Et si les Lions Indomptables ne s'étaient pas qualifiés ? Impensable, pour des millions de Camerounais qui avaient déjà très mal pris l'absence de leur sélection lors de la dernière édition en Allemagne. Et si les Lions Indomptables ne s'étaient pas qualifiés ? Impensable, pour des millions de Camerounais qui avaient déjà très mal pris l'absence de leur sélection lors de la dernière édition en Allemagne. Et pourtant, pendant quelques semaines l'été dernier, tout le pays a bien cru que l'histoire se répéterait, en pire. Après un départ calamiteux dans la 2e phase des éliminatoires (défaite contre le Togo, nul à domicile contre le Maroc) les autorités ont pris les choses en main. A la mi-juillet 2009 débarque Paul Le Guen, pourtant vierge de toute expérience sur le banc d'une sélection. Un stage en Autriche et quelques discussions plus tard, le technicien breton, après une analyse rapide de la situation, a jeté les bases de la «reconquête» du terrain cédé au Gabon et au Togo. Réorganisation de la «maison» Le tournant des éliminatoires se produit en l'espace de quatre jours, à la faveur d'une double confrontation contre le Gabon. D'abord, le 5 septembre à Libreville, en pleine présidentielle gabonaise et face à son alter ego Alain Giresse. Victoire (2-0), dans la difficulté. Eto'o et consorts remettent le couvert à Yaoundé (2-1). Désormais en pôle position, le Cameroun ne va plus rien céder, terminant en trombes cette phase (quatre victoires). Le Guen confie le brassard à Samuel Eto'o, réorganise la «maison» camerounaise et entreprend de rajeunir un groupe repu de victoires. Eliminé par l'Egypte, futur lauréat, lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations en Angola, ce Cameroun-là a probablement affiché son plus beau visage lors du quart de finale, perdu en prolongation (1-3). Emergence d'une nouvelle génération Une génération émerge, emmenée par les juvéniles Nkoulou, Mandjeck, Bedimo, et bientôt Kouemaha, Matip et Choupo-Moting. Le pays se prend de nouveau à rêver d'exploits, vingt ans après son quart de finale historique contre l'Angleterre lors du Mondial italien (2-3). Le Cameroun estampillé Le Guen est aussi et avant tout le recordman africain des participations au grand festin mondial, avec six apparitions (1982, 1990, 1994, 1998, 2002). Si elle franchit le 1er tour, cette sélection bardée de titres (4 CAN, or aux JO 2000) mettra fin à une calamiteuse série de trois tournois terminés de façon trop précoce. Sur son potentiel individuel et collectif, l'espoir lui est légitimement permis. Francefootball.fr Et pourtant, pendant quelques semaines l'été dernier, tout le pays a bien cru que l'histoire se répéterait, en pire. Après un départ calamiteux dans la 2e phase des éliminatoires (défaite contre le Togo, nul à domicile contre le Maroc) les autorités ont pris les choses en main. A la mi-juillet 2009 débarque Paul Le Guen, pourtant vierge de toute expérience sur le banc d'une sélection. Un stage en Autriche et quelques discussions plus tard, le technicien breton, après une analyse rapide de la situation, a jeté les bases de la «reconquête» du terrain cédé au Gabon et au Togo. Réorganisation de la «maison» Le tournant des éliminatoires se produit en l'espace de quatre jours, à la faveur d'une double confrontation contre le Gabon. D'abord, le 5 septembre à Libreville, en pleine présidentielle gabonaise et face à son alter ego Alain Giresse. Victoire (2-0), dans la difficulté. Eto'o et consorts remettent le couvert à Yaoundé (2-1). Désormais en pôle position, le Cameroun ne va plus rien céder, terminant en trombes cette phase (quatre victoires). Le Guen confie le brassard à Samuel Eto'o, réorganise la «maison» camerounaise et entreprend de rajeunir un groupe repu de victoires. Eliminé par l'Egypte, futur lauréat, lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations en Angola, ce Cameroun-là a probablement affiché son plus beau visage lors du quart de finale, perdu en prolongation (1-3). Emergence d'une nouvelle génération Une génération émerge, emmenée par les juvéniles Nkoulou, Mandjeck, Bedimo, et bientôt Kouemaha, Matip et Choupo-Moting. Le pays se prend de nouveau à rêver d'exploits, vingt ans après son quart de finale historique contre l'Angleterre lors du Mondial italien (2-3). Le Cameroun estampillé Le Guen est aussi et avant tout le recordman africain des participations au grand festin mondial, avec six apparitions (1982, 1990, 1994, 1998, 2002). Si elle franchit le 1er tour, cette sélection bardée de titres (4 CAN, or aux JO 2000) mettra fin à une calamiteuse série de trois tournois terminés de façon trop précoce. Sur son potentiel individuel et collectif, l'espoir lui est légitimement permis. Francefootball.fr