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Medvedev estime que le processus de paix s'est détérioré
Tout en affirmant que les américains devraient jouer un rôle plus actif au Proche-Orient
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 05 - 2010

Le président russe, Dmitri Medvedev, qui a entamé hier une visite à Ankara, était auparavant pour deux jours en Syrie afin de resserrer les liens entre les deux alliés. Au cours de cette visite jugée d'une extrême importance par la presse syrienne, Dmitri Medvedev a appelé les Etats-Unis à jouer un rôle "plus actif" pour la paix au Proche-Orient.
Le président russe, Dmitri Medvedev, qui a entamé hier une visite à Ankara, était auparavant pour deux jours en Syrie afin de resserrer les liens entre les deux alliés. Au cours de cette visite jugée d'une extrême importance par la presse syrienne, Dmitri Medvedev a appelé les Etats-Unis à jouer un rôle "plus actif" pour la paix au Proche-Orient.
Lors d'une conférence de presse avec son homologue syrien Bachar Al-Assad., il a estimé que "le processus de paix au Proche-Orient s'est détérioré. La situation est très, très mauvaise. Il est temps de faire quelque chose". Soulignant la détermination de Moscou à déployer des efforts pour parvenir à un règlement du conflit du Proche-Orient, il a mis en garde contre une explosion dans la région. "Une situation qui s'enflammerait davantage risque de provoquer une explosion et une catastrophe" dans la région, a-t-il averti. "Je suis d'accord avec le président Assad: les Américains devraient jouer un rôle plus actif", a-t-il souligné. "Il n'y a pas suffisamment de volonté" de la part des différentes parties pour trouver une solution, a estimé par ailleurs M. Medvedev dont le pays est membre, avec l'Union européenne, l'ONU et les Etats-Unis du Quartette international pour la paix au Proche-Orient. Medvedev a ajouté que la paix exigeait le retrait israélien des territoires arabes occupés et la création d'un Etat palestinien qui pourrait coexister pacifiquement avec Israël. Le président syrien Bachar- Al- Assad a réaffirmé que le retour du plateau stratégique du Golan, occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981, n'est pas négociable. "Les compromis sur les droits n'existent pas", a-t-il souligné tout en accusant Israël de "saper le processus de paix" en "expulsant les Palestiniens hors de Jérusalem, en imposant un embargo sur la bande de Gaza et en attaquant les lieux saints" de l'islam. Estimant que la Russie pourrait jouer "un rôle efficace pour parvenir à une paix juste et globale au Proche-Orient qui rendra les droits à leurs propriétaires et réalisera la sécurité et la stabilité dans cette région", il l'a invité à "contribuer à faire du Proche-Orient une zone dénucléarisée". En ce sens, "La Syrie appuie les efforts déployés pour la non-prolifération des armes offensives stratégiques au Proche-Orient", a déclaré M. Assad M. Assad a appelé par ailleurs la Russie à "convaincre Israël de l'importance de la paix" et à "dialoguer également avec le parrain américain pour l'encourager à avancer rapidement en faveur de la paix". La visite du président russe à Damas, la première depuis la chute du bloc soviétique, intervient alors que des négociations de paix indirectes entre la Syrie et Israël, entamées en mai 2008 via la Turquie, sont suspendues suite à l'agression israelienne contre Gaza il y a 18 mois. Son contexte est caractérisé également par des allégations israeliennes selon lesquelles la Syrie aurait livré des missiles Scud au mouvement de résistance libanais Hizbollah. La visite de M. Medvedev intervient aussi quelques jours après le renouvellement des sanctions économiques contre la Syrie par Washington, qui accuse Damas et Téhéran de soutenir des groupes "terroristes". Elle survient également alors qu'Israéliens et Palestiniens ont entamé dimanche des pourparlers indirects laborieux sous l'égide des Etats-Unis. D'après le bureau du président israélien, M. Medvedev aurait reçu, avant ses entretiens avec son homologue syrien, un appel téléphonique de Shimon Peres lui demandant de remettre un message à M. Assad selon lequel il aurait indiqué qu'Israël "n'avait pas intérêt à livrer une guerre à la Syrie ou à faire monter la tension à sa frontière nord et qu'il recherchait une paix véritable avec son voisin syrien", Mais ni M. Assad ni M. Medvedev ont fait allusion au message, le président syrien qualifiant au contraire Israël de négociateur "pas sérieux". Avant son départ pour la Turquie, M. Medvedev a rencontré en compagnie de Bachar al-Assad le chef en exil du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal, dont le bureau politique se trouve à Damas. Le Hamas, vainqueur à Gaza des dernières élections législatines palestiniennes et qui contrôle la bande de Gaza depuis son coup de force contre le Fatah en 2007, conteste l'autorité de l'OLP pour avoir reconnu Israël en 1993 et la juge, de ce fait, illégitime. Moscou entretient des relations étroites avec le Hamas, que les Occidentaux assimilent à un groupe terroriste. Lors de cette rencontre, MM. Medvedev et Mechaal ont discuté des "raisons qui empêchent la réconciliation palestinienne et des négociations indirectes" entre Palestiniens et Israéliens relancées dimanche. Le président russe a souligné la nécessité du "rétablissement de l'unité interpalestinienne et la conclusion d'un accord (...) entre le Fatah et le Hamas sur la base de la plate-forme de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de son renforcement", a déclaré depuis Ankara la porte-parole du Kremlin, Mme Natalya Timakova. Une attention particulière a été accordée à la situation humanitaire dans la bande de Ghaza, soumise à un strict embargo israélien appuyé par l'Egypte. ''La Russie, a dit Mme Timakova, répète qu'elle est prête à offrir de l'aide à la population de Ghaza et prendre des mesures pour affaiblir l'embargo et faire en sorte que l'aide humanitaire y parvienne». La libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, détenu par le Hamas depuis juin 2006 à Gaza a été évoquée. Par ailleurs, Bachar-Al-Assad a appelé à trouver une nouvelle fois à trouver "une solution diplomatique au dossier nucléaire iranien", rejetant "toute aventure guerrière dont les conséquences seraient catastrophiques dans la région et le monde entier". Il était lui-même en Turquie ce week-end, où il a discuté avec son homologue turc Abdullah Gül des dossiers iraniens et du Proche-Orient. La Russie a exprimé à maintes reprises sa volonté d'accueillir une conférence de paix pour le Proche-Orient.
Lors d'une conférence de presse avec son homologue syrien Bachar Al-Assad., il a estimé que "le processus de paix au Proche-Orient s'est détérioré. La situation est très, très mauvaise. Il est temps de faire quelque chose". Soulignant la détermination de Moscou à déployer des efforts pour parvenir à un règlement du conflit du Proche-Orient, il a mis en garde contre une explosion dans la région. "Une situation qui s'enflammerait davantage risque de provoquer une explosion et une catastrophe" dans la région, a-t-il averti. "Je suis d'accord avec le président Assad: les Américains devraient jouer un rôle plus actif", a-t-il souligné. "Il n'y a pas suffisamment de volonté" de la part des différentes parties pour trouver une solution, a estimé par ailleurs M. Medvedev dont le pays est membre, avec l'Union européenne, l'ONU et les Etats-Unis du Quartette international pour la paix au Proche-Orient. Medvedev a ajouté que la paix exigeait le retrait israélien des territoires arabes occupés et la création d'un Etat palestinien qui pourrait coexister pacifiquement avec Israël. Le président syrien Bachar- Al- Assad a réaffirmé que le retour du plateau stratégique du Golan, occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981, n'est pas négociable. "Les compromis sur les droits n'existent pas", a-t-il souligné tout en accusant Israël de "saper le processus de paix" en "expulsant les Palestiniens hors de Jérusalem, en imposant un embargo sur la bande de Gaza et en attaquant les lieux saints" de l'islam. Estimant que la Russie pourrait jouer "un rôle efficace pour parvenir à une paix juste et globale au Proche-Orient qui rendra les droits à leurs propriétaires et réalisera la sécurité et la stabilité dans cette région", il l'a invité à "contribuer à faire du Proche-Orient une zone dénucléarisée". En ce sens, "La Syrie appuie les efforts déployés pour la non-prolifération des armes offensives stratégiques au Proche-Orient", a déclaré M. Assad M. Assad a appelé par ailleurs la Russie à "convaincre Israël de l'importance de la paix" et à "dialoguer également avec le parrain américain pour l'encourager à avancer rapidement en faveur de la paix". La visite du président russe à Damas, la première depuis la chute du bloc soviétique, intervient alors que des négociations de paix indirectes entre la Syrie et Israël, entamées en mai 2008 via la Turquie, sont suspendues suite à l'agression israelienne contre Gaza il y a 18 mois. Son contexte est caractérisé également par des allégations israeliennes selon lesquelles la Syrie aurait livré des missiles Scud au mouvement de résistance libanais Hizbollah. La visite de M. Medvedev intervient aussi quelques jours après le renouvellement des sanctions économiques contre la Syrie par Washington, qui accuse Damas et Téhéran de soutenir des groupes "terroristes". Elle survient également alors qu'Israéliens et Palestiniens ont entamé dimanche des pourparlers indirects laborieux sous l'égide des Etats-Unis. D'après le bureau du président israélien, M. Medvedev aurait reçu, avant ses entretiens avec son homologue syrien, un appel téléphonique de Shimon Peres lui demandant de remettre un message à M. Assad selon lequel il aurait indiqué qu'Israël "n'avait pas intérêt à livrer une guerre à la Syrie ou à faire monter la tension à sa frontière nord et qu'il recherchait une paix véritable avec son voisin syrien", Mais ni M. Assad ni M. Medvedev ont fait allusion au message, le président syrien qualifiant au contraire Israël de négociateur "pas sérieux". Avant son départ pour la Turquie, M. Medvedev a rencontré en compagnie de Bachar al-Assad le chef en exil du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal, dont le bureau politique se trouve à Damas. Le Hamas, vainqueur à Gaza des dernières élections législatines palestiniennes et qui contrôle la bande de Gaza depuis son coup de force contre le Fatah en 2007, conteste l'autorité de l'OLP pour avoir reconnu Israël en 1993 et la juge, de ce fait, illégitime. Moscou entretient des relations étroites avec le Hamas, que les Occidentaux assimilent à un groupe terroriste. Lors de cette rencontre, MM. Medvedev et Mechaal ont discuté des "raisons qui empêchent la réconciliation palestinienne et des négociations indirectes" entre Palestiniens et Israéliens relancées dimanche. Le président russe a souligné la nécessité du "rétablissement de l'unité interpalestinienne et la conclusion d'un accord (...) entre le Fatah et le Hamas sur la base de la plate-forme de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de son renforcement", a déclaré depuis Ankara la porte-parole du Kremlin, Mme Natalya Timakova. Une attention particulière a été accordée à la situation humanitaire dans la bande de Ghaza, soumise à un strict embargo israélien appuyé par l'Egypte. ''La Russie, a dit Mme Timakova, répète qu'elle est prête à offrir de l'aide à la population de Ghaza et prendre des mesures pour affaiblir l'embargo et faire en sorte que l'aide humanitaire y parvienne». La libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, détenu par le Hamas depuis juin 2006 à Gaza a été évoquée. Par ailleurs, Bachar-Al-Assad a appelé à trouver une nouvelle fois à trouver "une solution diplomatique au dossier nucléaire iranien", rejetant "toute aventure guerrière dont les conséquences seraient catastrophiques dans la région et le monde entier". Il était lui-même en Turquie ce week-end, où il a discuté avec son homologue turc Abdullah Gül des dossiers iraniens et du Proche-Orient. La Russie a exprimé à maintes reprises sa volonté d'accueillir une conférence de paix pour le Proche-Orient.


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