Les cheminots ne décolèrent pas. Ils bouclent aujourd'hui leur septième jour de grève. Ainsi, la mobilisation des grévistes n'a pas baissé d'un iota, en dépit des différentes sollicitations à reprendre le service. Ni la décision de la justice notifiant l'illégalité de ce débrayage, ni la convocation par le procureur de la République des membres de leur Fédération nationale, encore moins les mises en demeure de la SNTF ne semblent dissuader les cheminots de poursuivre leur action. Pis, le mouvement va en se durcissant chaque jour davantage. Les gares sont quasiment toutes paralysées à travers le territoire national. Depuis la dernière rencontre des représentants de la cellule de crise des travailleurs grévistes et la Fédération nationale des cheminots, au deuxième jour de la grève, aucune autre initiative n'est venue pour tenter de mettre fin au bras de fer engagé entre les deux parties. L'appel du secrétaire général de la centrale syndicale a été bien accueilli, mais les cheminots veulent du concret. «Nous accueillons favorablement le geste d'Abdelmadjid Sidi Saïd, mais nous demandons une assistance car la solidarité à elle seule, ne règlera pas nos problèmes», a estimé le porte-parole de la cellule de crise. Le patron de l'UGTA avait invité auparavant les travailleurs grévistes à reprendre leur service, avec la promesse de continuer à mener les négociations avec l'administration de la SNTF. Les cheminots eux ne l'entendent pas de cette oreille. «Nous ne pouvons pas arrêter après un si bon bout de chemin », a estimé un autre syndicaliste, pour dire que le plus dur est passé, et que c'est l'occasion ou jamais d'arracher leurs droits par la satisfaction de leur revendication salariale. Les cheminots ne comprennent pas leur éviction des augmentations de salaires décidées au lendemain des négociations sur les conventions collectives, de même qu'ils déplorent le fait que le salaire de base de certains cheminots reste en deça du SNMG national fixé à 15 mille DA. «Nous ne pouvons pas accepter cette aberration», soutient-on du côté de certains syndicalistes décidés à mener leur grève jusqu'au dénouement de la situation. Acculée, la direction de la SNTF ne sait plus quoi faire. Même les menaces de ponction sur salaires et des poursuites judiciaires n'ont pas eu raison de la détermination des 10 mille travailleurs de la société. La Fédération elle, bien qu'elle n'ait pas cautionné cette grève, se retrouve face aux tribunaux sur plainte de la direction. La situation empire encoree, en l'absence d'un consensus entre les différentes parties. En attendant, les cheminots continuent de paralyser le transport ferroviaire. Les cheminots ne décolèrent pas. Ils bouclent aujourd'hui leur septième jour de grève. Ainsi, la mobilisation des grévistes n'a pas baissé d'un iota, en dépit des différentes sollicitations à reprendre le service. Ni la décision de la justice notifiant l'illégalité de ce débrayage, ni la convocation par le procureur de la République des membres de leur Fédération nationale, encore moins les mises en demeure de la SNTF ne semblent dissuader les cheminots de poursuivre leur action. Pis, le mouvement va en se durcissant chaque jour davantage. Les gares sont quasiment toutes paralysées à travers le territoire national. Depuis la dernière rencontre des représentants de la cellule de crise des travailleurs grévistes et la Fédération nationale des cheminots, au deuxième jour de la grève, aucune autre initiative n'est venue pour tenter de mettre fin au bras de fer engagé entre les deux parties. L'appel du secrétaire général de la centrale syndicale a été bien accueilli, mais les cheminots veulent du concret. «Nous accueillons favorablement le geste d'Abdelmadjid Sidi Saïd, mais nous demandons une assistance car la solidarité à elle seule, ne règlera pas nos problèmes», a estimé le porte-parole de la cellule de crise. Le patron de l'UGTA avait invité auparavant les travailleurs grévistes à reprendre leur service, avec la promesse de continuer à mener les négociations avec l'administration de la SNTF. Les cheminots eux ne l'entendent pas de cette oreille. «Nous ne pouvons pas arrêter après un si bon bout de chemin », a estimé un autre syndicaliste, pour dire que le plus dur est passé, et que c'est l'occasion ou jamais d'arracher leurs droits par la satisfaction de leur revendication salariale. Les cheminots ne comprennent pas leur éviction des augmentations de salaires décidées au lendemain des négociations sur les conventions collectives, de même qu'ils déplorent le fait que le salaire de base de certains cheminots reste en deça du SNMG national fixé à 15 mille DA. «Nous ne pouvons pas accepter cette aberration», soutient-on du côté de certains syndicalistes décidés à mener leur grève jusqu'au dénouement de la situation. Acculée, la direction de la SNTF ne sait plus quoi faire. Même les menaces de ponction sur salaires et des poursuites judiciaires n'ont pas eu raison de la détermination des 10 mille travailleurs de la société. La Fédération elle, bien qu'elle n'ait pas cautionné cette grève, se retrouve face aux tribunaux sur plainte de la direction. La situation empire encoree, en l'absence d'un consensus entre les différentes parties. En attendant, les cheminots continuent de paralyser le transport ferroviaire.