Rien ne semble arrêter les cheminots. Ils comptent poursuivre la grève en dépit des appels à la reprise et de la décision de la justice les sommant de reprendre leur service. Le Secrétaire général de l'UGTA tente tant bien que mal d'absorber la colère des cheminots, mais en vain. Les grévistes persistent et signent : « Pas de reprise du service avant la satisfaction de nos revendications ». Hier, des membres de la Fédération nationale des cheminots a été invités chez le patron de la Centrale syndicale, dans une ultime chance de désamorcer la crise, alors que la grève entame sa deuxième semaine. Du côté des travailleurs, la mobilisation est intacte. « Nous voulons du concret », s'accordent-ils à dire, devant le siège de leur Fédération à Alger, où il régnait une ambiance électrique. Des groupuscules par-ci et par-là qui renseignent nettement sur le divorce consommé entre les travailleurs et leur hiérarchie syndicale. D'ailleurs, certains syndicalistes sont formels quant à la poursuite du mouvement de débrayage, faisant fi des décisions de la SNTF et de l'appel de Sidi Saïd. De son côté, le Secrétaire général de la Fédération nationale des cheminots s'est dit optimiste quant à un dénouement favorable de la situation. Il a été reçu hier par Abdelmadjid Sidi Saïd, et ce, en prévision des négociations qu'il entamera aujourd'hui avec la direction générale de la SNTF en vue de trouver un compromis pour les revendications des grévistes. « L'article 52 de la convention collective qui stipule que le salaire ne doit pas être inférieur au SNMG (15.000 DA) sera solutionné à travers ces négociations », a tenté de rassurer, Abdelhamid Derradji, une corporation loin de croire aux promesses après une semaine de grève. « Il faudra écrire tout cela noir sur blanc », a martelé un syndicaliste intransigeant, en réponse à la promesse du SG de la Fédération des cheminots. Ce dernier paraît en effet sceptique d'avance quant à l'impact de ces négociations avec la direction de la SNTF sur la grève des cheminots. « Si cela ne donnera rien de nouveau, c'est la commission d'arbitrage de l'UGTA qui tranchera sur la situation », a-t-il indiqué, avouant de la sorte l'incapacité de la Fédération à maîtriser ses syndiqués. Toutefois, la rencontre d'aujourd'hui entre la Fédération nationale des cheminots et la direction de la SNTF reste la dernière chance de cesser la grève. Les grévistes n'y prêtent pas grande importance. A moins d'une décision exceptionnellement favorable, ce qui est peu probable, les cheminots campent sur leur position et poursuivent la grève. Rien ne semble arrêter les cheminots. Ils comptent poursuivre la grève en dépit des appels à la reprise et de la décision de la justice les sommant de reprendre leur service. Le Secrétaire général de l'UGTA tente tant bien que mal d'absorber la colère des cheminots, mais en vain. Les grévistes persistent et signent : « Pas de reprise du service avant la satisfaction de nos revendications ». Hier, des membres de la Fédération nationale des cheminots a été invités chez le patron de la Centrale syndicale, dans une ultime chance de désamorcer la crise, alors que la grève entame sa deuxième semaine. Du côté des travailleurs, la mobilisation est intacte. « Nous voulons du concret », s'accordent-ils à dire, devant le siège de leur Fédération à Alger, où il régnait une ambiance électrique. Des groupuscules par-ci et par-là qui renseignent nettement sur le divorce consommé entre les travailleurs et leur hiérarchie syndicale. D'ailleurs, certains syndicalistes sont formels quant à la poursuite du mouvement de débrayage, faisant fi des décisions de la SNTF et de l'appel de Sidi Saïd. De son côté, le Secrétaire général de la Fédération nationale des cheminots s'est dit optimiste quant à un dénouement favorable de la situation. Il a été reçu hier par Abdelmadjid Sidi Saïd, et ce, en prévision des négociations qu'il entamera aujourd'hui avec la direction générale de la SNTF en vue de trouver un compromis pour les revendications des grévistes. « L'article 52 de la convention collective qui stipule que le salaire ne doit pas être inférieur au SNMG (15.000 DA) sera solutionné à travers ces négociations », a tenté de rassurer, Abdelhamid Derradji, une corporation loin de croire aux promesses après une semaine de grève. « Il faudra écrire tout cela noir sur blanc », a martelé un syndicaliste intransigeant, en réponse à la promesse du SG de la Fédération des cheminots. Ce dernier paraît en effet sceptique d'avance quant à l'impact de ces négociations avec la direction de la SNTF sur la grève des cheminots. « Si cela ne donnera rien de nouveau, c'est la commission d'arbitrage de l'UGTA qui tranchera sur la situation », a-t-il indiqué, avouant de la sorte l'incapacité de la Fédération à maîtriser ses syndiqués. Toutefois, la rencontre d'aujourd'hui entre la Fédération nationale des cheminots et la direction de la SNTF reste la dernière chance de cesser la grève. Les grévistes n'y prêtent pas grande importance. A moins d'une décision exceptionnellement favorable, ce qui est peu probable, les cheminots campent sur leur position et poursuivent la grève.