les institutions, et rejeté un maintien de Gordon Brown, en estimant tirer du vote populaire la légitimité à gouverner. Ces réactions laissent présager des tractations acrimonieuses, à l'issue incertaine. "Nous devons attendre les résultats complets pour nous prononcer mais je crois qu'il est déjà clair que le gouvernement Labour n'a plus l'autorité pour gouverner notre pays", a déclaré M. Cameron à l'annonce de sa réélection dans sa circonscription de Witney, près d'Oxford (ouest de Londres). La perspective d'un parlement sans majorité absolue, situation mal définie et assez rare qu'est en Grande-Bretagne un parlement "suspendu", a déclenché les hostilités entre conservateurs, qui revendiquent le droit à gouverner, et les travaillistes qui évoquent la possibilité d'une coalition pour se maintenir au pouvoir. En l'absence de Constitution écrite, les conventions donnent au Premier ministre sortant, si l'opposition ne réunit pas une majorité absolue contre lui, la possibilité de rester en poste, lui conférant ainsi la priorité dans les négociations pour tenter de former une coalition. Gordon Brown, réélu dans sa circonscription de Kirkcaldy et Cowdenbeath (Ecosse), qui a lancé les négociations hier en demandant au plus haut responsable de l'administration gouvernementale d'assister les partis engagés dans les pourparlers, avait clairement indiqué la veille qu'il n'avait pas l'intention de démissionner immédiatement. "Il est de mon devoir en tant que Premier ministre de prendre toutes les mesures pour m'assurer que la Grande Bretagne a un gouvernement fort, stable et moral". Or, Le Labour qui ne voyait "aucun problème" à l'éventualité d'une coalition avec les libéraux démocrates, avec qui il a "beaucoup de choses en commun", notamment la réforme du mode de scrutin souhaitée par les deux partis mais pas par les tories, a reçu une première déconvenue. Les déclarations du chef de fil des libs dems, Nick Clegg, susceptibles d'etre interprétées comme une intention de travailler avec les conservateurs, semblent contrarier les intentions des travaillistes tentés de rester au pouvoir par le biais d'une coalition avec eux. "J'avais dit que le parti, quel qu'il soit, recueillant le plus de voix et de sièges, même s'il n'obtenait pas la majorité absolue, avait la priorité pour tenter de gouverner, soit seul, soit en s'alliant avec d'autres partis, et je garde cette position", a déclaré Nick Clegg, en position de "faiseurs de roi", susceptibles de soutenir le Labour, comme il l'avait suggéré pendant la campagne tout en reconnaissant qu'il aurait du mal à collaborer avec M. Brown, comme les Tories. Réagissant, Gordon Brown, tout en soulignant le caractère «peu ordinaire du résultat des élections», s'est dit prêt à discuter avec les libéraux démocrates «des thèmes sur lesquels la conclusion d'une entente pourrait être possible» entre les deux partis, en cas d'échec de négociations entre les leaders conservateurs et Lib Dems auxquels il laisse la priorité. Au cas où M. Brown n'aurait d'autre issue que de démissionner, M. Cameron serait en position d'accéder à Downing Street, soit en passant un accord avec les Lib Dems ou de petits partis comme le Parti unioniste d'Ulster (UUP), soit en formant un gouvernement minoritaire. Les partis politiques britanniques ont 18 jours pour débrouiller l'imbroglio institutionnel hérité des législatives et déterminer qui, des conservateurs ou des travaillistes, gouvernera. Faute d'accord, de nouvelles élections sont à redouter. Les Britanniques, dans l'expectative, ont accueilli très calmement les résultats. L'élection a été marquée par des anomalies aussitôt dénoncées, dans les principales villes du pays. La commission électorale a annoncé qu'elle allait mener une "enquête approfondie" alors que des centaines d'électeurs n'ont pas pu voter en raison de longues files d'attente. Dès la diffusion du sondage, la livre a reculé face à l'euro et au dollar à la bourse de New York, reflétant l'inquiétude des marchés face au parlement "suspendu". Selon ces résultats partiels, la formation de David Cameron a obtenu 294 sièges (36,1%), suivie du Parti travailliste du Premier ministre Gordon Brown avec 252 sièges (29,3%), et en troisième position, le Parti libéral-démocrate de Nick Clegg qui a remporté 53 sièges (22,9%). Même s'ils s'emparaient des 24 circonscriptions dont les résultats n'avaient pas encore été dépouillés, les Tories ne pourraient décrocher la majorité absolue de 326 sièges sur les 650 de la chambre des Communes. S'ils sont d'ores et déjà assurés de la victoire en sièges et en suffrages, le trophée du vainqueur, à savoir la direction du gouvernement, pourrait leur échapper si le parti travailliste au pouvoir parvenait à former une coalition avec le parti libéral démocrate, détenteur de 51 sièges (22,9%) à la même heure. Dès la publication du sondage à la clôture du scrutin, les travaillistes, ont évoqué la possibilité de discuter d'une coalition avec les libéraux-démocrates. Les conservateurs leur ont immédiatement contesté ce droit, prévu par les institutions, et rejeté un maintien de Gordon Brown, en estimant tirer du vote populaire la légitimité à gouverner. Ces réactions laissent présager des tractations acrimonieuses, à l'issue incertaine. "Nous devons attendre les résultats complets pour nous prononcer mais je crois qu'il est déjà clair que le gouvernement Labour n'a plus l'autorité pour gouverner notre pays", a déclaré M. Cameron à l'annonce de sa réélection dans sa circonscription de Witney, près d'Oxford (ouest de Londres). La perspective d'un parlement sans majorité absolue, situation mal définie et assez rare qu'est en Grande-Bretagne un parlement "suspendu", a déclenché les hostilités entre conservateurs, qui revendiquent le droit à gouverner, et les travaillistes qui évoquent la possibilité d'une coalition pour se maintenir au pouvoir. En l'absence de Constitution écrite, les conventions donnent au Premier ministre sortant, si l'opposition ne réunit pas une majorité absolue contre lui, la possibilité de rester en poste, lui conférant ainsi la priorité dans les négociations pour tenter de former une coalition. Gordon Brown, réélu dans sa circonscription de Kirkcaldy et Cowdenbeath (Ecosse), qui a lancé les négociations hier en demandant au plus haut responsable de l'administration gouvernementale d'assister les partis engagés dans les pourparlers, avait clairement indiqué la veille qu'il n'avait pas l'intention de démissionner immédiatement. "Il est de mon devoir en tant que Premier ministre de prendre toutes les mesures pour m'assurer que la Grande Bretagne a un gouvernement fort, stable et moral". Or, Le Labour qui ne voyait "aucun problème" à l'éventualité d'une coalition avec les libéraux démocrates, avec qui il a "beaucoup de choses en commun", notamment la réforme du mode de scrutin souhaitée par les deux partis mais pas par les tories, a reçu une première déconvenue. Les déclarations du chef de fil des libs dems, Nick Clegg, susceptibles d'etre interprétées comme une intention de travailler avec les conservateurs, semblent contrarier les intentions des travaillistes tentés de rester au pouvoir par le biais d'une coalition avec eux. "J'avais dit que le parti, quel qu'il soit, recueillant le plus de voix et de sièges, même s'il n'obtenait pas la majorité absolue, avait la priorité pour tenter de gouverner, soit seul, soit en s'alliant avec d'autres partis, et je garde cette position", a déclaré Nick Clegg, en position de "faiseurs de roi", susceptibles de soutenir le Labour, comme il l'avait suggéré pendant la campagne tout en reconnaissant qu'il aurait du mal à collaborer avec M. Brown, comme les Tories. Réagissant, Gordon Brown, tout en soulignant le caractère «peu ordinaire du résultat des élections», s'est dit prêt à discuter avec les libéraux démocrates «des thèmes sur lesquels la conclusion d'une entente pourrait être possible» entre les deux partis, en cas d'échec de négociations entre les leaders conservateurs et Lib Dems auxquels il laisse la priorité. Au cas où M. Brown n'aurait d'autre issue que de démissionner, M. Cameron serait en position d'accéder à Downing Street, soit en passant un accord avec les Lib Dems ou de petits partis comme le Parti unioniste d'Ulster (UUP), soit en formant un gouvernement minoritaire. Les partis politiques britanniques ont 18 jours pour débrouiller l'imbroglio institutionnel hérité des législatives et déterminer qui, des conservateurs ou des travaillistes, gouvernera. Faute d'accord, de nouvelles élections sont à redouter. Les Britanniques, dans l'expectative, ont accueilli très calmement les résultats. L'élection a été marquée par des anomalies aussitôt dénoncées, dans les principales villes du pays. La commission électorale a annoncé qu'elle allait mener une "enquête approfondie" alors que des centaines d'électeurs n'ont pas pu voter en raison de longues files d'attente. Dès la diffusion du sondage, la livre a reculé face à l'euro et au dollar à la bourse de New York, reflétant l'inquiétude des marchés face au parlement "suspendu".